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Vos questions sur l'étude de la Terre et des phénomènes météorologiques, de biologie, géologie, ou paléontologie ?
 #24112  par martins
 
Bonsoir,
Es qu'il est possible/envisageable que l'ont puissent "contrôle le climat" ?


document pdf ( rapport complet ) :
"Ce rapport a initialement été présenté
comme mémoire en vue de l'obtention du grade
académique de Diplômé d'Etudes Spécialisées
en Gestion de l'Environnement à l'Université
Libre de Bruxelles, Institut de Gestion de l'Environnement
et d'Aménagement du Territoire
(ULB-IGEAT) au cours de l'année académique
1997-1998."


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haarp_rapport_grip.pdf


Science ou désastre ?
Sur un site du département américain de la défense (DoD) à Gakona, en Alaska, l'U.S. Air Force
et U.S. Navy ont entrepris, en 1993, de faire construire une station de recherche sur les propriétés de
l'ionosphère d'une puissance jusqu'ici inégalée: c'est le programme HAARP, High Frequency Active
Auroral Research Program.
Pure recherche scientifique affirment les militaires; étape supplémentaire et risquée dans les
tentatives militaires de manipuler l'environnement à des fins hostiles, rétorquent quelques scientifiques
et des organisations écologistes ou pacifistes.
A première lecture, rien ne distingue pourtant HAARP des installations de recherches ionosphériques
déjà en fonctionnement. Sauf le gigantisme des puissances évoquées, et le contrôle exclusivement
militaire du projet. D'où les inquiétudes et la perplexité qu'il suscite, amplifiées encore par la
langue de bois, ou les silences, des autorités militaires. HAARP n'est-il que la partie émergée de nouveaux
projets militaires, préludes à une nouvelle course aux armements? HAARP risque-t-il de provoquer
des dommages irréversibles ou majeurs à l'environnement? Ou bien n'y a-t-il vraiment aucune
raison de s'inquiéter?
Les modifications de la biosphère à des fins militaires, ou à d'autres fins hostiles, sont interdites
par une Convention de 1977, dite la Convention ENMOD. Pourtant, le concept de Environmental
Warfare fait bien partie du langage et des manuels militaires. Depuis le début des années 90 cependant,
alors que se développe aux Etats-Unis une Revolution in Military Affairs (RMA) sensée adapter
les forces armées à leurs missions du 21ème siècle, les références aux techniques de modifications environnementales
se multiplient.
Ces nouvelles missions, ou Future Warfare, reposent sur une domination dans l'air et dans l'espace,
et nécessitent une maîtrise optimale de l'information, de l'environnement et des moyens de
communication, ainsi que de nouvelles classes d'armes à énergie dirigée. Vue sous cet angle, une intensification
des recherches militaires sur les propriétés ionosphériques et les ondes électromagnétiques
n'a rien de surprenant.
Il n'en fallait pas davantage pour propulser le Programme HAARP au coeur d'une controverse,
qui finit par franchir l'Atlantique. Ce travail propose d'en faire le point.
La première partie rappellera certaines notions élémentaires de physique et de chimie de l'atmosphère.
Ces rappels fondamentaux permettront de mieux comprendre ce qu'est l'ionosphère et l'importance
qu'elle revêt, notamment pour les opérations militaires. La deuxième partie s'intéressera au
concept et aux définitions de l'Environmental Warfare ainsi qu'aux règles de droit international qui s'y
appliquent. La troisième partie s'intéressera au Programme HAARP proprement dit: la description du
programme, la procédure d'impact sur l'environnement, son inscription dans un contexte historique et
militaire, et la confrontation des points de vue à son égard.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
 #24124  par soralien
 
A première lecture, rien ne distingue pourtant HAARP des installations de recherches ionosphériques
déjà en fonctionnement. Sauf le gigantisme des puissances évoquées, et le contrôle exclusivement
militaire du projet. D'où les inquiétudes et la perplexité qu'il suscite, amplifiées encore par la
langue de bois, ou les silences, des autorités militaires. HAARP n'est-il que la partie émergée de nouveaux
projets militaires, préludes à une nouvelle course aux armements? HAARP risque-t-il de provoquer
des dommages irréversibles ou majeurs à l'environnement? Ou bien n'y a-t-il vraiment aucune
raison de s'inquiéter?



1) Aucune raison de s’inquiéter ? Ça c’est sur que non parce que ce sont des chefs de multinationales qui sont derrière « le projet Haarp ». Et 99% d’entres eux se foutent de l’intérêt générale.
2) Attention, il ne pas croire que c’est le gouvernement Américain qui déclenche les catastrophes naturelles.
3) Oui, des chefs de multinationales cherchent à mettre en place des armes militaires bien plus dangereuses que la bombe atomique. Pour eux, détruire l'environnement n'est pas un soucis pour qu'ils arrivent à leur fins.
4) La common law n’a aucun effet sur la Charte des Nations unies.

Les modifications de la biosphère à des fins militaires, ou à d'autres fins hostiles, sont interdites
par une Convention de 1977, dite la Convention ENMOD. Pourtant, le concept de Environmental
Warfare fait bien partie du langage et des manuels militaires. Depuis le début des années 90 cependant,
alors que se développe aux Etats-Unis une Revolution in Military Affairs (RMA) sensée adapter
les forces armées à leurs missions du 21ème siècle, les références aux techniques de modifications environnementales
se multiplient.


La possible modification de la biosphère est une réalité, exemple : les canons anti-grêles, l’ensemencement des nuages, le contrôle des cyclones tropicaux, l’étude de l’ionosphère….
Certes, la Convention ENMOD de l’ONU interdit l'usage militaire des techniques de modification du temps de manière prolongée et à large échelle de manière à causer des effets catastrophiques et destructifs sur l’ennemi MAIS LES TRAITéS SONT SUBTILS : rien dans le texte n’interdit un usage limité non répétitif ( comme dans certaines zones des Etats Unis ) ! De plus, des accidents environnementaux, comme le relâchement de gaz toxiques par un bombardement, n'est pas considéré comme un usage de ces techniques selon la convention ENMOD !