En fait, les planètes se forment par accrétion de matière, c'est à dire par "aglutination" de petites particules qui se collent les unes aux autres pour former des corps de plus en plus gros. Certains corps atteignent des tailles telles que la pression et la température au centre de ces objets finissent par faire fondre le matériaux qui rentre en fusion, devenant visqueux. Dans cet état, la matière est disocciée et, à l'image du vinaigre dans de l'huile, les éléments se regroupent suivant leur densité et donc leur composition. ainsi, les métaux les plus lourds comme le fer se concentrent dans le noyau, puis les autres éléments "s'empilent" par couche jusqu'à la surface. Biensûr, la répartition n'est pas tout à fait égale en tout points et des grumaux se forment. Par ailleurs, les mouvements de convexion de la matière en fusion brassent tout celà et mélangent toujours un peu les éléments, puis le refroidissement fige le tout, petit à petit proportionnellement à la distance au centre.
Tout cela pour dire que lorsqu'une collision à lieu entre deux corps massifs et qu'une partie est désintégrée et propulsée dans l'espace, des météorites dites
chondrites sont produites et se mèlent aux météorites plus petites qui n'on pas assez "grandi" pour former des corps massifs succeptibles d'entrer en fusion, ces derniers étant des météorites
achondrites.
Au final, leur composition est très différentes et c'est aussi la raison pour laquelle les météorites
chondrites sont bien plus rares que les météorites
achondrites, les chondrites étant les restes de planètes disparues ou de collisions de planètes comme celle qui a eu lieu entre la Terre et Théia, au début de l'histoire de notre planète. Peut être même que nous recevons encore des framents de cette gigantesque collision. Lorsque nous découvrons une météorite ferreuse (constituée uniquement de fer), peut être s'agit-il d'un fragment du noyau de la Terre ou de Théia dans leur prime jeunesse... la nature n'avait même pas encore envisagé de créer des hommes et d'installer la vie sur notre planète