• Phénomène d'intrication quantique

  • La physique quantique est l'appellation générale d'un ensemble de théories physiques qui s'opposent à celle de physique classique, cette dernière ayant échoué dans la description de l'infiniment petit (atomes, particules) et dans celle de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. La physique quantique comprend : l'ancienne théorie des quanta, les postulats de la mécanique quantique, la mécanique quantique non relativiste, la physique des particules, la physique de la matière condensée, la physique statistique quantique, la chimie quantique, les théories candidates à une description de la gravité quantique.
La physique quantique est l'appellation générale d'un ensemble de théories physiques qui s'opposent à celle de physique classique, cette dernière ayant échoué dans la description de l'infiniment petit (atomes, particules) et dans celle de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. La physique quantique comprend : l'ancienne théorie des quanta, les postulats de la mécanique quantique, la mécanique quantique non relativiste, la physique des particules, la physique de la matière condensée, la physique statistique quantique, la chimie quantique, les théories candidates à une description de la gravité quantique.
 #28736  par cobra-san
 
Salut à tous,

Je m’intéresse depuis peu au phénomène d'intrication quantique.
N'étant pas spécialiste, j'ai dû mal à intégrer la théorie concernant ce sujet.

La théorie postule, si j'ai bien compris, que aucune information ne peut voyager, "d'un point de vue humain", plus vite que la lumière, puisque la mesure du spin par exemple d'une des deux particules est aléatoire ce qui entraine une mesure aléatoire du spin de l'autre particule intriqué. Aussi seule une communication normale ( inférieure ou égale à la vitesse de la lumière ) permettrait de connaître l'information relevant de l'état intriqué.

Bon, ce n'est peut être pas exactement ça mais je le comprends comme cela.

Mais, si la mesure de l'état de la particule A est aléatoire, ce qui entraine l'aléa de l'état de la particule B, comme leurs spins respectifs, pourquoi ne pas mesurer plutôt la présence ou l'absence d'un changement d'état. Ainsi, au lieu de chercher à savoir la nature de leur spin, pourquoi on ne pourrait pas communiquer au travers de l'absence ou de la présence d'une perturbation de l'état de la particule A entrainant une absence ou une présence d'une perturbation de l'état de la particule de l'état de la particule B, sans aller jusqu'à mesurer leurs spins.
Dernière modification par MIMATA le dimanche 8 décembre 2013 à 12:01, modifié 1 fois. Raison : Sujet divisé, création d'un sujet spécifique.
 #28737  par bongo
 
La théorie postule, si j'ai bien compris, que aucune information ne peut voyager, "d'un point de vue humain", plus vite que la lumière, puisque la mesure du spin par exemple d'une des deux particules est aléatoire ce qui entraine une mesure aléatoire du spin de l'autre particule intriqué.
Pour être plus précis, la mesure du spin de la première particule détermine la valeur de la deuxième, et ce de manière corrélée.
Aussi seule une communication normale ( inférieure ou égale à la vitesse de la lumière ) permettrait de connaître l'information relevant de l'état intriqué.
Cela veut dire qu'il n'est pas possible de se baser sur un résultat aléatoire pour transmettre une information.
Bon, ce n'est peut être pas exactement ça mais je le comprends comme cela.

Mais, si la mesure de l'état de la particule A est aléatoire,
Ce n'est pas la mesure qui est aléatoire, mais le résultat.
ce qui entraine l'aléa de l'état de la particule B,
L'état de la particule B n'est pas aléatoire, mais corrélée avec l'état de la particule A.
comme leurs spins respectifs, pourquoi ne pas mesurer plutôt la présence ou l'absence d'un changement d'état.
Tout simplement parce qu'une particule n'a pas de spin, mais une superposition d'état de spin avant la mesure. Dès que l'on essaie de mesurer un spin, ou déterminer un état, le spin prend une valeur dans ce que l'on appel son espace d'état. Chercher à déterminer un changement correspond à chercher à mesurer un spin. Cela ne change rien au problème.

Je vais donner un exemple avec un peu de formalisme quantique. Disons que l'on a une fonction d'onde (c'est une fonction qui dépend à la fois du temps, et du point de l'espace, et qui a des valeurs dans l'ensemble des nombres complexes) qui décrit l'état de deux particules intriquées :
|Ψ> = |A>|B> - |B>|A>
Cette fonction d'onde est la superposition de deux états :
- l'état 1 |A>|B>, qui veut dire que la particule 1 est dans l'état A et la particule dans l'état B
- l'état 2 |B>|A>, qui veut dire que la particule 1 est dans l'état B et la particule dans l'état A

Lorsque l'on fait une observation, on parle d'effondrement de la fonction d'onde, donc on peut avoir :
- état 1 : |Ψ> = |A>|B>
- état 2 : |Ψ> = |B>|A>

Donc avant la mesure, la fonction d'onde était : |Ψ> = |A>|B> - |B>|A> ce qui montre que la particule 1 n'avait pas d'état du tout, ou du moins était dans une superposition d'état A B, et après la mesure, il y a une probabilité pour que la particule 1 soit dans l'état A, et une autre pour que ce soit dans l'état B (en l'occurrence dans cet exemple c'est 50%, et bien sûr la fonction d'onde n'est pas normée, mais ce sont des détails techniques).
Ainsi, au lieu de chercher à savoir la nature de leur spin, pourquoi on ne pourrait pas communiquer au travers de l'absence ou de la présence d'une perturbation de l'état de la particule A entrainant une absence ou une présence d'une perturbation de l'état de la particule de l'état de la particule B, sans aller jusqu'à mesurer leurs spins.
Parce que dès que tu interagis avec une particule, sa fonction d'onde s'effondre, entraînant la détermination de l'état de l'autre particule.
 #28749  par cobra-san
 
Merci bongo, pour votre réponse et d'avoir consacré un peu de temps à éclairer ma lanterne. Malgré, mes erreurs de compréhension, grâce à vos explications j'ai compris que la mesure de l'intrication quantique est liée au phénomène de décohérence et d'effondrement de la fonction d'onde.
Donc chercher à déterminer quoique soit sur l'état de la particule entraine, de facto, l’effondrement de sa fonction d'onde.
Aussi, cherchez à observer une absence ou une présence de perturbation chez la particule, c'est déjà interagir avec elle.
Ce qui, comme vous l'avez dit, ne change rien au problème.

Merci encore bongo, pour vos explications.
 #32903  par sanimirza
 
Le temps ne tend pas vers l'infini dans un trou noir, c'est la vitesse de libération qui tend vers l'infini. Malgré la relation espace/temps en aucun cas on ne peut affirmer que le temps tend vers l'infini ( avant l'ere de planck on peut dire que l'on tend vers l'infiniment "petit" mais après c'est juste une notion du genre homo sapiens, je veux dire que c'est nous qui donnons des limites : seconde, minute, heure ... un sol c'est un peu plus de 24h donc pas de temps universel, meme si la seconde est par définition régie par la dégradation du césium, elle dépend de la T°, pression ...).