• Le temps du photon

  • La physique quantique est l'appellation générale d'un ensemble de théories physiques qui s'opposent à celle de physique classique, cette dernière ayant échoué dans la description de l'infiniment petit (atomes, particules) et dans celle de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. La physique quantique comprend : l'ancienne théorie des quanta, les postulats de la mécanique quantique, la mécanique quantique non relativiste, la physique des particules, la physique de la matière condensée, la physique statistique quantique, la chimie quantique, les théories candidates à une description de la gravité quantique.
La physique quantique est l'appellation générale d'un ensemble de théories physiques qui s'opposent à celle de physique classique, cette dernière ayant échoué dans la description de l'infiniment petit (atomes, particules) et dans celle de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. La physique quantique comprend : l'ancienne théorie des quanta, les postulats de la mécanique quantique, la mécanique quantique non relativiste, la physique des particules, la physique de la matière condensée, la physique statistique quantique, la chimie quantique, les théories candidates à une description de la gravité quantique.
 #33828  par WIll
 
Bonjour, alors voilà quelques temps que je me pose une question, qui en implique d'autres.

On dit qu'a la vitesse de la lumière le temps se fige, cela veux-til dire qu'un photon ne fait pas l'expérience du temps ? ( autrement dit si il devait se décrire lui même, il dirait qu'il est une ligne et non un point, comme nous avons tendance à le considérer )

De même un objet qui s'approche de la vitesse de la lumière perd sa longueur pour un observateur extérieur, cela tend à donner raison à ma première assomption.

EN fait en partant de là, je me suis dit ( mais j'ai surement tort, mais je ne sais pas encore pour quelle raison )

Si le photon est une ligne alors dans l'expérience des fentes de yung, lorsqu'on à une onde de probabilité on peu se la représenter comme une oscilliation de la ligne qu'est le photon quand il n'est pas observé. Or un objet qui oscille doit osciller dans le temps n'est-ce pas ?

Partant de là, le photon fait-il donc l'expérience d'un autre temps, que nous ne pouvons ressentir ? Un temps "perpendiculaire" si j'ose dire.

Si c'est bien le cas pourquoi personne à ma connaissance n'a-t-il jamais évoqué cette interprétation ?

ET j'y réfléchi également dans le contexte de la théorie à la mode l'univers holographique, si on met ça en perspective ce temps annihilé est l'épaisseur manquante à l'univers, et le temps perpendiculaire un équivalent de la lumière qu'on projette sur un hollogramme pour qu'il produise la troisième dimension.

Maintenant qui peu m'expliquer pourquoi j'ai probablement tort ?
 #33849  par bongo
 
On dit qu'a la vitesse de la lumière le temps se fige, cela veux-til dire qu'un photon ne fait pas l'expérience du temps ? ( autrement dit si il devait se décrire lui même, il dirait qu'il est une ligne et non un point, comme nous avons tendance à le considérer )
Effectivement, pour le photon le temps ne s’écoule pas. Pour lui son émission et son absorption correspondent à deux événements simultanés.
Par contre non il ne pourra pas se décrire… pour lui il est ponctuel.
De même un objet qui s'approche de la vitesse de la lumière perd sa longueur pour un observateur extérieur, cela tend à donner raison à ma première assomption.
Oui et non…
Imaginons deux observateurs : Alice et Bernard, il imaginons qu’ils ont chacun une règle de 1 mètre. Ces deux observateurs ont une vitesse relative (on va dire 50% de la vitesse de la lumière).

Tu es bien d’accord qu’Alice est en droit de se considérer au repos et que c’est Bernard qui se déplace à 50% de la vitesse de la lumière ? D’ailleurs quand Alice observe la règle de Bernard, celle-ci constate que la règle de Bernard est contractée, alors que la règle d’Alice mesure 1 mètre.
De même, Bernard est en droit de se considérer au repos, et que c’est Alice qui se déplace à 50% de la vitesse de la lumière. Bernard a une règle qui fait 1 mètre, et constate que la règle d’Alice est contractée.

Le photon verra son trajet contracté faisant 0 mètre et c’est pour ça que l’émission et l’absorption sont simultanées pour lui.
Si le photon est une ligne
Le photon n’est pas une ligne.
alors dans l'expérience des fentes de yung, lorsqu'on à une onde de probabilité on peu se la représenter comme une oscilliation de la ligne qu'est le photon quand il n'est pas observé. Or un objet qui oscille doit osciller dans le temps n'est-ce pas ?
Ici tu passes dans une description quantique (tout à l’heure c’était de la relativité).
L’onde de probabilité du photon oscille non seulement dans le temps, mais également dans l’espace.
Partant de là, le photon fait-il donc l'expérience d'un autre temps, que nous ne pouvons ressentir ? Un temps "perpendiculaire" si j'ose dire.
Non, il ne fait toujours pas l’expérience du temps. Ce qui oscille, ce n’est pas le photon, mais son onde de probabilité, qui elle est observée dans un référentiel donné. Lorsque tu es en mouvement par rapport à ce référentiel, tu n’observeras pas la même longueur d’onde pour ce photon.
ET j'y réfléchi également dans le contexte de la théorie à la mode l'univers holographique, si on met ça en perspective ce temps annihilé est l'épaisseur manquante à l'univers, et le temps perpendiculaire un équivalent de la lumière qu'on projette sur un hollogramme pour qu'il produise la troisième dimension.
L’univers holographique est encore un autre sujet, qui dit que le monde que l’on voit en 3 dimensions pourrait en fait être une illusion, et pourrait être un monde en 2 dimensions. Ceci est suggéré par ce que l’on appelle l’entropie des trous noirs (la quantité maximale d’information que l’on peut stocker dans un trou noir), cette entropie est proportionnelle non pas à son volume, mais à sa surface. Ce qui est assez paradoxal, puisqu’une bibliothèque contient de l’information (des livres) dont la quantité est proportionnelle à son volume, et non à sa surface.