Ben, posé comme ça, why not ? C'est presque un syllogisme du coup...
Mais est-ce vraiment en ces termes que cela se pose ?
Si le temps est relatif, vu le principe de causalité (une conséquence ne pouvant avoir lieu avant une cause), alors, non. Car le tachyon (si il existe hein), ne peux pas ne pas être créé "avant" de ne pas l'être par le fait. Phrase compliquée, mais juste.
Le tachyon peut regarder sa montre qui tourne toujours à son rythme sur son petit poignet de tachyon. Il a son propre temps qui s'écoule. Peu importe sa vitesse. L'observateur immobile, lui, constate ce qu'il peut (selon les différentes théories : arrêt du temps, reflux, disparition etc) et le principe de causalité arbitre le tout pour que la physique ne soit pas violée (singularité).
Le chat de Schrodinger peut rester dans sa boite, ou pas....
Le concept de bord ou de fin est très anthropocentré. Ce sont des mots, des images réconfortantes pour nos petits cerveaux. Beaucoup de cosmologistes disent que leurs équations ne peuvent même plus être appréhendées par le verbe. Donc ne peuvent être vulgarisées et transmises d'une façon symbolique, sémantique, sémiologique ou épistémologique.
L'univers est infini. Le temps, qui lui "colle" au champ de Higgs, aussi du coup. En plus, perso, je suis de ceux qui croient (avec Edgard Gunzic et d'autres) que le temps est plutôt une propriété émergente et non une dimension de l'univers (même si il le devient de par son propre truchement).
Pour moi, pas la peine de se poser autant de questions (même si c'est un super exercice mental). L'univers est infini. Et le temps, comme il est relatif, est propre à celui qui le vit. On sait qu'un chêne peut avoir 200 ans. 200 de nos années. Mais, que sait-on du véritable temps du chêne ? Pour lui, il a 800 saisons ou 2400 Lunes ou que sais-je. Pour une mouche éphémère, le chêne est quasi éternel. Pour une montagne de granit, le chêne n'est même pas une nanoseconde. Pour un poisson abyssopélagique, il n'existe même pas ; pas même comme un référentiel temporel.
Photon, tachyon, homme ou chêne... chacun son temps.
Mal au crâne wam...
à plus.