Les physiciens utilisent des probabilités pour déterminer dans quel ou quel état une particule peut être. C'est ce qu'on appelle la fonction d'onde, je crois, sur quoi bongo a développé.Euh… pas tout à fait.
En fait une particule peut être dans ce que l’on appelle une superposition d’état, qui est ce que l’on appelle une somme d’états purs affectés d’une certaine pondération (qui sont les probabilités).
Il faut savoir qu’avant l’observation, la particule n’a pas d’état pur, et c’est le processus d’observation qui provoque ce que l’on appelle l’effondrement de la fonction d’onde sur l’un des états purs. Cet effondrement n’est pas déterministe, il y a une certaine probabilité pour que tel état pur soit observé, et une autre pour que tel autre le soit etc…
Il y a tant ou tant de chance qu'une particule soit dans cet état, et il y en a tant ou tant qu'il soit dans cet autre, etc.Après observation oui, mais avant observation, la particule est dans un mélange d’états.
Si l'on observe une particule, la décohérence intervient et perturbe l'état de la particule. Ainsi, l'état se fixe dès qu'on la regarde, dès qu'on la mesure. On peut prendre l'exemple où un électron peut être à plusieurs endroits à la fois. Mais si on le regarde, on ne le verra pas dans plusieurs endroits, mais dans un seul, comme si notre observation déterminait un état.Exact, cependant, quand on observe une variable, on peut perturber d’autres variables. Par exemple quand on observe la position, on brouille la quantité de mouvement. Quand on observe la quantité de mouvement, on brouille la position etc…
D'où la présence de la boîte dans l'expérience du chat.En fait ce n’est pas une expérience à proprement parlé, mais une expérience de pensée.
La boîte permet de séparer le système de l’observateur, la boîte est là pour préserver la non décohérence du chat, mais on sait que dans la réalité, le chat aura interagi plusieurs fois avec les molécules de l’air.