• A l'intérieur de l'atome

  • La physique quantique est l'appellation générale d'un ensemble de théories physiques qui s'opposent à celle de physique classique, cette dernière ayant échoué dans la description de l'infiniment petit (atomes, particules) et dans celle de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. La physique quantique comprend : l'ancienne théorie des quanta, les postulats de la mécanique quantique, la mécanique quantique non relativiste, la physique des particules, la physique de la matière condensée, la physique statistique quantique, la chimie quantique, les théories candidates à une description de la gravité quantique.
La physique quantique est l'appellation générale d'un ensemble de théories physiques qui s'opposent à celle de physique classique, cette dernière ayant échoué dans la description de l'infiniment petit (atomes, particules) et dans celle de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique. La physique quantique comprend : l'ancienne théorie des quanta, les postulats de la mécanique quantique, la mécanique quantique non relativiste, la physique des particules, la physique de la matière condensée, la physique statistique quantique, la chimie quantique, les théories candidates à une description de la gravité quantique.
 #39405  par bongo
 
Les particules virtuelles dont tu parles sont bien celles d'un couple matière-antimatière apparaissant lors d'une fluctuations quantiques du vide ?
C’est très exactement cela. Ce sont des particules qui apparaissent et disparaissent sans laisser de traces directes. Ceci est possible en raison du principe d’incertitude de Heisenberg.
Sinon, je viens d'y penser, mais c'est quand même un beau bordel à l'intérieur de l'atome. Les électrons qui permettent la formation de molécules en se liant, mais ils sont pas mal dynamiques. Si l'on ne peut que calculer la probabilité qu'ils soient dans une certaine zone, comment explique-t-on les liaisons entre les atomes ? C'est quand même violent, et dire que certaines théories tentent de concilier ça avec l'échelle macroscopique. On n'est pas encore sorti de l'auberge !
Attention, tu rentres dans le vif du débat sur l’interprétation de la mécanique quantique. En fait tu penses qu’on ne peut que prédire la position de l’électron, mais si ce n’était pas le cas ? Et si l’électron n’avait tout simplement pas de position ?

Pour ce qui est de la liaison covalente, il y a la théorie de Hückel qui montre que lorsque deux atomes sont en présence, les électrons peuvent se délocaliser entre les deux atomes sur des orbitales atomiques d’énergie proche. En se délocalisant encore plus entre les deux atomes, les électrons perdent de l’énergie, et se retrouvent donc dans une configuration énergétique plus stable.

La liaison chimique ou covalente est bien une mise en commun d’électrons qui dans ce cas appartiennent virtuellement aux deux atomes, et donc permettent par exemple de compléter une sous-couche.
 #39408  par Tutiou
 
D'accord, c'est plus clair pour les liaisons covalentes !

En fait tu penses qu’on ne peut que prédire la position de l’électron, mais si ce n’était pas le cas ? Et si l’électron n’avait tout simplement pas de position ?

Wow, pas de position ? Lié au fait qu'on puisse le considérer comme une onde ?
 #39425  par bongo
 
Oui, fondamentalement, les relations d'incertitudes de Heisenberg nous disent simplement qu'une particule n'a pas une position et une vitesse simultanément. En fait c'est ça qui est vraiment révolutionnaire, tout ce que l'on peut savoir d'une particule est sa fonction d'onde, qui n'est absolument pas localisé en un point, mais étalé dans l'espace.

On peut dire que c'est comme une onde, mais je trouve l'image trompeuse, puisque l'électron n'est ni une onde, ni un corpuscule, c'est quelque chose qui ne ressemble pas du tout à ce que l'on a l'habitude de voir. Un des aspects ressemble à une onde, mais également à un corpuscule, mais c'est aucun des deux.