Effectivement, comme le dit Gbs, le modèle atomique de Bohr est une très grosse approximation de la réalité qui date de 1913. Ce modèle a juste le mérite d'expliquer les séries de Balmer, Lyman, Paschen etc... en supposant la quantification du moment cinétique. Par contre... l'atome de Bohr n'arrive pas à expliquer les autres atomes.
En 1925, c'est le modèle de Schrödinger. Il est un peu plus abstrait. Il repose sur des orbitales atomiques. Ce sont les orbitales 1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 3d etc...
Comme tu peux le voir par exemple pour la fonction d'onde 1s, donc c'est elle qui décrit la probabilité de présence de l'électron autour du proton dans l'état fondamental (de plus basse énergie).
On voit que la probabilité de présence au voisinage du proton est pratiquement nulle, puis augmente jusqu'à une certaine distance, puis diminue à nouveau. L'amplitude est pilotée par une fonction du genre r * exp(-r/a0).
Donc tu as une probabilité non nulle de trouver l'électron très loin du noyau.
En pratique on considère qu'à quelques multiples de a0, la probabilité est très très faible.
Pour l'orbitale suivante la 2s, tu vois que la probabilité de présence de l'électron ne diminue que bien plus loin du noyau. Mais elle s'annule 2 fois (une fois au voisinage du noyau, et une autre fois un peu plus loin).
etc...
Donc comme tu vois, quand l'électron passe d'une couche à une autre... et bien... ce n'est pas aussi simple que des sauts d'orbite.