Euh… non non, pour le moment on ne connaît pas les partenaires supersymétriques des particules connues.En fait ce sont des symétries de l’espace-temps, où deux applications successives de la supersymétrie donnent une translation dans l’espace-temps.
Mais tu n’en sauras pas plus non plus dans le livre de Lee Smolin, je me rappelais pas de tout ça, il faudrait que je relise ce chapitre (c’est lequel déjà ?).
Début du chapitre 5, vers la page 128. Si je me rappelle bien (il n'y a pas d'index chez Greene, dommage), Greene expliquait qu'à chaque fermion était associé un boson, et que des particules connues étaient des partenaires supersymétriques, comme l'électron et le proton (je ne me rappelle plus de l'exemple, mais c'était des particules connues). Je me suis alors dit "tiens, c'est simple en fait". Mais ça me paraissait trop simple...
Le superpartenaire de l’électron, serait le sélectron, particule de charge négative, ayant les mêmes propriétés que l’électron, mais… avec un spin nul.
Tiens ? Y a pas de boson de masse à 511 keV de charge négative ?
Ah ben… ahoui… la supersymétrie est une symétrie brisée (par quelle mécanisme ? les théoriciens des cordes restent muets sur le sujet).
Non, ce ne sont pas des dimensions à la Kaluza-Klein, dans le sens où cette dimension supplémentaire était une curiosité mathématique, introduite dans les équations de la RG, on retrouvait les équations de Maxwell, mais il fallait figer cette dimension pour retrouver la quantification de la charge électrique, ce qui est à l’opposé de la relativité générale où la géométrie de l’espace-temps est dynamique.Oui, la théorie a besoin d'un nombre précis de dimensions spatiales pour fonctionner. Par contre, d'après ce que j'ai compris, ce nombre est de neuf jusqu'à ce que Witten, en 1995, annonce qu'une dimension spatiale supplémentaire était possible.
Est-ce qu'il s'agit de la dimension de Kaluza-Klein ? Je veux dire celle qui a été rajoutée dans la RG et qui a permis d'y retrouver des équations de Maxwell ?
Après… on pensait que c’était des dimensions supplémentaires enroulées (un peu à la Kaluza-Klein), mais avec 6 ou 7 dimensions, tu peux les enrouler de bien des façons (c’est ce que l’on appelle les espaces de Calabi-Yau).
Mais avec String 95, apparemment, ce n’est pas forcément nécessaire de les enrouler toutes…
Smolin en avait parlé, de la symétrie, mais j'ai du mal avec ça. Je commence l'électromagnétisme et la thermodynamique dès Janvier. Je suis impatientEt bien… normalement, tu entendras peut-être parler de la jauge de Lorenz (sans t), ou la jauge de Coulomb…
En théorie des cordes, j'ai aussi des questions en ce qui concerne les n-branes. Les cordes étaient, à la base, des objets unidimensionnels, composées d'une seule dimension. Mais on a remarqué par la suite des membranes, composées deux deux dimensions, puis des trois-branes. Est-ce les dimensions supplémentaires (autre que les trois que nous voyons) ont toutes la capacité de composer les cordes ?Il y a un chapitre sur ce sujet dans le Brian Greene, qui dit que l’on vivrait dans une 3-branes, et les extrémités des cordes unidimensionnelles y seraient attachées.