WilliamBrunelle a écrit :j'ai décidé de commencer avec un Dobson avec un diamètre de 200mm pour l'instant.
Oui, c'est très bien. C'est vrai que c'est pas faux. Mais, malgré les avis divergents très pertinents et exprimés à très juste titre, je persiste à dire qu'un Dob en dessous de 300 pour du PUR visuel, et je dis bien du visuel PUR, bah c'est pas le but de base du Dob quoi. Autant prendre un 150 ou un 200, effectivement, mais sur monture EQ ou AZ à ce moment là. Sinon, tu vas avoir tous les inconvénients du Dob (encombrement, poids, sensibilité au vent et aux vibrations, position d'observation parfois inconfortable etc) sans avoir véritablement l'avantage du diamètre. Entre un 200 et un 300, c'est près de 80% de lumière de différence. Pour du PUR visuel, ça fait une sacrée vraie différence. Et le vrai but des Dob, c'est LE gros diamètre. Après, c'est vrai, c'est lourd, c'est plus dur à pointer, à collimater, à trimbaler et à stocker mais bon, faut savoir ce qu'on veut. Moi, quand je fais de l'astro, je fais aussi de la muscul...
Je me répète, pour moi, un petit Dob, c'est un mauvais calcul ; même si le prix est attractif. Un Dob, c'est vraiment pertinent à partir de 250 ou 300 et plus. Pareil, si on parle pour du ? Pour du quoi ? Hein ? Pour du pur visuel oui...
Le reste est un tout autre débat. Mais comme je ne fais que ça, du PUR visuel, et que je suis sans doute un des derniers en France et de par le monde (bon, sans doute pas, mais tous à la photo maintenant) je sais un poil de quoi je cause.
Faut arrêter de dire qu'on voit des trucs de ouf à l'oculaire en dessous de 250. Oui, on peut vachement bien s'éclater en planétaire (Jupiter, Saturne, Mars tous les 2 ans, la Lune, le Soleil avec un filtre... bon). Se faire plaisir sur des amas ou des nébuleuses planétaires ; certes. Mais pour le reste, galaxies et nébuleuses, on ne voit que du gris. Point. Du putain de gris et c'est marre !! Personne ne le dit vraiment ça, sur les forums et ailleurs (omerta marchande ?). On peut voir la forme bien sûr, mais c'est gris. Gris et moche. Alors qu'un vrai cap est franchi à 300 et plus. Là, ça devient... lumineux. Et si on maîtrise un peu la vision déportée, et qu'on est assez patient pour rester 10, 20 ou 30 minutes sur un objet dans le noir absolu, alors là... les couleurs apparaissent... le champ se creuse... la troisième dimension nous attrape... la vision se perd dans la profondeur... on plonge... on est absorbé... on voyage vers le passé... on ne pense plus à rien d'autre qu'à l'infini... et alors...
... Alors un connard voisin de spot qui fait de la photo vient vous foutre sa frontale dans la gueule...
Mais comme c'est un pote qui a payé sa gnôle de minuit, on ne lui en veut pas et on attend 25 minutes pour avoir à nouveau les pupilles ouvertes au maximum.
Oui, c'est du vécu. Et la gnôle, une petite prune des Pyrénées faite maison, était bien fameuse.