Quels champs d étude/observation sont moins réalisables dans ce cas avec une lunette comme celle-ci plutôt qu'un Newton?
À vrai dire j'ai parlé d'un certain type d'étoiles doubles par ce que c'est un sujet auquel j'ai beaucoup d'affection. Et que j'ai déjà eu beaucoup de mal à résoudre certains couples justement à cause de l'obstruction. ( Et à l'inverse, pour des étoiles bien brillantes, en dessous de la magnitude 2-3, la lunette achromatique aura des soucis avec le chromatisme). J'ai eu l'occasion de tester cette lunette en pointant deux couples quand je suis allé la tester en Bretagne, et j'en ai été pleinement satisfait.
Mais je ne fais pas que ça, c'est juste un critère parmis d'autres.
Le but de mon intervention n'est pas de mettre en opposition deux types d'instruments pour un domaine d'emploi bien spécifique, mais de mettre en parallèle un N200 industriel avec une 152 achro tout aussi industriel, et expliquer pourquoi j'ai choisi cette lunette ( avec l'aide des autres critères expliqué dans le post initial).
Mais pour répondre à ta question, et être honnête, c'est surtout le chromatisme qui vas limiter le domaine d'étude de cette lunette. Et le champ offert.
Le chromatisme si il est mal corrigé va "ruiner" le gain de contraste par rapport au Newton. Par exemple en planétaire à fort grossissement, si le chromatisme est résiduel en bord de champ ça ne gênera pas, si il est sur le disque planétaire c'est autrement plus gênant...
Cette lunette dans le domaine de l'astrophotographie posera de sérieux problèmes de chromatisme, les étoiles brillantes seront empâtées et garnies d'un halo bleu. Un Newton offrira à coup sûr de meilleurs résultats. L'ouverture de la lunette peut aussi poser problème.
Bien qu'il est possible de faire d'excellents clichés en N&B + filtres interférentiels à bandes étroite, il y a plus simple avec un Newton.
Bref, ça glisse petit à petit vers le débat lunette VS télescope et ce n'est pas mon but. J'expliquais simplement ma démarche qui est sommes toutes personnelle et je le concède, vas à l'encontre du courant actuel de la "diamètrite"
L'important c'est qu'il faut comprendre que le choix d'un instrument dépend de plusieurs critères ( techniques, pratiques et subjectifs) qui dépend totalement de l'utilisateur et de lui seul. Et que dans le fond il n'y a pas de mauvais instrument, juste de mauvais choix par moment