• Réflexion sur un projet mi terrestre mi astronomique.

  • Vous avez déjà fait votre choix et vous hésitez entre plusieurs modèles ? Demandez l'avis des membres. ATTENTION, si vous recherchez un instrument et que vous ne savez pas quoi choisir, postez votre message dans le forum "QUEL TÉLESCOPE (OU LUNETTE) D'ASTRONOMIE CHOISIR ?"
Vous avez déjà fait votre choix et vous hésitez entre plusieurs modèles ? Demandez l'avis des membres. ATTENTION, si vous recherchez un instrument et que vous ne savez pas quoi choisir, postez votre message dans le forum "QUEL TÉLESCOPE (OU LUNETTE) D'ASTRONOMIE CHOISIR ?"
 #36567  par Lionel Z.
 
Bonjour.

Ça fait un bout de temps que j’hésitais à poster un sujet. Le voici. J’aurais différentes questions à poser, mais pour le moment, j’ai rédigé un long post pour essayer d’expliquer pas mal de choses.

Mon objectif serait de pouvoir faire de la photographie en écrasant les plans bien davantage que sur un téléobjectif traditionnel. Je suis amateur averti en photographie numérique et argentique, mais je reste nul en astronomie.

Quel genre de photographies souhaitées ? Des photographies terrestres, mais aussi lunaires. Je suis intéressé non pas par le ciel profond mais par le planétaire (oui je sais : c’est rare !).

J’ai conscience que seuls des clichés ayant une durée d’exposition limitée peuvent se faire sans une mise en station et sans motorisation.
Or, habitant à Lyon, la visibilité sur l’étoile polaire ne m’est pas possible, tandis que je ne suis point équipé en monture équatoriale.

Je pourrais bien sûr investir dans des instruments astronomiques de bonnes réputations (malgré un budget moyen), mais en même temps, je dois retomber sur mes pieds en cas d’impossibilité de pratiquer l’astronomie afin d’éviter à tout prix d’avoir investi pour rien du tout. C’est pourquoi, j’essaye de prévoir des solutions car en ville (pollution lumineuse), avec des problèmes de santé, sans permis, des proches incapables de m’aider, beaucoup d’éléments s’acharnent contre moi.

Le point positif, c’est que contrairement à la majorité des personnes intéressées par l’astronomie, c’est que je ne suis pas intéressé par le ciel profond mais par le planétaire, ce qui, d’après mon bouquin, et d’après internet, reste encore possible en ville en raison de la réflexion des planètes plus fortes que l'émission lumineuses des étoiles.

Alors, si les réflecteurs Newton proposent souvent un diamètre important permettant un grossissement théoriquement supérieur via grossissement utile 2 fois le diamètre, j’ai chassé les Newton de mon projet en raison de la nécessité d’entretien, du fait qu’ils demandent trop de temps pour s’acclimater aux changements de températures, des obstacles présents à l’intérieur, de la nécessité d’une collimation.
J’ai rejeté aussi les Cassegrain car je suis contre le système de miroirs catadioptriques dont les résultats sont catastrophiques sur le secteur photographique.

Je m’oriente vers les réfracteurs, et d’après ce que j’ai compris, bien qu’ils soient tous dotés d’un traitement pour lutter contre les aberrations chromatiques, pour être tranquille, il faudrait s’orienter vers une apochromatique.

Après bien des recherches, j’ai donc vu par exemple l’Orion 80/600 stipulée « apochromatique ». J’aurais préféré une distance focale plus longue que 600mm, mais en réfracteur apochromatique, les prix s’envolent et dépassent mon budget.

http://www.astroshop.de/fr/refracteur-a ... ta/p,13898
Dommage qu'il n'aie pas de chercheur

Un diaph de f/7.5 est amplement suffisant la journée dans des conditions de bonnes luminosités, mais j’ai beau connaître la photo, je cale en astronomie et sur les équipements détaillés (bien que je m’y suis intéressé).

Plus que la photo au foyer via monture T2 qui m’intéresse (via mes reflex numériques et argentiques), c’est davantage la projection oculaire qui m’intéresse grâce à son fort rapport de grossissement (obtentions de cratères lunaires détaillés par exemple en argentique inversible).
Or, en-dehors de l’importance d’une matière métallique sur le système porte oculaire (crayford si j’ai bien compris avec une mise au point précise), comprendre les appellations et les mises en places de telle et telle pièce ne me sont pas toujours évidentes malgré mes recherches répétitives.

J’avais déjà entendu dire que le plus important était la monture et non le tube (ce qui me paraît tout à fait logique avec les vibrations et mon expérience photo), et je ne pensais pas m’orienter éventuellement vers un produit sans monture équatoriale ayant bien compris l’impact important de la M.E.S. et ensuite de pouvoir tranquillement faire un simple mouvement en ascension droite pour suivre l’objet observé.
Seulement voilà ! Je ne suis pas sûr de pouvoir voir l’étoile polaire depuis Lyon (statistiquement 0 à 50 étoiles visibles !!!), et ayant du mal à me déplacer (mes parents sont à 15km de Lyon mais la P.L. est encore importante), je ne peux pas me permettre d’investir sur une monture équatoriale EQ-3 ou EQ-4, puis sur un système de motorisation pour compenser la rotation de la Terre, à partir du moment où je ne suis pas sûr depuis Lyon de pouvoir voir l’étoile polaire ! En plus, d’après la petite étude que j’avais faite l’étoile polaire ne se situe même pas au pôle Nord céleste.

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En terme de stabilité, pour mon matériel photographique, je dispose du trépied Manfrotto 190 XPRO B avec renforts des pieds via ventouses et pointes, de 2 rotules à plaque détachantes (rotule 3 directions à poignée + rotule balle), et d’un support téléobjectif. Le trépied en fonte d’alu peut encaisser une masse jusqu’à 5 kg.

A propos de cette lunette apo :

1 - Est-ce que l'on peut lui adjoindre un chercheur ?
2 - En ajoutant un prisme d'aminci pour remettre l'image complètement à l'endroit, est-ce que le prisme d'amici est suffisamment costaud pour supporter un système d'où nous mettrions un oculaire en interne pour clichés via projection à l'oculaire ? Mon reflex numérique nu pèse 900 grammes batterie et carte incluses.

Cordialement.