• Des photographies d'extraterrestres dans leur milieu naturel

  • Vos questions sur la vie dans l'univers et dans le système solaire
Vos questions sur la vie dans l'univers et dans le système solaire
 #10420  par Daphi
 
Je découvre seulement maintenant ton message... Sujet très intéressant de mon point de vue! Question: ton livre est-il vendu au Québec ou faudrait-il le commander en France via la maison d'édition?
 #12548  par picsou64
 
on va les voir en gros plans ou pas? zh0118

ou sinon merci ça l' air interressant

(Mimata desole pour les demis phrase)
Dernière modification par Spirit le lundi 20 juin 2011 à 20:04, modifié 1 fois. Raison : Fusion de 2 messages
 #12599  par MIMATA
 
La mode du bio peut-être zh0117
 #12605  par Spirit
 
Il semblerait, d'après quelques recherches sur la toile, que les petits hommes verts soient d'origine littéraire.
Je tiens tout de même à préciser qu'ils ne sont pas à chaque fois vert ! On peut aussi en voir des gris (cf. Stargate par exemple) où encore, la photo que jmarc a posté sur le forum.
Voici la réponse la plus complète et censée que j'ai pu trouver:

L'origine des petits hommes verts est bien littéraire, mais il faut plutôt chercher du côté d'Edgar Rice Burroughs en 1912 et de sa Princesse de Mars ... Les chroniques martiennes de Ray Bradbury sont bien plus récentes (1950). Cet article du magazine L'Histoire revient sur la légende :

Les petits hommes verts débarquent !

Un jour de l’été 1955, une famille de paysans du Kentucky, aux États-Unis, racontait avoir été assaillie par des gnomes phosphorescents aux oreilles pointues… Les « petits hommes verts » ont cinquante ans.

Les petits hommes verts (little green men) désignent une des figures majeures de l’imaginaire contemporain. Pourtant, l’origine de cette expression est un mystère. Certains auteurs l’attribuent à un triste canular survenu en 1953 : un coiffeur américain fit passer un singe rasé, tué et qu’il aurait « peint en vert » pour un extraterrestre débarqué d’une soucoupe. Mais l’examen des dossiers militaires montre qu’il n’était pas question, lors des faits, de couleur verte, et que ce détail a été ajouté après coup.

Des Martiens verts sur une planète rouge

En fait, les little green men ont fait irruption au cours de l’été 1955, à la faveur d’une histoire de soucoupes volantes survenue en août dans le Kentucky : l’affaire de Kelly-Hopkinsville. Les Sutton, une famille de paysans habitant une ferme isolée, racontent avoir été assaillis pendant toute une nuit par une horde de petits êtres étranges… Des gnomes phosphorescents d’un mètre de haut, dotés de grandes oreilles pointues, d’yeux immenses et qui marchaient les bras levés au-dessus de la tête. Pendant plusieurs heures, les Sutton ont mitraillé les assaillants avec leurs fusils, avant de s’engouffrer dans deux voitures pour gagner le poste de police le plus proche.
La presse, qui donne un large écho à l’aventure des Sutton, est alors « envahie » par l’expression little green men. Ces trois mots s’imposent alors pour désigner les extraterrestres. Mais cette expression journalistique n’est pas venue de rien. Elle constitue en réalité l’aboutissement d’une histoire qui remonte au début du siècle. Tout commence en 1912, avec le célèbre roman d’Edgar Rice Burroughs (le créateur de Tarzan) A Princess of Mars, qui décrit, parmi les différentes espèces habitant la planète rouge, des Martiens à la peau verte. Pour les adolescents qui raffolent des romans martiens de Burroughs, le vert devient naturellement l’une des couleurs privilégiées des extraterrestres.
En 1946, une nouvelle de Harold Sherman parue dans Amazing Stories, qui s’intitule The Green Man, décrit l’arrivée sur Terre d’un émissaire extraterrestre. L’année suivante, Damon Knight publie une nouvelle intitulée « The Third Little Green Man » dans Planet Stories.
Parallèlement, l’idée de petits êtres de couleur verte fait aussi son chemin dans le folklore des soucoupes volantes, qui bat son plein dans ces premières années de la guerre froide. C’est l’époque où le journaliste américain Frank Scully rapporte que « trente-quatre êtres mesurant de quatre-vingts centimètres à un mètre furent trouvés morts dans […] trois soucoupes » récupérées en grand secret.

La science-fiction diffuse le stéréotype

Dès l’été 1947, lors des premiers récits d’observations de « soucoupes volantes », on attribue parfois la couleur verte aux pilotes des soucoupes. Dans une série d’articles humoristiques repris dans de nombreux quotidiens, un journaliste, Hal Boyle, raconte son faux enlèvement par des « hommes verts » venus de Mars qui le prennent pour Orson Welles. De même, dans un article paru en mai 1954, le capitaine Edward J. Ruppelt, chef du Project Blue Book de l’Air Force en 1951-1952, évoque une rumeur selon laquelle l’armée détiendrait les corps de pilotes de soucoupes : « des pièces remplies de petits hommes [little men], conservés dans l’alcool. […] Habituellement les petits hommes sont verts (Usually the little men are green) ».
La science-fiction à son tour récupère et diffuse le stéréotype de l’extraterrestre vert de petite taille. Sur la couverture du Pulp Startling Stories de juin 1952, un couple tient dans ses bras deux petits êtres à la peau verte extirpés d’une soucoupe « crashée ». Influencée peut-être par l’Amérique, la France est gagnée à son tour. L’écrivain de science-fiction Francis Carsac (pseudonyme d’un préhistorien connu, François Bordes) met en scène dans son roman Ceux de nulle part des humanoïdes à la peau verte. Au même moment, dans SOS Soucoupes paru dans la collection « Anticipation » au Fleuve noir, le romancier B. R. Bruss décrit la découverte d’extraterrestres dans leur soucoupe écrasée : « leur peau était verdâtre, légèrement marbrée ». Et dans son roman L’Homme de l’espace, Jimmy Guieu raconte un peu plus tard la découverte, dans les débris d’une soucoupe, de « deux cadavres horribles, à peau verte, écaillée ». Malgré cela on parle encore de Martiens ou de « petits hommes » (little men).
En septembre 1954, aux États-Unis, Astounding Science Fiction publie Martians, Go Home, le célébrissime roman de Fredric Brown. La couverture représente un petit être vert à l’air facétieux en train de regarder par un trou de serrure géant. Brown écrit que « The Martians really were little green men. » (« les Martiens étaient vraiment des petits hommes verts »). Enfin, quelques mois plus tard tout bascule avec l’histoire de la famille Sutton, à Kelly-Hopkinsville. Les petits hommes verts sont passés dans la culture populaire.
source: Le Guichet du savoir