• Planètes partiellement creuses : est-ce définitivement impossible ?

  • Ce qui vous passe par la tête et qui ne correspond à aucune catégorie mais qui parle d'astronomie ou de science quand même.
Ce qui vous passe par la tête et qui ne correspond à aucune catégorie mais qui parle d'astronomie ou de science quand même.
 #17666  par Rayon de soleil
 
Voici un aperçu d'un échange avec Jacques Fortier présenté en page 5 de ce "topic". J'ai mis en gras les passages répondant aux affirmations de Bongo.

(Les questions sont en couleur et les réponses en blanc.)

Je souhaite revenir sur la question de la pression. Mes réflexions m'ont conduit à une nouvelle question : quelle est la valeur de la pression au centre d'une boule de matière supposément homogène ?[ Ça dépend en quoi consiste cette matière; car elle pourrait être nul si cette matière est suffisamment rigide. Si elle est liquide, alors il pourrait y avoir une très grande pression] Au point de la surface interne d'une écorce planétaire supposée de densité homogène ? [Ici la pression dépend également de la rigidité de cette matière. Elle serait nul seulement si il n'y avait pas de gaz à l'interne , dans la partie creuse pour rester en place. Une surface stable est en équilibre de toutes les forces dans un tel cas.]

Il faut concéder à Vent d'Amérique et Mimi que, même si la gravitation diminue de façon linéaire, la matière a un poids. Sommes-nous dans le même cas que des blocs de béton empilés les uns sur les autres ? Peut-on simplement additionner les poids des zones de matière successives pour en déduire une pression au centre correspondant à ce poids total de matière ? Qu'en est-il en réalité ? [Une couche étanche de roche( s) durcie(s) pourrait effectivement servir de dôme stabilisé ne laissant pas passer le liquide et la pression d'un niveau extérieur et supérieur en hauteur. Par la suite de nouveaux liquides ne subiraient que des pressions subis par des forces locales , ou ambiantes sans oublier l'effet équilibrateur ou déséquilibrateur d'un éventuel gaz interne. Il faut penser aussi aux forces horizontales dans tout ce magma de pression.]

J'ai parlé au téléphone avec Mimi, lycéenne (en Terminale S). Elle m'a demandé d'imaginer un bonhomme placé au centre de la Terre sur lequel pèseraient des cailloux. En fait, un caillou positionné à 60 cm aurait un poids dix millions de fois inférieur à ce qu'il serait à la surface.[Il faut faire attention à la situation décrite: y a-t-il une pression ou une force sur ce caillou qui lui viendrait d'ailleurs?. La gravitation ce n'est rien si le mouvement engendré n'est pas contré par un mur, un obstacle, on accélère et c'est tout. Mais la pression c'est de tous bords et tous côtés que ça s'applique et ça peut faire très mal même si on reste sur place... Dans une caverne souterraine, on ne se fait pas écrasé par les murs horizontaux ni verticaux. ]

Alors le poids de la section A se fait-il sentir en Z ou est-il réparti latéralement, horizontalement ? Depuis la formation de la Terre, le poids de la section A n'a-t-il pas conduit, par interaction avec le poids des autres sections voisines A', A'' etc., à former une structure solide et stable avec le temps, un peu comme une bibliothèque bourrée de livres à tel point qu'il est impossible d'en rajouter un ?
[Je pense, que c'est là une des principales causes qui a fait durcir la matière environnante et sphériquement parlant au point de l'empêcher de descendre vers le centre. Avec le refroidissement, ce principe doit être au coeur de la formation d'une épine dorsale très solide lors de la formation de la Planète. Il ne faut pas oublier non plus, que lorsqu'un volume d'une masse tournant sur elle-même se rapproche de son axe de rotation, que cette masse se met à tourner de plus en plus vite pour conserver son moment de rotation autour de ce même axe comme pour une patineuse sur glace qui referme ses bras... Ainsi un nouvel équilibre s'acquiert rapidement et la matière ne peut s'effondrer sur elle-même jusqu'au centre de l'axe ni au centre de la sphère car la force centripète nécessaire pour la maintenir fini par être dépassée. De plus, dans tout ce processus, il faut imaginer que la matière en fusion à l'intérieur est expulsée à travers les pôles par la pression qui tendrait à augmenter. De là le fait que la Sphère se vide de la matière interne qui servait aussi à attirer vers le centre...]


Voici maintenant ce qu'on peut lire sur wikipédia à l'article "Compressibilité" :
La compressibilité est une caractéristique d'un corps, définissant sa variation relative de volume sous l'effet d'une pression appliquée. C'est une valeur très grande pour les gaz, faible pour les liquides et très faible pour les solides usuels.

Elle se définit comme :

\chi = -\frac{1}{V} \frac{d V}{d P}

où V est le volume du corps et P la pression appliquée. Il s'exprime donc en Pa-1.


Je ne parle donc pas du cas où l'on est à 1 m de profondeur sous la mer. Je parle du cas d'un solide. Quelle est la pression à l'intérieur du solide ? Et dans un espace vide où il n'y a pas de contact avec le solide en question ?

Voici un passage de l'article "Pression" qui va être fondamental pour que nous avancions :
En mécanique des milieux continus, la pression est définie comme le tiers de la trace du tenseur des contraintes c'est-à-dire la moyenne des termes diagonaux de ce tenseur. En mécanique des fluides incompressibles, la pression est le multiplicateur de Lagrange permettant de vérifier l'incompressibilité du matériau. On a alors à faire à une définition implicite de la pression.


Cela nous conduit irrémédiablement à l'article "Multiplicateur de Lagrange" http://fr.wikipedia.org/wiki/Multiplicateur_de_Lagrange , qui est truffé d'équations totalement impénétrables (vierge, impénétrable...) pour moi, et de jolies images :
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Au secours ! Bongo, y comprends-tu quelque chose ? Je suis sûr que tu vas trouver au milieu de ce chaos de lettres et de chiffres le trésor magique, l'équation ou la phrase clé qui cette fois, nous permettra de conclure. 0-icon_cheesygrin

Bongo, j'espère que tu jettes un coup d'oeil à ce "topic" de temps en temps. Tu es certainement moins "vierge" en physique que moi (quel joli mot !). Mais je pense que nous allons pouvoir poursuivre cordialement notre échange qui avait si bien commencé. Je suis d'accord qu'il y a encore beaucoup de choses à éclaircir. Mais je trouve assez malhonnête et expéditif de prétendre qu'on peut "conclure" maintenant.

Pour ce qui est des forces latérales oui il y en a, ce sont les forces de pression dont je te parle, il est possible de les calculer... mais est-ce que j'en ai vraiment envie ? Vu que tu campes sur tes positions et que tu ne veux pas admettre que l'éléphant traverserait le mur...

Merci d'avoir répondu à cette question essentielle. Merci d'avoir reconnu l'existence de ces forces latérales. Je campe sur mes positions mais probablement pas autant que tu campes sur les tiennes. Dans l'exemple que tu m'as donné avec l'éléphant, il est évident qu'il traverserait le mur de papier. Reste à savoir dans quelle mesure cet exemple est applicable pour le sujet qui nous intéresse, c'est-à-dire dans quelle mesure les forces en jeu pour la Terre sont proportionnelles à celles en jeu pour l'éléphant.
Il y a tout un tas de situations dans le monde où les forces de gravitation sont contrées par de simples procédés mécaniques : un élément de construction sur une grue, un simple abat-jour, un trapéziste... Je sais bien que les forces induites par les énormes quantités de matière présentes dans le cas qui nous intéresse feraient que les comparer ne serait-ce qu'à l'énergie cinétique d'un éléphant qui court serait ridicule. Mais "mes" forces latérales seraient tout aussi gigantesques. On assisterait à un combat de géant. Tu ne veux pas calculer les deux forces pour savoir laquelle l'emporterait ? Très bien, moi non plus, d'ailleurs j'en serais incapable. Mais dans ce cas, il est impossible de conclure. Il faudrait soumettre le problème à des physiciens compétents. Qui souhaite s'en charger ? 2-smile3 2-smile3 2-smile3 2-smile3 2-smile3 2-smile3 2-smile3
J'ai bien sûr fait de la SVT au lycée et d'ailleurs c'était ma matière préférée avec la philo. Cela ne veut pas dire que je me sente obligé de croire tout ce qu'on enseigne officiellement.

Je reviens sur ce qui t'a vexé si c'est si important pour toi. Dans mon énoncé, il manquait effectivement "On laisse le système évoluer naturellement après avoir percé les trous et on attend une heure avant de lâcher les boulets." Mais j'avais écrit qu'il fallait prendre en compte toutes les forces en jeu, et que les trous n'étaient consolidés d'aucune manière. Enfin, maintenant je crois que la tempête est passée, en tous cas il n'y avait bien évidemment dans mon énoncé aucune malice ni aucune envie d'induire en erreur quiconque. Si tu souhaites continuer à réfléchir à mes boulets, il y aurait la question de savoir ce qui se passerait si on criblait la surface terrestre de mes trous coniques et qu'on tentait d'y lancer des milliards et des milliards de boulets. En tous cas, tu reconnais que le boulet qui va dans le trou conique de 1.000 m de large serait coincé dès le départ, ce qui revient à reconnaître l'existence des forces latérales qu'il nous reste encore à calculer. 2-smile3

La gravité à Paris n'est pas la même qu'un autre point du globe ? Est-ce que tu as bien réfléchi avant de le dire ?

J'ai bien réfléchi. Je suis d'accord que le champ de pesanteur est uniforme sur quasiment toute la surface terrestre. Mais en Z, il serait inférieur, disons qu'il ferait entre 1/100ème et 1/1000ème de moins. En effet, en Z, la quantité de matière à prendre en compte est celle de la totalité de l'écorce moins le vide de l'ouverture (des ouvertures).

Pour ce qui est de ta réponse sur les routes maritimes, terrestres ou aériennes... tu te contredis tout seul. Ton trou fait 1430 km de diamètre, donc si 1° correspond à une centaine de km, alors 3 correspondent à 300 km, à 300 km près et ayant atteint le pôle nord, tu es dans le trou qui fait 1400 km de diamètre... Est-ce que tu te rends compte de la contradiction ???

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Je me rends compte que le Pôle nord (PN) serait situé, si on considère que ce schéma décrit la réalité, à 350 km à gauche de la verticale de A et à 366 km à droite de la verticale de Z. Soit approximativement au milieu des deux verticales. Projeté sur le cercle, cela fait que la surface au PN serait inclinée non pas de 45° mais de 20° à 30°. Je reconnais que c'est déjà beaucoup. Mais rappelons que ce schéma n'est qu'une idée. Si ça se trouve, l'ouverture a la forme d'un demi-ovale debout, de sorte que le PN ne serait pas du tout à l'intérieur de la courbure.

Merci à Yoyo d'avoir fait un copié-collé sur l'histoire du modèle classique de Terre pleine. Il y a d'autres indices que je posterai ici si Yoyo souhaite que nous échangions sur ce sujet. A commencer par l'histoire de l'Amiral Byrd que d'ailleurs j'ai déjà envie de commencer à raconter. Les propos qu'a eus Byrd au retour de son expédition, des propos mystérieux et troublants, laissent songeur. Soit cet homme était fou ou mythomane, soit il a réellement vu des choses grandioses et troublantes. Bien évidemment, s'il avait été fou ou mythomane, on ne lui aurait pas attribué un poste d'amiral, et encore moins la mission d'explorer le Pôle nord. J'ai mis en gras ses propos les plus troublants dans cet extrait de la présentation des "Mondes creux" disponible sur le site d'Anton Parks : http://www.antonparks.com/main.php?page=mondes_creux_2. Les tournures alambiquées et métaphoriques qu'a utilisées Byrd laissent imaginer qu'il voulait transmettre aux populations une vérité grandiose mais cachée, et que ces tournures ont été le seul moyen pour lui de le faire sans être inquiété suite à la censure qui s'imposait à lui et au secret lui avait été ordonné. Y-20

En 1955, il fut donné l'ordre à Byrd de "poursuivre son relevé topographique" au pôle Sud. Avant de partir pour l'Antarctique, en novembre 1955, Richard Byrd tenu par le secret militaire, dit tout de même à la presse : " C'est la plus importante expédition de l'histoire mondiale…". Le 5 février 1956, de nombreux journaux ont relaté le communiqué fait quelques jours auparavant de la base de Little America : "Le 13 janvier, des membres d'une expédition américaine ont entrepris un vol de 2700 miles (4320 km), de leur base de Mc Curdo Sound, qui se trouve à 400 miles (640 km) à l'ouest du pôle Sud. Ils ont pénétré dans un territoire étendu de 2300 miles (3680 km) au-delà du pôle". Comme le fait si bien remarquer Maclellan dans son "The Hollow Earth Enigma", un rapide regard sur une carte de l'Antarctique permet tout de suite de relever l'énormité du communiqué. En effet, il est totalement impossible de traverser une distance de 2300 miles (3680 km), dans n'importe quelle direction que ce soit, sans se retrouver les pieds dans la mer, à moins de rentrer dans la Terre ! A son retour du pôle Sud, le 13 mars, Byrd ne pouvant parler librement, fit le communiqué suivant à la presse : "L'expédition actuelle a ouvert de nouveaux territoires, ce continent merveilleux dans le ciel, le pays du secret éternel". Y-13

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Quelques semaines avant de mourir, Richard Byrd a écrit les lignes suivantes dans son journal personnel, daté du 24 décembre 1956 : "Ces dernières années depuis 1947, n'ont pas été agréables. J'écris maintenant pour la dernière fois dans ce singulier journal. Pour le clôturer, je dois indiquer que durant toutes ces années j'ai fidèlement tenu cette affaire en secret, comme cela me l'a été ordonné. Ceci à l'encontre totale de mes valeurs morales. Maintenant, je sens venir sur moi la longue nuit, mais ce secret ne mourra pas avec moi, la vérité triomphera comme toujours. C'est le seul espoir pour toute l'humanité. Je l'ai vu et cela a stimulé et libéré mon esprit. J'ai fait mon devoir envers l'ensemble de la monstrueuse industrie militaire. La longue nuit de l'Arctique prend fin maintenant, la lueur du soleil de la vérité brillera une nouvelle fois et ceux qui inspirent les ténèbres tomberont dans leur envol. Ceux, pour qui j'ai vu le pays derrière les pôles, le centre du grand inconnu". Admiral Richard E. Byrd. United States Navy.

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 #17668  par Rayon de soleil
 
Incroyable ! Ce que je croyais être une zone sous contrôle étasunien est en fait une zone non revendiquée ! Malice ou complicité, elle comprend une "terre Marie Byrd" et une "base" Byrd (ou une prétendue base là où il y a en fait une ouverture polaire) !!! Libre à chacun d'imaginer ce que tout ça peut bien vouloir dire... Y-43

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J'ai également trouvé cela au sujet de "l’audace des Russes, qui, à l’été dernier, ont planté leur drapeau dans les profondeurs de l’Arctique, symbole de leur détermination à s’approprier ce territoire dont l’appartenance reste floue."
En plus de la Russie, il faut savoir que l’Arctique est aussi bordé par le Canada, les États-Unis, le Danemark et la Norvège. Ces pays désirent tous tirer profit des ressources de cette région (qui, selon les estimations, renferme entre 10% et 25% des réserves terrestres totales en hydrocarbures) et en revendiquent la propriété, d’où la course folle pour établir les frontières. "


http://baliz-geospatial.com/images/medi ... ue_500.jpg

Cette carte montre encore une fois une zone non revendiquée ("unclaimed") et la zone en rouge est convoitée par les Russes. Espérons pour eux qu'ils ne tombent pas dans le trou ! Y-5
 #17730  par Rayon de soleil
 
Yoyo, ton argument avec les boules d'eau en apesanteur ne me convainc pas. Y-43 La sphéricité est commune aux deux objets (la boule d'eau et la Terre), mais leurs tailles sont très différentes, et la Terre n'est pas formée que d'eau. 2-no2 On sait qu'une goutte d'eau sur une surface plane prend la forme d'une demi-boule, car la gravité ne fait pas le poids par rapport aux frottements. Le rapport volume/surface serait dix millions de fois supérieur pour la Terre. La Terre se serait formée, d'après le modèle de l'univers magnétique/électrique, autour d'un ganglion magnétique en des millions d'années. Ce temps énorme et le ganglion magnétique n'existent pas dans le cas de la boule d'eau. Pour moi, ton argument revient à dire que parce que les boules de pétanque et de billard sont pleines, les ballons de foot et de basket le sont aussi. Y-21 Je pourrais aussi te parler des bulles de savon, qui sont stables, même si c'est pendant un temps relativement court. Ce serait dommage que tu te cantonnes à ce seul argument en fermant les yeux devant tant d'autres indices. En voici une liste non exhaustive au sujet des ouvertures polaires, qui mérite le détour. On la trouve sur le site d'Anton Parks déjà mentionné plus haut : http://www.antonparks.com/main.php?page=mondes_creux . Y-37

De 1860 à 1862, le journaliste américain Charles Hall vécut parmi les Inuits. A la suite de ses expériences dans le Grand Nord, il a écrit : "Il (le Grand Nord) est plus chaud que prévu et ne connaît ni la neige ni les glaces…".

En 1869, Isaac-Israel Hayes fit un voyage au Groenland pour explorer les territoires d'Ellesmere et de Grinnel. IL a écrit dans son journal : "78°17 de latitude Nord. J'ai vu un papillon jaune et, qui le croirait, un moustique, ainsi que dix mites, trois araignées, deux abeilles et deux mouches". On s'en doute, tous ces insectes vivent normalement beaucoup plus au sud, à au moins un millier de kilomètres plus bas.

Les légendes des Esquimaux sont souvent en rapport avec le pôle Nord et l'intérieur de la Terre. Lorsque l'on demande à un Esquimau d'où viennent ses ancêtres, il pointe vers le nord. Les traditions orales des Esquimaux décrivent un pays majestueux baigné d'une perpétuelle lumière, un pays sans nuit. Ces traditions précisent que ce pays a un climat chaud avec des lacs qui ne gèlent jamais. Des animaux tropicaux y vivent ainsi que des oiseaux multicolores. C'est le pays de l'éternelle jeunesse où les gens vivent heureux et ne meurent jamais. Paul-Émile Victor, dans son récit "Banquise", nous a rapporté une chanson des Esquimaux, chantée à la veillée : "Ils sont grands, ils sont terribles, les hommes de l'intérieur…".

L'explorateur américain, le Docteur E. Kane, qui explora le pôle Nord entre 1833 et 1855 a écrit à l'époque : "Il y a des indices qui montrent clairement qu'il doit y avoir un océan dans le Nord, les brumes et les brouillards que nous avons vus souvent en hiver nous le confirment".

Le commandant Robert Mc Clure a trouvé en Terre de Bank des troncs d'arbres charriés par les glaciers provenant du nord.

Fridtjof Nansen (1861-1930), fut l'explorateur qui passa sans doute le plus de temps dans le Nord à cette époque, il a écrit : "Devant nous, toujours ce même ciel sombre, qui annonce la pleine mer. Chez nous, en Norvège, personne ne croirait que nous voguons en pleine mer vers le pôle…". Dans son journal du 3 août 1894, il a écrit : "Nous avons trouvé des traces de renards. Le climat est très doux, presque trop chaud pour dormir… Nous nous sentions comme chez nous".

La migration de nombreux oiseaux se dirigeant systématiquement chaque année vers le nord, passant l'hiver on ne sait où et redescendant vers le sud à la saison chaude n'a jamais été expliquée.

Dépassé le 83ème parallèle nord, il n'y a plus d'iceberg, la mer est calme, recouverte d'eau douce et le climat est étrangement doux.

Quelques explorateurs ont découvert, à certains endroits, de la neige multicolore. Des échantillons ont été prélevés et on a découvert que ces couleurs étaient dues à du pollen de fleurs… des fleurs de type inconnu.


Je mentionne rapidement un article fort intéressant paru dans le dernier numéro de "Science & Vie" (mai 2012) titrant "Alerte à la pénurie". Il nous informe de l'invention par deux informaticiens français d'un logiciel permettant d'examiner des photos numériques pour déterminer avec certitude si elles sont authentiques ou si elles ont été truquées (photomontage). Le lecteur qui aura suivi le débat que j'ai eu avec Mimata sur les photos des pôles de la Terre et des planètes de notre système stelloplanétaire comprendra l'enjeu. Il s'agit ni plus ni moins de déterminer lesquelles, parmi les photos officielles de la NASA et celles montrant des ouvertures, sont authentiques et lesquelles sont truquées. Cela nous permettra enfin de trancher, et il va de soi que si les photos d'ouvertures se révèlent être truquées quand les photos officielles seraient authentiques, cela m'obligera d'admettre que je m'étais trompé et qu'effectivement, la profusion de textes, d'explications et d'images relatives à la Terre creuse n'est qu'une vaste supercherie bien orchestrée. 0-icon_cheesygrin

Je fais également ma propre contre-enquête et il est étonnant que personne ne m'ait fait remarquer que l'éventuelle ouverture polaire nord se trouverait sous la glace, puisque l'extension minimale de la banquise (en été) serait, d'après "l'Atlas des Pôles" (2007), de 750 km environ sur le méridien 90° E et de 1 250 km environ sur le méridien 150° E. Y-16
 #17733  par Rayon de soleil
 
La pression ne dépend pas de la solidité des matériaux en jeu. Tu confonds compressibilité et pression ce qui n'a rien à voir. Tu peux mettre n'importe quel matériau à 1 mètre de profondeur, ce matériau subira les mêmes pressions (1 bar en raison de la colonne d'eau au dessus et 1 bar dû à la pression atmosphérique, ce qui fait 2 bars).
Après les effets de la pression sur ce matériau dépendront du matériau, mais là je parle de pression.

Nous ne nous comprenons pas. Je ne parle pas du cas où l'on plonge un matériau à un mètre de profondeur. Je comprends ce que tu expliques, mais je te parle d'autre chose. Je parle d'une épaisseur de matériau solide et de la pression qui règne dans ce matériau solide à cause de lui-même (du fait de son épaisseur).

Densité et pression
Tu ne m'a pas répondu pour la densité des roches. Le calcul pour la pression, je te laisse le faire c'est simple, c'est le poids des roches qui sont au dessus. Donc à 2800 km de profondeur... je te laisse faire le calcul.

Comment peut-on connaître la densité des roches ? La densité moyenne de la Terre est calculée à partir de sa masse supposée. Mais on ne peut parler des masses des astres que comparativement. Par exemple, en disant que la Terre est tant de fois plus massive que la Lune, et tant de fois moins que le Soleil. Y-13
 #17734  par bongo
 
Pour répondre à ton MP.
J'ai donné un argument sur l'absurdité de ce que raconte JF : le faux témoignage du faux capitaine qui est entré dans la terre qui ne s'est aperçu de rien alors qu'il aurait dû être en apesanteur.

Ca c'est en utilisant le théorème de Gauss.

Sans avoir de connaissance physique, en ayant juste un peu de jugeote, quelqu'un qui entre dans la terre ne verrait plus le ciel.

Un seul contre argument suffit pour réfuter toute sa thèse, pourquoi s'amuser à prendre un par un chaque ineptie...

Je refuse de passer plus de temps à réfuter une hypothèse absurde, j'ai autre chose à faire de mon temps. Si j'ai du temps à perdre... pourquoi pas, mais je pense que je suis plus utile sur d'autres sujets que sur celui-ci qui n'intéresse manifestement personne.
 #17743  par Rayon de soleil
 
Libre à toi, Bongo, de préférer consacrer ton temps à des sujets qui ont ta préférence. Le temps, un bien commun, une ressource naturelle disponible en quantité infinie...

Je ne peux pas ne pas répliquer en lisant "faux capitaine" à propos de l'Amiral Richard E. Byrd. Il n'est ni faux, ni capitaine. Excusez-moi pour mon souci de précision, mais wikipédia confirme que dans la marine, le terme "capitaine" est utilisé pour une personne plutôt en bas de l'échelle hiérarchique, contrairement au même terme utilisé dans l'armée de l'air et de terre. Son emploi pour l'Amiral R. E. Byrd serait donc péjoratif. Ce qui était sans doute ton souhait, Bongo.

Un amiral est un officier général de rang élevé dans la plupart des marines militaires. La fonction traditionnelle d'un officier général de marine est d'assurer le commandement d'une force navale ou maritime, ou d'un groupe aéronaval (ou encore d'une escadre ou d'une flotte, avant que ces termes ne tombent en désuétude). On nomme « navire amiral », le bâtiment où l'amiral a hissé sa marque de commandement et à partir duquel il exerce son autorité sur la force navale.

(wikipédia)

Et bien entendu, il n'est pas "faux", puisque comme Jésus, il a réellement existé. Pour Jésus, la question est de savoir s'il a fait des miracles et s'il a ressuscité, pas s'il a existé. N'importe quel historien te dira qu'il a réellement existé. Pour Byrd, la question n'est pas de savoir s'il a existé mais de savoir s'il est allé à l'intérieur de la Terre ou pas. N'importe quel dictionnaire nous apprend que R. E. Byrd (1888-1957) a survolé le pôle Nord en 1926 et le pôle Sud en 1929. Puis il a exploré le continent Antarctique dans les années 1930 et 1940. Bongo, tu aurais pu avoir l'élégance de me répondre que les dictionnaires et encyclopédies ne mentionnent pas la Terre creuse à l'entrée "Byrd", donc qu'il faut vérifier, d'une part si Byrd a bien tenu les propos et écrit dans son journal les mots que j'ai retranscris, d'autre part si on peut interpréter ces propos comme révélant l'existence d'une creusité terrestre.
Cela pourrait être le point de départ d'un débat intelligent. D'ailleurs, je veux bien débattre de cela avec quiconque a l'ouverture d'esprit nécessaire. Mais non, Bongo, tu ne prends même pas la peine de vérifier. Et je me sens d'humeur très triste aujourd'hui. Heureusement que je fais preuve d'une patience sans limites.

Allez, il est temps de réhabiliter le pauvre Amiral Byrd. Voyons ce qu'en dit wikipédia :

Entré à l'Académie Navale en 1912, il apprend rapidement à piloter et se passionne pour les moyens de navigation maritimes appliqués à l'aéronautique. Il est chargé par l'US Navy de mettre au point la traversée aérienne transatlantique en 1919.

Le 9 mai 1926 il tente le survol du pôle Nord avec le Fokker F-VIIa/3m baptisé "Josephine Ford", quelques jours avant le survol du pôle par Amundsen avec le dirigeable "Norge". Le 29 juin 1927 il réalise sur un Fokker F-VIIa/3m baptisé "America" un vol transatlantique de New York à Ver-sur-Mer.

C'est en 1928 qu'il lance sa première expédition dans l'Antarctique avec deux navires et trois avions spécialement équipés. Un équipement radio permit le suivi mondial de l'expédition. Durant l'été 1928 un camp de base fut construit sur la grand barrière de Ross. Ce camp de base fut dénommé Ver sur Mer, en souvenir de l'accueil qu'il avait reçu lors de son amerrissage pour sa traversée de l'Atlantique de juin 1927. Le 29 novembre 1929, Byrd tente le survol du Pôle Sud qu'il réussit après un vol périlleux de 18 heures à basse altitude. Il utilise alors un Ford Trimotor baptisé "Floyd Bennett"

Byrd lance encore trois expéditions en Antarctique :

en 1933-1935 : à cause du mauvais temps cette expédition faillit lui être fatale, car confiné dans un igloo, il fut près de l'asphyxie par monoxyde de carbone. C'est la radio qui le sauva et qui permit son rapatriement. Cette expédition disposait de trois Citroën-Kégresse prêtées par André Citroën et qui résistèrent tant bien que mal à des froids de -70 °C1.
en 1939-1941
en 1946-1947, opération Highjump qui fut la plus importante en Antarctique.

En 1955, il commande l'expédition qui établit la base américaine permanente McMurdo en bord de mer de Ross.


Tu imagines que l'Amiral Byrd aurait été en apesanteur. Je ne le crois pas. Encore une fois, il ne faut pas aller trop vite. Nous n'en sommes pas encore à un tel niveau de compréhension. Il y a avant cela bien des choses à éclaircir. 0-icon_rolleyes

Au sujet du ciel à l'intérieur de la Terre... eh bien, encore une fois, figure-toi que je m'étais déjà posé la question. Etonnant, n'est-ce pas, pour quelqu'un qui manque de discernement ? Il y a un passage étonnant, dans le journal de bord de Byrd, où il écrit que "le paysage semble plus haut que la normale, si je puis m'exprimer ainsi". Une fois à l'intérieur de la terre (mon point F), que voit-il en levant la tête ? Au centre du ciel... un soleil. Mais oui, le Soleil central de la Terre. Non, non, c'est bon, pas la peine de te précipiter en cliquant sur "répondre" pour me dire que je suis complètement cinglé, ça va, je le sais, merci. 0-icon_cheesygrin En fait, je ne fais que retransmettre ce que j'ai lu sur de nombreux sites. Et le titre de l'ouvrage qui relate le voyage de Jens et Olaf Jansen est "The Smoky God" : cela désigne cette petite étoile interne. Rappelons aussi que les Inuits parlent des hommes de l'intérieur de la Terre, le pays de la jeunesse éternelle où il fait jour tout le temps. Y-43

Bon. Passons. Et à côté de ce soleil ? Qui par ailleurs éclairerait toute la surface interne... Si la creusité terrestre était composée de vide, Byrd aurait logiquement pu voir les paysages ou du moins la surface interne, en face, à plus de 6 000 km de là. Tout comme on voit très nettement la Lune, même en plein jour, car la lumière qui nous parvient d'elle traverse principalement... du vide. Bien. Mais la creusité terrestre est censée être intégralement composée de gaz, autrement dit d'une atmosphère interne. C'est ce que dit le modèle de Terre creuse de M. Fortier ainsi que les nombreux sites sur le sujet. Donc la lumière venant d'en face, et provenant du Soleil central, ne traverse pas une cinquantaine de kilomètres comme c'est le cas à travers l'atmosphère externe que nous connaissons bien, mais des milliers de kilomètres. Pensons aux mirages et à tous les cas de distorsion de la lumière par l'air. Je te trouverais bien prétentieux, Bongo, si tu affirmais pouvoir prédire avec certitude ce qui adviendrait de l'image de la surface interne d'en face dans l'oeil de notre Amiral après qu'elle ait traversé 6 000 km d'atmosphère. Y-19 La couleur bleue de notre ciel, au fait, elle vient d'où ? Ah oui, ça y est, ça me revient. C'est parque que la lumière traverse l'atmosphère, un truc comme ça, non ? 0-icon_rolleyes Et notre Soleil central, il ne diffuserait pas sa lumière à travers l'atmosphère interne, par hasard ? Y-35

Voilà où nous en sommes. Tes questions sont excellentes. Laisse-moi simplement le temps d'y réfléchir et d'y répondre. Ce qui m'attriste, c'est que tu as des bonnes idées et que tu poses de très bonnes questions, mais que tu t'imagines qu'une seule bonne question suffit à faire vaciller toute la théorie et à faire s'effondrer toutes les démonstrations, tous les échanges et toutes les explications qui ont été faits sur ce forum depuis plus d'un an. Y-14 Tout cela manque de déontologie. Y-27
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