Mimata, surtout, ne t'excuse pas de m'avoir pris pour un imbécile au sujet de la force centrifuge, et surtout ne me remercie pas de t'avoir donné l'explication. C'est vrai que ce serait trop t'abaisser. Monsieur l'administrateur ne peut pas se tromper. C'est impossible.
Non mais sans déconner !

tu crois avoir donné un argument contradictoire ?! Tu as sortis deux âneries concernant la formation des planètes...tu crois vraiment que les planètes se forment à partir d'un nuage de matière en rotation très rapide et que la,gravitation disparaît !

mais je ne vais pas en parler ici sinon on va encore dévier de la question. Bref, là encore, renseigne toi.
Et s'il te plaît, ne m'attribue pas prétentions que je n'ai pas revendiqué et que je ne revendique jamais. Ce n'est pas parce que je suis effectivement l'administrateur de ce forum que je prétends donc avoir raison et avoir le dernier mot alors t'es gentil mais tu évite ce genre d'allusions qui te permettent de te faire passer pour une victime d'un abus de pouvoir. Tu demandes de l'honnêteté intellectuelle à tes contradicteurs, applique toi aussi cette exigence.
Comment ça tient sachant que ton hypothèse est basée sur des éléments rocheux solides alors que sous terre la matière en fusion est visqueuse ?
Tu as raison que c'est mieux que nous nous concentrions sur une seule question à la fois. Celle que tu poses est bonne. Mais avant tout, il faudrait savoir à partir de quelle pression la roche entre en fusion. Je suis incapable de te le dire. Mais notre ami Bongo va sûrement pouvoir nous le dire.
Sous terre la matière en fusion est visqueuse...
Hein ? Quoi ? Où ? Dans quel modèle, TP, TC ? A quelle profondeur ?
Tu remets sur la table la question du volcanisme. Il faudrait que tu comprennes que c'est définitivement hors-sujet. La lave est une phénomène superficiel à l'échelle de la Terre. Considère que la lave ne se situe que dans les trente premiers kilomètres sous la surface. OK, c'est bon ?
On s'intéresse aux plus grandes profondeurs ici. Que dit le modèle classique de Terre pleine ? J'ai l'impression de mieux le connaître que toi...
- écorce terrestre solide sur 35 kilomètres
- manteau solide jusqu'à 2 800 km
- noyau externe liquide jusqu'à 5 150 km
- noyau interne solide.
Tu vois bien que la seule zone supposée liquide ou visqueuse dans le modèle TP, c'est le noyau externe.
D'accord je vois, en fait tu n'as rien compris à la structure interne de la Terre et tu ne veux pas essayer de comprendre...et encore une fois tu ne réponds pas a la question et en pose une autre.
La température augmente en moyenne de 1°C tous les 25m de profondeur.
Les différentes couches internes de la Terre sont plus ou moins visqueuses mais en aucun cas solide. Si tu ne comprends même pas ça, c'est sûr que pour le reste qui peut parfois être un peu plus complexe, tu ne risques pas d'avoir une vue suffisamment éclairée des phénomènes en jeu, d'où ton blocage sur une théorie qui date du 18e siècle.
Alors, déjà, un schéma de la structure interne de la Terre :

Et un autre représentant les températures :

On dit bien que :
(1) Croûte continentale solide essentiellement granitique, surmontée par endroits de roches sédimentaires. Elle est plus épaisse que la croûte océanique (de 30 km à 100 km sous les massifs montagneux).
(2) Croûte océanique solide essentiellement composée de roches basaltiques. Relativement fine (environ 5 km). Elle est également appelée SIMA (silicium + magnésium).
(3) Zone de subduction, où une plaque s’enfonce parfois jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres dans le manteau.
(4) Manteau supérieur, qui est moins visqueux (plus « ductile ») que le manteau inférieur car les contraintes physiques qui y règnent le rendent en partie plastique.
(5) Éruptions sur des zones de volcanisme actif. Deux types de volcanismes sont représentés ici, le plus profond des deux est dit « de point chaud ». Il s’agirait de volcans dont le magma proviendrait des profondeurs du manteau proche de la limite avec le noyau liquide.
(6) Manteau inférieur aux propriétés d’un solide élastique aux échelles de temps inférieures à l'année, plastique aux échelles de temps supérieurs au siècle. Le manteau terrestre, inférieur comme supérieur, n’est pas liquide comme on pourrait le croire en regardant les coulées de lave de certaines éruptions volcaniques mais il est moins « rigide » que les autres couches. Néanmoins, très grossièrement, sa viscosité est à celle de la glace d'eau, comme celle qui s'écoule dans les glaciers, ce que la viscosité de la glace est à celle de l'eau. La raison principale de l'état solide des matériaux mantelliques est que, quand on s'enfonce dans le manteau, l'effet de pression, qui maintient l'état solide, augmente plus rapidement que l'effet de température, qui provoque la fusion. En sens inverse, quand les matériaux mantelliques remontent plus vite (et donc se dépressurisent) que ne le permet l'équilibre thermique par diffusion de la chaleur transportée, par exemple par remontée adiabiatique, le matériau peut croiser son point de fusion commençante, et commencer à donner naissance à un magma dit primaire ; ceci se produit à l'aplomb des dorsales à une profondeur d'environ 100 km seulement. Le manteau terrestre total (supérieur + inférieur) représente 84 % du volume terrestre.
(7) Panache de matière plus chaude qui, partant de la limite avec le noyau, fond partiellement en arrivant près de la surface de la Terre et produit le volcanisme de point chaud.
(8) Noyau externe liquide essentiellement composé de fer à 80-85 %, plus environ 10-12 % d'un élément léger non encore déterminé parmi le soufre, l'oxygène et le silicium, et enfin de l'ordre de 5 % de nickel. Sa viscosité est estimée à de 1 à 100 fois celle de l’eau, sa température moyenne atteint 4000°C et sa densité 10. Cette énorme quantité de métal en fusion est brassée par convection, essentiellement de nature thermique (refroidissement séculaire de la planète), et pour une plus faible partie de nature compositionnelle (séparation, démixtion des phases). Ces mouvements interagissent avec les mouvements de la planète, rotation quotidienne principalement, à plus longue échelle de temps, précession du globe terrestre. La nature conductrice du fer permet le développement de courants électriques variables qui donnent naissance à des champs magnétiques, lesquels renforcent ces courants, créant ainsi un effet dynamo, en s’entretenant les uns les autres. Ainsi explique-t-on que le noyau liquide est à l’origine du champ magnétique terrestre. La source d'énergie nécessaire à l'entretien de cette dynamo réside très probablement dans la chaleur latente de cristallisation de la graine.
(9) Noyau interne solide (également appelé « graine ») essentiellement métallique (alliage de fer et de nickel principalement, en proportions environ 80 %-20 %) constitué par cristallisation progressive du noyau externe. La pression, qui est de 3,5 millions de bars (350 GPa), le maintient dans un état solide malgré une température supérieure à 5000 °C et une densité d’environ 13.
Le noyau interne reste un endroit mystérieux, et plusieurs interrogations demeurent :
Il y a également un doute sur le fait que le noyau interne soit réellement solide, car par certains aspects il se comporte comme un liquide, alors que d’autres données confirment qu’il est bien solide.
(10) Cellules de convection du manteau où la matière est en mouvement lent. Le manteau est le siège de courants de convection qui transfèrent la majeure partie de l’énergie calorifique du noyau de la Terre vers la surface. Ces courants provoquent la dérive des continents mais leurs caractéristiques précises (vitesse, amplitude, localisation) sont encore mal connues.
(11) Lithosphère : elle est constituée de la croûte (plaques tectoniques) et d'une partie du manteau supérieur. La limite inférieure de la lithosphère se trouve à une profondeur comprise entre 100 et 200 kilomètres, à la limite où les péridotites approchent de leur point de fusion.
On trouve parfois à la base de la lithosphère (certains géologues l’y incluent) une zone appelée LVZ (pour « Low Velocity Zone ») où on constate une diminution de la vitesse et une atténuation marquée des ondes sismiques P et S. Ce phénomène est dû à la fusion partielle des péridotites qui entraîne une plus grande fluidité. La LVZ n’est généralement pas présente sous les racines des massifs montagneux de la croûte continentale.
(12) Asthénosphère : c’est la zone en dessous de la lithosphère
(13) Discontinuité de Gutenberg : zone de transition manteau / noyau.
(14) Discontinuité de Mohorovicic : zone de transition croûte / manteau (elle est donc incluse dans la lithosphère).
Caractéristiques[modifier]
Si tu veux vraiment avoir des arguments contradictoires, commence par lire ce qui est dit sur la structure interne de la Terre, tu apprendra beaucoup de choses :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Structure_ ... e_la_TerreEn l'occurrence, il est bien dit que les différentes couches sont plus ou moins visqueuses et même la partie que tu considères comme solide n'est en réalité que visqueux, certes, on pourrait croire qu'une viscosité comparable à celle de la glace d'eau en fait un solide mais il n'en est rien. Les glaciers sont mouvants, ils se déplacent et se déforment. Sous Terre c'est pareil, à terme, une telle structure ne peut pas tenir car elle ne peut pas conserver sa forme. Ton principe de clé de voûte et de forces soit disant horizontale...ne marchent pas non plus.
Le volcanisme n'est absolument pas hors sujet ici, il ne se limite pas a quelques kilomètres sous la surface. Si tu crois ça c'est que tu es bien naïf...ou que tu le fais exprès.