martins a écrit :cosmos a écrit: ...Ca implique aussi que la constante de Hubble est constante dans le temps..
C 'est a dire ?
Oui c'est un point curieux, les chercheurs ont essayer d'appliquer des modèles cosmologiques sur les données des supernovae en se basant sur une formule de la luminosity distance qui sort d'un livre des années 70 (NB: ils l'on dérivé à partir de la dilatation du temps observée pour les supernovae). Alors comme ca ne jouait pas ils ont postulé que l'expansion de l'Univers s'accélère au cours du temps, et ont proposés une forme d'énergie sombre pour expliquer le phénomène.
En corrigeant l'équation de la luminosity distance pour avoir une peculiar velocity toujours égale à la célérité j'obtiens un tout autre résultat: la constante de Hubble doit être constante au cours du temps pour que le modèle s'accorde aux données des supernovae. Dans la figure 1 de mon article si on prend le modèle de Friedmann avec une constante de Hubble qui augmente dans le passé la courbe obtenue dévie de la ligne droite que l'on devrait obtenir.
Comment interpréter une constante de Hubble qui ne varie pas dans le temps? C'est l'une des conditions du steady state théorie qui stipule qu'il y a création de matière de sorte que la densité de l'Univers reste constante. L'autre condition est que la densité de matière dans l'Univers est constante au cours du temps selon le "perfect cosmological principle".
Dans mon autre article sur la propagation de la lumière dans un Univers en expansion, j'obtiens que le redshift tend vers l'infini à l'horizon de l'Univers visible lorsque la constante de Hubble ne varie pas avec le temps, alors que avec le modèle de Friedmann ou la densité de matière augmente dans le passé donne un horizon de l'Univers visible trop court..
Il y a aussi ce problème dans la dérivation de la formule standard de la luminosity distance:
http://forum.planete-astronomie.com/vie ... php?t=3399