Et bonjour les amis !
Un petit mot pour relancer un sujet lancé en 2010.
J'étais hier à la "Fête des étoiles" à Marignac-en-Diois (à 5 km de chez moi, c'est cool). Ah ! Les pieds nus dans l'herbe, ça vous fait circuler vos énergies cosmo-telluriques !
Je retranscris ici l'essentiel d'une courte discussion que j'ai eue avec Philippe Sorel, qui a dirigé la Société Astronomique de France pendant neuf ans.
RDS : "Une simple question : les aurores boréales, ça monte ou ça descend ?
Philippe Sorel : Ni l'un ni l'autre, c'est simplement de la matière ionisée.
- Comment expliquer que les orbites des planètes ne se modifient pas sur le long terme ? Pourquoi ne finissent-elles pas par s'éloigner ou se rapprocher de leur étoile ?
- Elles se modifient continuellement. Mais il existe un phénomène de résonance qui lie les planètes entre elles. Par exemple, Saturne et Jupiter ont des rotations corrélées entre elles par ce phénomène de résonance. C'est aussi par la résonance qu'on explique que les astéroïdes se concentrent dans la fameuse ceinture d'astéroïdes, ou dans le nuage de Oort, et que des planètes migrent, c'est-à-dire changent carrément de place, dans d'autres systèmes stello-planétaires.
- Est-ce vrai qu'il y a de longs jets de matière ionisée dans l'axe Z du Soleil et des étoiles ?
- Oui. On les appelle des "plumes".
- Une dernière question concernant la gravitation. Est-ce qu'on sait exactement quelle est la nature de la gravitation ? Est-ce que la science a vraiment compris ce que c'est ?
- C'est très probablement le boson de Higgs qui l'explique. On en est sûr à 99,9999 %.
- Il y a de l'antimatière dans l'Univers, presque autant que de matière, je crois. Ne pourrait-il pas y avoir de l'antigravitation, tout comme il y a de l'antimatière ?
- Effectivement, il pourrait y avoir de l'antigravitation, tout comme il y a de l'antimatière. Mais jusqu'à présent, on n'en a pas détecté.
- Ah bon. [Silence méditatif]
- Voilà.
- Merci.
La discussion s'est arrêtée là, parce le moment était apparemment venu pour M. Sorel d'aller manger ses chipolatas. Après avoir admiré la lumière rouge sur les falaises de Glandasse, et le vidéoprojecteur manquant d'électricité, les astronomes amateurs ont pu repérer les constellations. J'ai ainsi pu repérer définitivement le Sagittaire et le Scorpion (que je voyais comme un oiseau), situer approximativement la Galaxie d'Andromède et voir à quel point le Sagittaire ressemble à une théière - c'est ainsi que le nomme les Chinois.
Allez, je vous raconte une petite histoire. J'aime bien les histoires. J'espère qu'elle ne masquera pas ma vive sympathie pour les astronomes. J'aime les astronomes car ils s'émerveillent de la Vie et de l'Univers. Ils ne cherchent pas à les détruire comme les militaires.
C'est un enfant et un astronome à qui on présente un table sur laquelle il y a trois boîtes. On leur dit qu'il y a peut-être des bagues sur la table. L'astronome s'assoit devant la table et dit : "Jusqu'à présent, je ne détecte pas de bagues." L'enfant ouvre les boîtes, trouve une bague d'or et de diamant dans chacune d'elle, les prends et part avec.
Tout ça pour vous poser une simple question. Supposons qu'il existe de l'antigravitation non pas dans les confins de la Galaxie ou à des distances astronomiques dans l'Univers, mais tout simplement cachée... à l'intérieur des astres - étoiles et planètes. Les instruments de mesure ou de détection des astrophysiciens ne seraient-ils pas dans l'impossibilité de la détecter, à cause de la matière de l'astre qui s'interposerait ? On peut observer le centre galactique dans l'infrarouge, n'est-ce pas ? Mais comment peut-on détecter de l'antigravitation ? Ce n'est pas une onde électromagnétique...
La question de l'antigravitation me fait inévitablement penser à la discussion que j'ai eue au téléphone avec Mimata en mars dernier. Excuse-moi, Mimata, si je résume notre échange à cette simple phrase que tu as dite, mais elle me plaît tellement que je n'arrive pas à m'empêcher de la retranscrire ici : "Si ça se trouve, on se plante tous complètement, et c'est toi qui a raison"
Pour ce qui est de la résonance, je suis assez surpris (et content) d'entendre l'ex-directeur de la SAF utiliser ce terme. Mais il évoque un phénomène acoustique, ou des vibrations. De quelle nature sont ces vibrations ? Dans quel milieu ont-elles lieu ? Ça me paraît assez mystique pour l'instant.
Un petit mot pour relancer un sujet lancé en 2010.
J'étais hier à la "Fête des étoiles" à Marignac-en-Diois (à 5 km de chez moi, c'est cool). Ah ! Les pieds nus dans l'herbe, ça vous fait circuler vos énergies cosmo-telluriques !
Je retranscris ici l'essentiel d'une courte discussion que j'ai eue avec Philippe Sorel, qui a dirigé la Société Astronomique de France pendant neuf ans.
RDS : "Une simple question : les aurores boréales, ça monte ou ça descend ?
Philippe Sorel : Ni l'un ni l'autre, c'est simplement de la matière ionisée.
- Comment expliquer que les orbites des planètes ne se modifient pas sur le long terme ? Pourquoi ne finissent-elles pas par s'éloigner ou se rapprocher de leur étoile ?
- Elles se modifient continuellement. Mais il existe un phénomène de résonance qui lie les planètes entre elles. Par exemple, Saturne et Jupiter ont des rotations corrélées entre elles par ce phénomène de résonance. C'est aussi par la résonance qu'on explique que les astéroïdes se concentrent dans la fameuse ceinture d'astéroïdes, ou dans le nuage de Oort, et que des planètes migrent, c'est-à-dire changent carrément de place, dans d'autres systèmes stello-planétaires.
- Est-ce vrai qu'il y a de longs jets de matière ionisée dans l'axe Z du Soleil et des étoiles ?
- Oui. On les appelle des "plumes".
- Une dernière question concernant la gravitation. Est-ce qu'on sait exactement quelle est la nature de la gravitation ? Est-ce que la science a vraiment compris ce que c'est ?
- C'est très probablement le boson de Higgs qui l'explique. On en est sûr à 99,9999 %.
- Il y a de l'antimatière dans l'Univers, presque autant que de matière, je crois. Ne pourrait-il pas y avoir de l'antigravitation, tout comme il y a de l'antimatière ?
- Effectivement, il pourrait y avoir de l'antigravitation, tout comme il y a de l'antimatière. Mais jusqu'à présent, on n'en a pas détecté.
- Ah bon. [Silence méditatif]
- Voilà.
- Merci.
La discussion s'est arrêtée là, parce le moment était apparemment venu pour M. Sorel d'aller manger ses chipolatas. Après avoir admiré la lumière rouge sur les falaises de Glandasse, et le vidéoprojecteur manquant d'électricité, les astronomes amateurs ont pu repérer les constellations. J'ai ainsi pu repérer définitivement le Sagittaire et le Scorpion (que je voyais comme un oiseau), situer approximativement la Galaxie d'Andromède et voir à quel point le Sagittaire ressemble à une théière - c'est ainsi que le nomme les Chinois.
Allez, je vous raconte une petite histoire. J'aime bien les histoires. J'espère qu'elle ne masquera pas ma vive sympathie pour les astronomes. J'aime les astronomes car ils s'émerveillent de la Vie et de l'Univers. Ils ne cherchent pas à les détruire comme les militaires.
C'est un enfant et un astronome à qui on présente un table sur laquelle il y a trois boîtes. On leur dit qu'il y a peut-être des bagues sur la table. L'astronome s'assoit devant la table et dit : "Jusqu'à présent, je ne détecte pas de bagues." L'enfant ouvre les boîtes, trouve une bague d'or et de diamant dans chacune d'elle, les prends et part avec.
Tout ça pour vous poser une simple question. Supposons qu'il existe de l'antigravitation non pas dans les confins de la Galaxie ou à des distances astronomiques dans l'Univers, mais tout simplement cachée... à l'intérieur des astres - étoiles et planètes. Les instruments de mesure ou de détection des astrophysiciens ne seraient-ils pas dans l'impossibilité de la détecter, à cause de la matière de l'astre qui s'interposerait ? On peut observer le centre galactique dans l'infrarouge, n'est-ce pas ? Mais comment peut-on détecter de l'antigravitation ? Ce n'est pas une onde électromagnétique...
La question de l'antigravitation me fait inévitablement penser à la discussion que j'ai eue au téléphone avec Mimata en mars dernier. Excuse-moi, Mimata, si je résume notre échange à cette simple phrase que tu as dite, mais elle me plaît tellement que je n'arrive pas à m'empêcher de la retranscrire ici : "Si ça se trouve, on se plante tous complètement, et c'est toi qui a raison"
Pour ce qui est de la résonance, je suis assez surpris (et content) d'entendre l'ex-directeur de la SAF utiliser ce terme. Mais il évoque un phénomène acoustique, ou des vibrations. De quelle nature sont ces vibrations ? Dans quel milieu ont-elles lieu ? Ça me paraît assez mystique pour l'instant.
Les messages écrits ne sont pas des paroles. Ce sont des possibilités de paroles. Les paroles seules ont le pouvoir de décrire, de transformer et de redéfinir la réalité.