Salut.
Apparemment, un article du magazine "l'Astronomie" du mois de Juin, qui présente les premiers résultats officiels de la sonde Messenger, confirme les données concernant la structure interne que tu présentes plus haut (couche solide de sulfure de fer). Par contre, il semble qu'il y ait moins de fer que pressenti dans le noyau solide. De plus, il semble aussi qu'une plus grande part que prévue soit encore liquide. Hélas, ils ne donnent pas de proportions ou de données concernant le diamètre exact.
Ils résument comme suit : croute pauvre en fer mais riche en volatils (soufre, sodium) - manteau silicaté - noyau externe solide de sulfure de fer - noyau liquide plus profond - et (peut-être précisent-ils) un noyau solide.
Conclusions principales de la mission : l'intérieur de Mercure serait donc beaucoup plus inhomogène que prévu et sa surface beaucoup plus façonnée par le volcanisme (post bombardement massif il y à 3.7 milliards d'années) qu'envisagé de prime abord avec Mariner 10.
NB, l'hypothèse d'un impact géant pour expliquer la forte densité de Mercure semble s'éloigner au profit d'une accrétion du disque protoplanétaire riche en météorites chondrites.
Lien du site officiel (en anglais, j'ai pas tout saisi...
) :
http://messenger.jhuapl.edu/Vivement Bepicolombo !!