Les midi-chloriens ou midi-chlorelles sont des micro-organismes appartenant à l'univers de Star Wars. Présents dans tous les êtres vivants, ils déterminent la réceptivité de l'individu à la Force et donc sa capacité à devenir un Jedi.
Mouais, d'accord. On se file un rencard en chair et en os, Bongo ? Je suis
Jedi de la septième génération. Je sens la Force qui circule en moi depuis des incarnations immémoriales. Grâce à mes midi-chloriens, je déterminerai si tu es capable de devenir un vrai
Jedi capable d'affronter les Petits Gris, les Reptiliens, les Dracos et les faux Annunakis tout en t'alliant à la Confédération Intergalactique
via les Vénusiens dans l'esprit de la Fraternité Blanche universelle.
Bien. Trêve de plaisanteries. Que tu aimes
Star Wars, c'est très bien. D'ailleurs, sais-tu que Gorge Lucas a raconté un jour à un journaliste qu'il n'a pu concevoir tout cet univers que parce qu'il en avait rêvé à maintes et maintes reprises, et que d'après lui tout cet univers s'inspire d'une vraie réalité galactique, une réalité à laquelle son âme aurait eu accès par les rêves, justement ?
Bongo, Edji, vous esquivez le sujet par la dérision, avec une connivence amusée qui me laisse de marbre. Je veux bien rigoler avec vous, mais vos esprit rationnels ne peuvent pas faire l'économie d'une approche rigoureuse, rationnelle, hypothético-déductive, analytique de toutes les hypothèses possibles.
En lançant le sujet de "l'éther", je savais que c'était risqué
. Mais je me lance avec joie et sérénité
dans ce défi que je me lance à moi-même. Comme tu le dis souvent, Bongo, je suis "de bonne foi". Je me pose réellement les questions que je me pose. Faites donc preuve du minimum syndical de courtoisie, de pédagogie et de psychologie de comptoir.
Je reviens à la façon dont j'ai présenté mon questionnement :
Une remarque importante maintenant que vous avez parcouru ce texte, au sujet de l'éther. Ce simple mot fera bondir inévitablement nombre d'entre vous, et votre sang ne fera qu'un tour avant que vous ne cliquiez précipitamment sur "Répondre".
Du calme...
Je connais cette expérimentation qui a mesuré que la Terre ne se déplaçait dans aucun milieu qu'on pourrait nommer "éther".
Tout d'abord, si vous avez bien lu, et tout lu, vous comprendrez que l'auteur considère que TOUTE la matière de l'Univers, y compris la Terre donc, est formé de substance éthérique sous une de ses nombreuses formes.
Enfin, je pense que cette difficulté peut être écartée en considérant que l'éther entourant la Terre, bien qu'extrêmement ténu et dans un état certainement extrêmement moins dense que les "atomes" qui constituent notre planète, se déplace avec la Terre dans l'espace, à la même vitesse. Et oui, pourquoi ne pas imaginer que chaque planète du Système solaire entraîne avec elle, à la vitesse qui lui est propre, une portion d'un éther ténu, léger, ... éthérique ?
Y'a quelqu'un qui pourrait me dire s'il a compris mon image, comment je me représente les choses ? Et qui pourrait me fournir un bon contre-argument en bonne et due forme, qui invaliderait ladite représentation ?
Attendez, une autre image pour illustrer mon propos. Imaginez un canal avec un petit bateau-jouet propulsé par un moteur dans le sens du courant. Le jouet va plus vite que le courant, on est d'accord ? Maintenant, mettons le jouet, moteur arrêté, dans une grande bassine, et propulsons avec nos mains cette bassine. On est d'accord que le mouvement du jouet par rapport à l'eau de la bassine sera
pratiquement nul, mais que l'eau de la bassine, elle, sera en mouvement par rapport à l'eau du canal. Et pourtant, il s'agira d'une seule et même substance : de l'eau.
De même, je m'imagine que la Terre (le jouet) n'a pas de mouvement relatif par rapport à l'éther (l'eau) qui l'entoure immédiatement, mais que cet éther environnant la Terre a bien un mouvement relatif, quant à lui, par rapport à l'éther du reste du système solaire.
Voilà. Je voulais être sûr de bien m'être fait comprendre et m'assurer que vous voyez le lien entre cette image et l'expérience communément invoquée pour invalider la théorie de l'éther.
Bon, finalement, l'article "éther" de wikipédia, que je parcours aujourd'hui, nous permet d'avoir une position assez... relative, pour ne pas dire relativiste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ther_%28physique%29On y lit dans le résumé initial que "l'apparition de la relativité restreinte mit un terme à tous ces travaux" MAIS quand même, on a "relégué les questions [gênantes... ndm - note de moi] sur l'éther à des considérations générales notamment au sujet des fluctuations du vide quantique".
Le vide quantique ? Ah, oui, d'accord : un petit tiroir pratique dans lequel ranger quelques "nombreux effets" (indésirables...) prévue par la mécanique quantique. Toujours là pour nous sauver celle-là.
Pour le physicien, le vide a toujours été une notion extrêmement difficile à définir. La physique quantique, en particulier, vient compliquer la définition du vide. Il est possible de considérer qu'un système dans le vide est isolé, c’est-à-dire non perturbé par une force extérieure. Néanmoins la mécanique quantique prévoit de nombreux effets apparaissant dans le vide, on parle alors de vide quantique.
Bon, mais je vous laisse découvrir, au sein même de l'article de wikipadia, le plus passionnant :
1916 : Einstein admet l'existence d'une certaine forme d'éther
Cependant, cette position se modifie à partir de 1916, sous l'influence conjuguée d'une correspondance avec Lorentz, et de polémiques avec le physicien allemand Philipp Lenard. En juin 1916, Lorentz envoie une longue lettre à Einstein11 dans laquelle il le félicite pour la découverte de la théorie de la relativité générale, pour laquelle il montre un grand enthousiasme, et tente de lui montrer que cette théorie peut être réconciliée avec le concept d'éther stationnaireKo 5.
Einstein retourne rapidement une réponse très détaillée aux arguments de Lorentz12 dans laquelle, pour la première fois, il reconnaît la possibilité d'introduire un nouveau concept d'éther. Toutefois, il rejette énergiquement le caractère stationnaire de l'éther défendu par Lorentz, c'est-à-dire la conception d'un médium rigide qui possède son propre référentiel dans lequel il est au repos, car cela est contraire au principe de relativité. En revanche, il admet la possibilité d'un éther qui ne serait pas un médium doté d'un état de mouvement et donc qui ne violerait pas le principe de relativité. Ce « nouvel éther » serait doté d'un état qui déterminerait le mouvement des objets physiques, dont le comportement métrique serait décrit par le tenseur g_{ij}Ko 6. Mais Einstein ne juge pas ces idées suffisamment matures et ne publie rien concernant ce « nouvel éther » pendant plus de deux ans.
En juillet 1917, Lenard publie un article Principe de relativité, Éther, Gravitation13 où il tente de montrer que la théorie de la relativité générale a recyclé le concept d'éther en le renommant « espace », et que cette théorie ne tient pas sans le concept d'éther. En réponse à cet article, Einstein publie en novembre 1918 son premier article explicitant ses nouvelles positions concernant l'éther : Dialogue concernant les accusations contre la théorie de la relativité14. Dans cette réponse, il accorde à Lenard que la théorie de la relativité générale implique d'accorder des propriétés physiques à l'espace. En revanche, il dénie que cela signifie un retour à l'éther de Lorentz, possédant un état de mouvement définiKo 7.
Conclusion pour la physique contemporaine ?
Au XXIe siècle, les propriétés déconcertantes découvertes concernant le vide (énergie du vide, énergie sombre) ou ses caractéristiques supposées (Champ de Higgs) rappellent étrangement les propriétés mystérieuses de l'éther. Mais les physiciens soulignent bien [référence nécessaire] qu'il ne s'agit pas de revenir aux hypothèses d'avant 1905.
B'hin non, on va quand même pas revenir aux hypothèses d'avant 1905, ce serait un pas en arrière beaucoup trop grand pour être envisageable sereinement, humblement et modestement.
Mais si les physiciens faisaient un petit pas en arrière, ou même de côté, ça donnerait quoi ? Ils pourraient concilier élégamment l'hypothèse de l'éther avec les plus brillantes théories modernes, non ? Vous en pensez quoi ?
Ah ! Et puis, juste pour revenir avec un peu d'humour à votre argument vide de substance "Ça date du 19ème siècle donc ça ne vaut rien". B'hin, Copernic, encore pire ! Son
De revolutionibus orbium coelestium date de 1543 !!! Autrement dit du 16EME SIECLE ! Pouah ! Et avec ça vous allez me faire croire que c'est la Terre qui tourne autour du Soleil et pas l'inverse !
Non mais les gars faut pas déconner ! Allez salut, je m'en vais, je vous laisse avec vos livres poussiéreux moi...