• Vers une nouvelle physique

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 #35587  par Edji
 

Kaj nun al Edji : 2-smile3 EBLE VI KREDAS KE MAJSTRI LA LATINAN LINGVON KAJ SKRIBI LATINAJN VORTOJN MAJUSKLE METAS VIN EN POSICIO DE SUPERECO, EBLE VI VOLAS MONTRI KE LA LATINA ESTAS GRAVA LINGVO POR LA SCIENCO KAJ POR LA HISTORIO, MI SIMPLE MONTRAS AL VI KE MI ALIFLANKE MAJSTRAS LINGVON KIU ONI KUTIME NOMAS LA INTERNACIA LINGVO, KIU ANKAU ESTAS UZATA SUR LA RETO EN DIVERSAJ KAMPOJ KIEL SCIENCO. yes3 MI JA SATUS MAJSTRI ALIAJN LINGVOJN KIEL LA LATINAN, LA ARABAN, LA RUSAN, SED TIO ESTAS EKSTER MIAJ KAPABLOJ. TAMEN GRATULOJN AL VI PRO LA MAJSTRO DE LA LATINA Y-29 (vi vidas ke en Esperanto estas multe da malgrandaj latinaj vortoj - prepozicioj). SED EBLE LA TRI FRAZOJ ESTAS KVAZAU LA SOLAJ KONATAJ DE VI ? Y-23


Non, c'était simplement une boutade. Je ne vois pas en quoi quelques locutions latines donneraient un air supérieur à celui qui les utilise. Bravo pour ta maîtrise de l'espéranto. Il y a aussi le volapuk, le louchébem et le javanais... Au boulot !
 #35859  par Rayon de soleil
 
C'est dommage que vous ayez "bloqué" sur un mot de cinq lettres que vous croyez synonyme de phlogistique. Il y a beaucoup d'autres sujets intéressants abordés par le texte, notamment la gravitation. Je suis limité en temps, compte tenu de mes obligations familiales, donc je vais aller à l'essentiel. Je vais me baser sur le passage suivant :

The nature of gravity is something which has confounded the imagination of men for aeons. Even in Atlantean times the true explanation of this phenomenon was not understood. Yet the source of the gravitational effect is not difficult to grasp when one realizes that it is merely an aetheric phenomenon of a particular kind.
The greatest error that man has made in his attempt to understand gravity is his assumption that gravity in a pull exerted by one body or another. Exactly the reverse is the case. Gravity is in fact a push which impells two bodies together with a force inversely proportional to the distance separating them and directly proportional to the product of their masses.
The way in which the push comes about will be described in two phases. To begin with, it can be imagined that two bodies are floating within a hollow sphere and that the bodies are separated from each other. The interior surface of the sphere is assumed to give off light uniformly over its area. If it is further assumed that the bodies respond to the light radiation by being pushed away from the source of the light, it will quickly be understood that the result will be the coming together of these two bodies.
If there were only a single body floating in the middle of the hollow sphere, the light radiation would push equally against all sides and equilibrium would result. The net force on the body would be nil. But when the second body is inserted into the hollow sphere, the newly added body will block out some of the light which previously had fallen on the original body. In effect, the second will cast its shadow upon the first. This will cause an imbalance in the forces exerted against the first body along a line joining the two bodies, because the light falling against the first body from the point diametrically opposite the position of the second body will not be equally compensated by light from the other direction. The second body will be interfering with the light which normally would compensate.
The result is that the first body will drift toward the second under the influence of the unbalanced forces. Exactly the same imbalance will arise in the second body and it too will drift toward the first. If there were beings living on either body they would be tempted to assume that the two bodies were exerting an attraction on each other, particularly if the beings were not aware of the light.


Malgré le niveau moyen en anglais sur ce forum qui semble avoisinner celui de la chanson I like to move it, move it Y-43 , je pense que tout lecteur attentionné aura compris que l'idée principale est que la gravitation n'est pas une force qui attire les corps les uns vers les autres, mais une force qui les POUSSE les uns vers les autres.

J'ai beaucoup réfléchi à cette éventualité. Avant toutes choses, il faut comprendre que ça ne peut marcher que si la force de poussée est proportionnelle à la quantité de matière, et non pas à la surface extérieure de l'objet, comme c'est le cas pour la pression atmosphérique ou océanique, ou à l'ensoleillement par unité de surface. Sinon, ça ne marche pas, évidemment. Exemples concrets : une boule de pétanque et un plateau en plastique. Tout le monde a soupesé au moins une fois dans sa vie une boule de pétanque. Elle est plus "lourde" que le plateau sur lequel je vous servirai le thé un jour, et pourtant sa surface extérieure est largement plus petite.
 #35872  par Rayon de soleil
 
Quand Newton a reçu sa pomme sur la tête, il s'est dit qu'elle était attirée vers le sol, par la Terre. Et si, au contraire, elle avait été poussée par une force cosmique côté ciel ? 2-smile3 L'image d'Einstein qui s'est transmise jusqu'à nos jours est quant à elle celle d'une boule de bowling posée sur un trampoline. Einstein aimait beaucoup illustrer ses théories avec des images, il trouvait ça très important, surtout quand il était jeune : dans les trente dernières années de sa vie il a travaillé sur une théorie du champ unifié, et c'était beaucoup plus abstrait, moins imagé et... pas très fécond. (Au fait, pourquoi parler de "petit vieux" alors qu'il avait entre vingt et trente ans quand il a proposé sa théorie de la relativité restreinte ?) Bon. Tous, sur ce forum, vous avez en tête cette image de boule posée sur un tissu tendu pour illustrer l'idée d'espace-temps qui se courbe. Eh bien moi, je vais vous proposer d'autres images. J'aime les images, et on va un peu s'amuser. Y-9

Dans l'exemple de la boule de pétanque, la force dont il est question ici serait concentrée, elle se focaliserait sur la boule comme un missile à tête chercheuse (j'aime pas trop cet image militariste un peu moche). Ou bien, disons, comme des spermatozoïdes, toujours reliés à leur émetteur par les voies des fluides spirituels vitaux, qui cibleraient un ovule (ah ! voilà, c'est mieux ! Y-17 ) Quand on vide une baignoire, on ne s'étonne pas, en général, que l'eau s'écoule du côté où est le trou et non pas du côté opposé. L'idée d'attraction gravitationnelle a une petite sœur très présente dans nos vies et qui peut en changer le cours : bookmark_item l'attirance magnétique, parfois électrique, des hommes pour les femmes, et des femmes pour les hommes (en général...). Y-21 Mais... et si le grand jeu cosmique était plutôt celui d'une force cosmique qui pousserait les astres les uns vers les autres ? Des mariages forcés en quelque sorte.

Dans ma jeunesse, je me représentais l'Univers comme un grand élastique. La gravitation était pour moi tout simplement la propension de l'élastique à retrouver sa forme initiale. Aujourd'hui, pour me représenter cette poussée gravitationnelle, j'utilise une image assez simple. Prenons une boîte en carton cubique de 30 cm de large, ou plutôt une boîte sphérique de 40 cm de diamètre, tiens. Moins facile à fabriquer, mais plus jolie. L'intérieur de la boîte serait couvert d'une mousse sur 10 cm d'épaisseur. Plaçons un petit tuyau et gonflons un ballon de baudruche à l'intérieur de notre boîte. La mousse va automatiquement opposer une résistance, et le gonflement du ballon sera contrarié, et rendu de plus en plus difficile. Y-21 Pareillement, on peut imaginer que l'Univers ne peut pas prendre indéfiniment de l'expansion, parce que quelque chose d'immense, d'indéfinissable, le retient autour de lui : le néant, l'infini, autre chose ? Y-50 Et nous (et les astres) ressentons cette résistance sous forme de poussée. Mais nous avons jusqu'à maintenant interprétée de travers cette poussée en croyant que c'était une attraction. Y-35 Y-15

Allez, une dernière image. 0-icon_cheesygrin Edji fait une bise à sa belle-mère heart (à supposer qu'il en ait une : sa belle-mère est en effet pour ma conscience - mes neurones mémoire diriez-vous - dans une superposition de deux états, existante et non-existante, similaire au double état "mort et vivant" du chat de Schrödinger). On pourrait croire que c'est par attraction affective, par connexion de fluide vital. Eh bien non, c'est Bongo qui poussait Edji, et Mimata qui poussait la belle-mère, par derrière, pour faire une blague. Y-9

Dernière remarque : oui, je sais, on a envoyé des fusées et des sondes dans l'espace. Oui, je sais, on connaît le rapport proportionnel direct entre la masse d'une planète et la force gravitationnelle qu'elle va exercer sur les objets. Mais les exemples sont innombrables de choses que les humains savent faire sans comprendre forcément la cause ultime. Je suis assez sûr que la gravitation peut être en réalité une poussée et ça n'a pas empêché l'homme, qui croyait que c'était une attraction, d'utiliser cette force pour envoyer des fusées et des sondes tourner autour de notre planète et des autres. La gravitation reste d'ailleurs, quoi qu'on en dise, assez mystérieuse. Impossible à marier avec les autres forces, cumulative, agissant au niveau macroscopique uniquement. J'ai vaguement lu ou entendu parler (notamment par une personne de ma famille qui a réussi l'exploit de se faire embaucher par la NASA) tantôt d'une particule, le graviton, mystérieux, invisible et sans poids, agissant instantanément, tantôt d'ondes, les ondes "gravitationnelles" (bon sang mais c'est bien sûr...). Bref, le flou artistique général. Y-17 Y-43

Allez, une dernière précision puisque Bongo semble être parti en voyage. Il y a une idée d'ombre dans mon texte. Vous savez, les ondes EM (électromagnétiques), elles sont arrêtées après une certaine épaisseur de matière. Les ondes des antennes-relais de téléphonie mobile ne traversent pas les montagnes, heureusement pour les personnes EHS (électrohypersensibles) ! Eh bien la poussée gravitationnelle serait elle aussi stoppée par une grande quantité de matière, de sorte que les astres se ferait "de l'ombre gravitationnelle" les uns aux autres. Et nous, sur la Terre, nous ne reçevons la poussée que côté ciel, puisque côté Terre, notre planète fait écran à la poussée gravitationnelle provenant du côté des antipodes.

L'image utilisée dans le texte est celle d'une gigantesque sphère, disons de la taille du Soleil. Imaginons que tout la surface interne de cette sphère émette une lumière qui aurait une propriété singulière : elle pousserait la matière. Plaçons deux planètes telluriques de la taille de la Terre à l'intérieur de la sphère : la Terre et Vénus, tiens, pourquoi pas. La Terre toute seule aurait été poussée par la lumière de tous les côtés, elle serait donc restée immobile. Mais dans notre exemple, Vénus fait de l'ombre à la lumière émise par la surface interne de la grande sphère. Y-19 La Terre est donc un tout petit peu moins poussée du côté qui fait face à Vénus. Et cela suffit pour faire se déplacer la Terre, lentement mais sûrement, en direction de Vénus. Pareil pour Vénus : elle va commencer à se diriger vers la Terre. Tout observateur du phénomène se dira qu'a priori les deux planètes ont l'air de s'attirer l'une l'autre. Y-35 Or il n'en est rien : elles sont poussées de toutes parts, mais un peu moins d'un côté que de l'autre. Nous voilà avec une force plus puissante que la gravitation attractive que l'homme a cru observer, puisque l'effet gravitationnel n'est que la petite différence entre deux forces beaucoup plus grandes. Voilà une force subtile qui aurait présidé à la formation de notre système solaire, une force bien moins grossière et moins immédiate que le magnétisme : heureusement que la Terre et le Soleil ne s'attirent pas l'un l'autre de façon aussi puissante que deux aimants !!! Y-45

Voilà. Je dégrossis le terrain. Je jette ma bouteille discrète dans l'océan des millénaires et dans les vents d'été. Je profite des "grandes vacances" pour lancer ce grand chantier. A partir du 1er septembre, vous ne verrez plus trop de rayon de soleil sur le joli fond noir de Planète Astronomie (un monde en soi, que dis-je un monde, une galaxie !). 0-icon_hehe
 #35903  par Rayon de soleil
 
Encore un courrier que je rajoute aux deux précédents : c'est pour donner des devoirs à la maison à Bongo qui a dû aller faire un tour sur Mars. Et comme moi je pars une semaine au frais demain, je lui laisse quelques documents sur la table.

Tout d'abord je dois vous confier ma plus grande inquiétude au jour d'aujourd'hui : c'est que tout ce qui est écrit dans mon livre soit vrai, et notamment le passage qui précise les risques faramineux liés à l'énergie nucléaire. Le livre dit en gros que nous n'avons rien compris à la vraie nature des réactions nucléaires. Je pose une question aux habitués du forum : d'après vous, quel est le potentiel de destruction des armes nucléaires actuellement existantes sur la Terre ? Je pense que vous allez me dire qu'elles sont capables d'anéantir l'humanité. Je suis d'accord que ce serait moche, et je n'aime pas trop y penser, sauf quand je fais des émissions de radio avec l'association pacifiste que j'ai co-fondée. Mais ce que dit le livre est bien plus troublant : il dit que passé un certain seuil, l'éther risque de se déchirer, 0-icon_exclaim ce qui anéantirait toute la matière de notre Galaxie !!! 0-icon_exclaim Ça fait froid dans le dos, et cela me préoccupe à un tel point que cela me fait décrocher des réalités concrètes de la vie quotidienne... 0-icon_rolleyes 2-no2 Y-14


Y-28 Y-42 Y-42 Y-40 Y-45 Y-1

2-ok Mais pour déterminer si c'est vrai ou si c'est exagéré, il faudrait peut-être examiner de plus près ce que le texte entend par "éther". A mon avis, il y a un malentendu là-dessus. Pour commencer, Bongo, j'aimerais que tu précises, en cinq à dix lignes, pourquoi l'entrainement partiel de l'éther prouve qu'il n'existe pas d'éther nulle part dans la Galaxie. Le livre dit que la matière même qui nous constitue, ce que nous nommons protons, neutrons et électrons, est de l'éther. Le proton serait une forme très condensée, très calme, de "points vibratoires primaires" qui serait entouré d'éther très agité, et l'électron serait une petite brèche dans cet éther vers la 4e dimension (je résume). Tu vois qu'on est très loin de cette substance mystérieuse, invisible évanescente imaginée par les physiciens du 19e siècle ! 0-icon_exclaim On est au coeur de la matière !! 2-ok

0-icon_arrow Alors, notre désaccord autour de l'éther ne serait-il pas un simple malentendu ???
(Edji, sens-toi libre de répondre... merci...) Y-28 2-tyes2
 #35905  par Edji
 
(Edji, sens-toi libre de répondre... merci...)




T'avais raison. Je m'incline. L'éther existe bel et bien. Certains peuvent même le mettre en bouteille. Je suis scié.
Voici la preuve.

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Je te prie de bien vouloir accepter mes excuses.
Si tu lis ce message en premier, je t'ai laissé un petit mot sous forme de conseil sur l'autre fil pour me faire pardonner.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
 #35990  par Rayon de soleil
 
Je m'adresse à Mimata. Mimata, j'aimerais que tu te positionnes, simplement pour élever un peu le niveau de la discussion. Parce que je pense qu'un internaute qui se croit malin en écrivant très joliment et sous forme allusive tout un paragraphe qui signifie en substance "Va te faire voir chez les Grecs" (tu vois, Edji, je n'ai pas très peur des mots) pollue ce forum, et mérite d'être un peu recadré.

Plus sérieusement, je pense qu'Edji noie le poisson, et jette le bébé avec l'eau du bain. Finalement, je dois reconnaître que j'ai commis une erreur : celle d'utiliser à tort et à travers le mot "éther" qui est beaucoup trop connoté. Je ne pense pas me tromper en écrivant qu'Edji n'a probablement rien compris à la description du proton et de l'électron qui est faite dans mon livre, soit par manque de volonté soit du fait d'un niveau en anglais et en physique trop faible.

Je vais donc arrêter d'utiliser ce mot, tant que possible. Il suffit de le remplacer par "matière" dans tout le texte et ça marche aussi, grossièrement.

Si j'écris qu'Edji noie le poisson, ce n'est pas seulement parce qu'il trouve malin de poster des images qui nous détournent du sujet, c'est aussi parce qu'il choisit délibérément de ne pas réagir au sujet de la poussée gravitationnelle et du décalage vers le rouge.

Pour calmer les esprits et recadrer un peu le fil du débat sur des bases rationnelles, je vous propose donc, à toi Mimata et à toi Edji (en attendant que Bongo, en qui j'ai le plus confiance dans l'histoire, revienne de vacances), d'avoir un petit débat productif sur la base de ces deux questions :

1) Pensez-vous, d'après vos connaissances en physique, que la gravitation puisse être une POUSSEE et non pas une ATTRACTION ? Pourquoi ? Quelles lois physiques, quelles observations précisément permettent-elles d'invalider définitivement une telle approche ?
2) Pensez-vous que l'hypothèse d'une quatrième dimension pour expliquer le DECALAGE VERS LE ROUGE des galaxies puisse être possible ? Est-ce d'après vous plutôt plausible ou plutôt improbable et restant à démontrer ?

Voilà. J'espère avoir montré que je "garde la tête froide" et que j'attends des réponses précises et rigoureuses de votre part, pas de la dérision ni des allusions évasives. Faites preuve d'honnêteté intellectuelle et de rigueur en me proposant des arguments solides SVP, sinon abstenez-vous de répondre, merci. Je dois faire beaucoup d'efforts pour garder mon intégrité émotionnelle face à une violence verbale qui ne dit pas son nom. Merci d'avance, Mimata, pour tes mises au point, et ton point de vue "scientifique" quel qu'il soit.

Je termine en t'informant, Mimata, que j'ai eu, depuis notre dernière conversation au téléphone, une conversation téléphonique d'une demi-heure avec le Dr Michel Van Camp, Docteur en sismologie et chef de travaux à l'Observatoire Royal de Belgique, qui lève l'ambiguïté de la lettre officielle qu'il m'avait envoyé suite à mon article dans Nexus. Ce spécialiste international des ondes sismiques confirme que mon interprétation des ondes sismiques est non seulement possible, mais "pédagogiquement intéressante" : il m'a suggéré de contacter Pascal Bernard de l'Institut de Physique du Globe de Paris pour lui proposer de présenter cette approche possible à ses étudiants. Je n'ai pas encore contacté ce dernier par manque de temps.