Bon, je me lève de bonne heure ce dimanche et je profite que tout le monde dorme à la maison pour apporter quelques précisions, le fruit des réflexions de la nuit, en activant les quelques neurones qui restent actifs pour ce sujet dans mon cerveau.
Je crois que j'ai écarté un peu vite les exemples d'Eloi. Même si je ne crois pas que ce soit possible qu'une planète parte faire l'école buissonnière toute seule, et même si je ne partage pas la même représentation que vous de l'espace intergalactique, je suis finalement d'accord pour examiner l'exemple et le confronter à la théorie de Le Sage. Mais pourquoi s'encombrer d'une vitesse pour ta planète, Eloi, alors que tu écris qu'il ne faut pas la prendre en compte ? Imaginons tout simplement une planète immobile, perdue à bonne distance de sa galaxie.
Pour moi, cette situation ne pose aucun problème. On imagine simplement que la poussée gravitationnelle provient de l'espace plus lointain, des confins de l'Univers disons. La matière de la galaxie-mère produit une ombre gravitationnelle, fait écran exactement comme le font la Terre et la Lune (on pourrait rétorquer à cela qu'il y a surtout du vide dans la galaxie, oui mais il y a quand même aussi beaucoup beaucoup de matière, non ? et cette matière, en additionnant les milliards d'étoiles, ferait écran). La planète aussi ferait écran. La poussée exercée sur la planète serait donc un peu moins forte du côté de la galaxie, et tout doucement la planète semblerait être "attirée" par sa galaxie d'origine. Pas de difficulté donc à mon sens, Eloi.
Pour les trous noirs, eh bien en fait... c'est pareil. C'est juste que je suis d'accord, ça peut paraître assez incroyable que leur énorme "attraction" résultante puisse provenir de l'extérieur d'eux-mêmes. Regardons le "trou sans fond", semblable à un cyclone, que produit le trou noir sur le trampoline d'Einstein, alors qu'à côté une étoile ne fait que le courber légèrement comme une boule de billard posée sur le tissu élastique. Impressionnant !
Oui mais... finalement, comme le rappelle Bongo, un trou noir n'est pas un point. C'est une énorme quantité de matière concentrée, rassemblé dans un espace relativement réduit (à l'échelle de l'Univers). La "densité" pourrait être celle de l'eau. Et le diamètre du trou noir : ne pourrait-il pas être de l'ordre de la distance Terre-Soleil ? Je n'en sais rien, je pose la question. Mais si c'est le cas, alors, pareil que pour l'exo-planète. On applique la théorie de Le Sage. Simplement, il y a une énorme quantité de matière. Et comme la poussée gravitationnelle de Le Sage serait proportionnelle à la quantité de matière (qui fait écran), eh bien le résultat serait une "attraction" apparente extrêmement forte. CQFD. Ça te va, Eloi, comme raisonnement ?
A Edji : verre à moitié vide ou à moitié plein ? Ah bon... Je crois que tu es très loin d'imaginer les conséquences théoriques si la théorie de Le Sage était vraie (et s'il existait une gravitation répulsive un peu partout dans la Galaxie - et l'Univers).
Bongo, une poussée gravitationnelle proportionnelle à la quantité de matière, tu trouves vraiment que c'est un postulat fou, tordu, complètement improbable ? C'est juste... naturel. Pour moi, ça coule de source. Ça ne marcherait tout simplement PAS si c'était proportionnel à la surface de l'objet, par exemple. Comment dire ? La Nature choisit ce qui marche, non ? Il doit y avoir une explication sous-jacente à cette proportionnalité. Une explication que nous ne comprenons pas, peut-être simplement parce qu'il nous manque certains concepts, certaines représentations.
Finalement, la seule remarque que je trouve vraiment pertinente pour le sujet est celle de Bongo pour qui il est "difficile d'imaginer" que cette poussée pourrait produire un effet de type "1/r^2".
Mais que répondre d'autre à cela que moi aussi, je me pose plein de petites questions sur la vie et l'Univers, du type :
- les salamandres sont-elles en voie de disparition ?
- comment les atomes "collent-ils" entre eux dans la matière solide ?
- à quoi servent les tout petits Playmobil pour un enfant de trois ans ?
Je crois que j'ai écarté un peu vite les exemples d'Eloi. Même si je ne crois pas que ce soit possible qu'une planète parte faire l'école buissonnière toute seule, et même si je ne partage pas la même représentation que vous de l'espace intergalactique, je suis finalement d'accord pour examiner l'exemple et le confronter à la théorie de Le Sage. Mais pourquoi s'encombrer d'une vitesse pour ta planète, Eloi, alors que tu écris qu'il ne faut pas la prendre en compte ? Imaginons tout simplement une planète immobile, perdue à bonne distance de sa galaxie.
Pour moi, cette situation ne pose aucun problème. On imagine simplement que la poussée gravitationnelle provient de l'espace plus lointain, des confins de l'Univers disons. La matière de la galaxie-mère produit une ombre gravitationnelle, fait écran exactement comme le font la Terre et la Lune (on pourrait rétorquer à cela qu'il y a surtout du vide dans la galaxie, oui mais il y a quand même aussi beaucoup beaucoup de matière, non ? et cette matière, en additionnant les milliards d'étoiles, ferait écran). La planète aussi ferait écran. La poussée exercée sur la planète serait donc un peu moins forte du côté de la galaxie, et tout doucement la planète semblerait être "attirée" par sa galaxie d'origine. Pas de difficulté donc à mon sens, Eloi.
Pour les trous noirs, eh bien en fait... c'est pareil. C'est juste que je suis d'accord, ça peut paraître assez incroyable que leur énorme "attraction" résultante puisse provenir de l'extérieur d'eux-mêmes. Regardons le "trou sans fond", semblable à un cyclone, que produit le trou noir sur le trampoline d'Einstein, alors qu'à côté une étoile ne fait que le courber légèrement comme une boule de billard posée sur le tissu élastique. Impressionnant !
Oui mais... finalement, comme le rappelle Bongo, un trou noir n'est pas un point. C'est une énorme quantité de matière concentrée, rassemblé dans un espace relativement réduit (à l'échelle de l'Univers). La "densité" pourrait être celle de l'eau. Et le diamètre du trou noir : ne pourrait-il pas être de l'ordre de la distance Terre-Soleil ? Je n'en sais rien, je pose la question. Mais si c'est le cas, alors, pareil que pour l'exo-planète. On applique la théorie de Le Sage. Simplement, il y a une énorme quantité de matière. Et comme la poussée gravitationnelle de Le Sage serait proportionnelle à la quantité de matière (qui fait écran), eh bien le résultat serait une "attraction" apparente extrêmement forte. CQFD. Ça te va, Eloi, comme raisonnement ?
A Edji : verre à moitié vide ou à moitié plein ? Ah bon... Je crois que tu es très loin d'imaginer les conséquences théoriques si la théorie de Le Sage était vraie (et s'il existait une gravitation répulsive un peu partout dans la Galaxie - et l'Univers).
Bongo, une poussée gravitationnelle proportionnelle à la quantité de matière, tu trouves vraiment que c'est un postulat fou, tordu, complètement improbable ? C'est juste... naturel. Pour moi, ça coule de source. Ça ne marcherait tout simplement PAS si c'était proportionnel à la surface de l'objet, par exemple. Comment dire ? La Nature choisit ce qui marche, non ? Il doit y avoir une explication sous-jacente à cette proportionnalité. Une explication que nous ne comprenons pas, peut-être simplement parce qu'il nous manque certains concepts, certaines représentations.
Finalement, la seule remarque que je trouve vraiment pertinente pour le sujet est celle de Bongo pour qui il est "difficile d'imaginer" que cette poussée pourrait produire un effet de type "1/r^2".
Mais que répondre d'autre à cela que moi aussi, je me pose plein de petites questions sur la vie et l'Univers, du type :
- les salamandres sont-elles en voie de disparition ?
- comment les atomes "collent-ils" entre eux dans la matière solide ?
- à quoi servent les tout petits Playmobil pour un enfant de trois ans ?