• Astrophysicien

  • Ce qui vous passe par la tête et qui ne correspond à aucune catégorie mais qui parle d'astronomie ou de science quand même.
Ce qui vous passe par la tête et qui ne correspond à aucune catégorie mais qui parle d'astronomie ou de science quand même.

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 #395  par ZOL@D
 
va sur le site de l'onisep!

 #396  par MIMATA
 
Et oui...les maths sont le language des astrophysiciens, c'est fondamental, c'est la base. Contrairement à ce que tu disais (Liresa), astrophysicien ne
consiste pas uniquement à contempler l'univers et à faire des observations. Les observations servent uniquement à collecter des données dans le but de démontrer des calculs ou de faire des recenssements ou des analyses. Et comme l'utilisation de télescopes professionnels est un privilège, il faut bien motiver sa demande et si votre projet scientifique, visé par une commission spécialisée, est retenu, on vous accorde un peu de temps d'observation. Généralement, il s'agit de quelques heures 'observation pour des mois voir des années de travail d'analyse derrière.

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[b]Filières pour devenir astronome/astrophysicien :[/b]

AU LYCÉE :
- Seconde / Première S / Terminale S option maths ou physique

LES GRANDES ÉCOLES :
- Classes préparatoires en 2 ou 3 ans (mathématiques supérieures et mathématiques spéciales)
- Grandes écoles : Ecoles normales supérieures / Ecole Polytechnique / Ecole de Physique et Chimie / Ecole Centrale / etc.
3 ou 4 ans

A L'UNIVERSITÉ :
- Licence mention physique - 3 ans
- Master 1 Physique / Sciences de l'Univers - 1 an
- Master 2 (anciennement Diplôme d'études approfondie DEA) Spécialisation Astrophysique / Physique - 1 an

Thèse de Doctorat dans un laboratoire de recherche - 3 ans, financé par une allocation de recherche du Ministère de l'Éducation Nationale ou d'autres financements

STAGES POST-DOCTORAUX

A l'étranger - 2 à 3 ans

CANDIDATURE À UN POSTE de chercheur ou d'enseignant-chercheur (sur dossier et présentation orale devant un jury) au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), au Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA), aux Observatoires français, à l'Université.
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La principale activité de l’astronome est la recherche fondamentale.

Compte tenu du vaste champ dans lequel il intervient, il concentre son travail sur l’un des aspects suivants :
- conception, élaboration ou amélioration d’instruments de mesure et d'observation (télescopes, spectrographes, détecteurs de rayonnement...);
- acquisition, traitement et analyse des observations et des mesures effectuées par lui-même (ou par d'autres) ou provenant de sondes spatiales ;
- exploitation des observations et mesures : interprétation, modélisation, élaboration d'hypothèses et de protocoles expérimentaux ;
- modélisation, théorie.

En astrophysique, la recherche est maintenant le plus souvent menée dans le cadre de collaborations nationales ou internationales. Cela amène les astrophysiciens à des déplacements, parfois nombreux, pour effectuer les observations, les exploiter, échanger des idées, tester des hypothèses.

Ils publient leurs résultats et leurs travaux dans des revues scientifiques spécialisées.
Beaucoup d'entre eux enseignent, à l'Université ou dans une grande école ou participent à la formation continue des professeurs des lycées et collèges. Ils encadrent également les étudiants de troisième cycle qui se forment pour devenir chercheurs à leur tour.

Ils s'impliquent aussi largement pour la diffusion des connaissances en astronomie auprès du grand public.


D'après l'[url=http://www.onisep.fr/onisep-portail/portal/media-type/html/group/gp/page/interieur.espace.guide.metiers.detail/js_peid/InitGuide/js_peid/GuideResultatMetiersDetail]ONISEP[/url]:

[b]En résumé :[/b]

Scientifique de haut niveau, l'astrophysicien étudie les étoiles et les planètes afin de comprendre le fonctionnement de l'univers.

* Synonyme(s) : astronome
* Domaines professionnels : sciences de l'univers
* Centres d'intérêt : concevoir, utiliser les technologies modernes , enquêter, rechercher, analyser l'information, faire de la recherche.

[b]Le métier[/b]

* Le métier
* Nature du travail
* Conditions de travail
* Vie professionnelle
* Compétences
* Accès au métier
* Sources et ressources

[b]Nature du travail[/b]

[b]Explorer le ciel[/b]
Face au vaste chantier que représentent le ciel et l'univers, l'astrophysicien est généralement spécialisé. La recherche fondamentale constitue l'essentiel de son travail. Pour observer les mouvements des étoiles et des planètes, ce scientifique de haut niveau se déplace sur des sites choisis pour la qualité du ciel. Pendant plusieurs nuits, il réalise des observations grâce à des télescopes très puissants et prend de nombreuses mesures (qui peuvent également lui être transmises par des sondes spatiales). De retour au laboratoire, il lui faut analyser ces données et interpréter les résultats à l'aide de modèles. La modélisation lui permet de décrire les processus physiques qui régissent la vie des comètes, des étoiles ou des galaxies. L'astrophysicien peut aussi être chargé de concevoir, d'élaborer ou d'améliorer les instruments de mesure d'astronomie (télescopes, détecteurs de rayonnement, spectrographes...). Autre mission : participer à l'élaboration de programmes informatiques, en collaboration avec des équipes d'ingénieurs et de techniciens.
Comme pour tout chercheur ou chercheuse, l'étape suivante consiste à publier ses résultats dans les revues spécialisées ou dans des ouvrages scientifiques, à participer à des conférences dans le monde entier...
Enfin, beaucoup d'astrophysiciens enseignent, à l'université ou dans une grande école.

[b]Conditions de travail[/b]

[b]Réfléchir et voyager[/b]
Les astrophysiciens et les astrophysiciennes travaillent dans des laboratoires de recherche accueillant des bibliothèques scientifiques et des laboratoires techniques. L'informatique est devenu un outil incontournable pour leurs recherches et l'analyse de leurs observations. Dans ce métier, les déplacements sont nombreux, notamment pour les missions d'observation, développées au niveau mondial. Le fonctionnement des observatoires, situés à une altitude élevée, souvent dans des lieux reculés ou désertiques, nécessite de s'y installer pour plusieurs années. Il faut alors mettre sa vie de famille entre parenthèses... Les collaborations scientifiques amènent aussi certains chercheurs à effectuer des séjours de longue durée dans des instituts à l'étranger. Les observations se déroulent généralement de nuit, et le travail sur place n'a rien de commun avec la vie de bureau ! Enfin, de nombreux chercheurs doivent assumer des tâches administratives (demandes de moyens financiers, diffusion de leurs résultats...).
Les enseignants, plus sédentaires, sont soumis à des horaires de travail classiques.

[b]Vie professionnelle[/b]

[b]Très peu d'élus[/b]
On recense environ sept cents astronomes en France. Le nombre de places offertes est faible : une vingtaine de jeunes chercheurs sont recrutés chaque année dans la discipline. Ils se répartissent de façon assez égale entre les trois voies possibles : le corps des astronomes, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et le corps des enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur. Il faut avoir rédigé une thèse et avoir publié plusieurs articles pour espérer être retenu. Le CNRS embauche sept à huit astrophysiciens chaque année. Les observatoires et les centres de recherche en recrutent jusqu'à une dizaine. Un nombre relativement important de jeunes rejoignent le secteur privé, dans d'autres domaines de compétence : informatique, télédétection, électronique...
Plusieurs fonctions peuvent être occupées : professeur, astrophysicien adjoint ou maître de conférences (ce qui permet de participer à des conférences sur un thème précis), chargé de recherche (salarié d'un centre de recherche), puis évolution vers le poste de directeur de recherche (ce qui implique de manager une équipe de chercheurs et de synthétiser leurs travaux).

[b]Rémunération[/b]
Un astrophysicien adjoint ou maître de conférences perçoit un salaire mensuel brut de départ d'environ 1 900 euros. Un chargé de recherche du CNRS en début de carrière gagne environ 1 950 euros brut par mois (3 060 euros pour un directeur de recherche).

[b]Compétences[/b]

[b]Rigueur et passion[/b]
Les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, cela pourrait passer pour un portrait peu réaliste. Et pourtant, l'astrophysicien rassemble des qualités qui peuvent sembler opposées. On attend en effet de ce scientifique une grande rigueur dans la recherche et le traitement des informations, une capacité de réflexion , d'analyse et de structuration dans le travail, et une grande concentration . Parallèlement, ce métier exige une curiosité d'esprit sans cesse renouvelée, de la passion et de la créativité , un esprit rêveur permettant de repousser les limites de la connaissance. D'une façon plus pratique, il est indispensable de parler et d'écrire l'anglais, d'apprécier le travail en équipe et d'avoir le goût de la communication afin d'échanger avec des chercheurs de diverses nationalités.
Accès au métier

[b]Le doctorat sinon rien[/b]

Les formations spécialisées en astrophysique commencent au niveau master.

* On peut citer, par exemple :master rech. Sciences, techno., santé mention physique fondamentale et appliquée spécialité astronomie, astrophysique à Orsay
* master rech. Sciences et technologies mention physique spécialité astrophysique, plasmas, corpuscules à Bordeaux
* master rech. Sciences, techno., santé mention physique et ingénierie spécialité astrophysique et milieux dilués à Grenoble 1...

Aucune école d'ingénieurs ne prépare exclusivement au métier d'astrophysicien.
Le CNED propose un DU en astronomie et astrophysique, en collaboration avec l'université de Paris 11 (avenue du Téléport, BP 200, 86980 Futuroscope Cedex. Tél : 05 49 49 94 94 . http://www.cned.fr ).

[b]Formations requises :[/b]
* Master rech. Sciences et technologies mention physique et applications spécialité noyaux, particules, astroparticules et cosmologie
* Master Recherche Sc. de l'univers mention astrophysique spécialité astrophysique, science de l'espace et planétologie
* Master Recherche Sciences et techniques mention astronomie, astrophysique et sciences de l'espace spécialité astronomie et astrophysique
* Master Recherche Sciences et technologies mention physique spécialité astrophysique, plasmas, corpuscules
* Master Recherche Sciences et technologies mention sciences de l'univers, environnement, écologie spécialité astronomie et astrophysique
* Master Recherche Sciences mention physique et sciences de la matière spécialité rayonnement, plasmas et astrophysique
* Master Recherche Sciences, santé et applications mention physique fondamentale et sc. pour l'ingénieur spé noyaux, particules, astroparticules, cosmologie
* Master Recherche Sciences, santé et applications mention physique fondamentale et sciences pour l'ingénieur spécialité astronomie et astrophysique
* Master Recherche Sciences, techno., santé mention mécanique physique spécialité astronomie, astrophysique
* Master Recherche Sciences, techno., santé mention physique et applications spécialité noyaux, particules, astroparticules et cosmologie
* Master Recherche Sciences, techno., santé mention physique et ingénierie spécialité astrophysique et milieux dilués
* Master Recherche Sciences, techno., santé mention physique et technologies spécialité astrophysique
* Master Recherche Sciences, techno., santé mention physique fondamentale et appliquée spécialité astronomie, astrophysique
* Master Recherche Sciences, techno., santé mention physique fondamentale et appliquée spécialité noyaux, particules, astroparticules et cosmologie
* Master Recherche Sciences, techno., santé mention physique fondamentale et appliquée spécialité optique - dynamique images - astrophysique
# Concours requis : astronome
# astronome adjoint
# ingénieur de recherche de 1re classe

Autre fiche métier sur [url=http://www.jobgate.fr/metiers/metier-Astrophysicien.php]Jobgate[/url]


Mais écoutez donc ce qu'en dit le plus célèbre de nos astrophysiciens, j'ai nommé [url=http://education.france5.fr/video.cfm?file=/images/SITHE/W00401/12/w00088_12_1_20-80kb.ram]Hubert Reeves[/url].

 #398  par Liresa
 
Et bien devenir astrophysicienne ne se fait pas en un jour !!!! (bien sur je le savais :Y-17: )

"Il faut alors mettre sa vie de famille entre parenthèses..." On va dire que j'y pense déjà !! donc je pense pas le devenir maintenant, même si j'aime les planètes et le reste et que j'aimerai en savoir beaucoup plus ! ben aparamant .... cela va être difficile pour moi.

Enfin bref merci pour tous ces renseignements (et surtout le très très très long texte de Mimata) . :D

 #401  par MIMATA
 
Tu sais, je crois qu'au contraire, il ne faut pas te décourager. Tu es jeune et c'est justement le bon moment pour se fixer des objetifs ambiteux. Si j'avais su à quoi pouvaient bien servir les mathématiques à l'époque, je pense que j'aurais pu être doué. Malheureusement, dans le cursus scolaire, les mathématiques sont enseignées en étant totalement déconnectées de la réalité alors qu'en fait, ils servent à la décrire...c'est paradoxal mais c'est comme ça. Si tu sais pourquoi tu apprends telle ou telle formule mathématique en gardant à l'esprit l'application que tu pourrais en faire d'un point de vu scientifique et astrophysique, alors crois moi que tu trouverras les mathématiques très intéressantes.

Ce soir, j'étais à la Cité de l'Espace de Toulouse pour une rencontre avec les astrophysiciens qui nous ont donné des cours d'astro cette année. Des cours à destinations de tous le monde, pas des profs pour des élèves, et nous avons parlé de phénomènes avec des mots, pas des équations. Mais si nous comprennons les concepts, eux savent les comprendre et les manipuler. Parmis eux, le plus jeune était avec moi au lycée et ce n'est qu'assez récemment que j'ai découvert qu'iol avait suivi le cursus d'astrophysique. Il s'est un peu reconvertis puisqu'il a ouvert l'an derneir le premier magasin d'astronomie (spécialisé) de Toulouse, comme je vous le disais, trouver du travail en tant que chercheur en astrophysique n'est pas aisé...

 #404  par Dwo
 
Tu sais, je crois qu'au contraire, il ne faut pas te décourager. Tu es jeune et c'est justement le bon moment pour se fixer des objetifs ambiteux. Si j'avais su à quoi pouvaient bien servir les mathématiques à l'époque, je pense que j'aurais pu être doué
Je surplussoie puissance 10 :Y-17:
Si tu est jeune qui tu arrive a voir plus loin que le bout de ton nez, que tu apprend les choses en t'y interessant, tu peux aller tres loin...

 #405  par Liresa
 
c'est gentil de votre part :D humm cela me parait très dur mais je m'y interesse bien sûr ! Ne pas me décourager.... d'accord je vais y penser merci. :)