Gaïa, ta question n'est pas très claire : le continu n'est pas le discret ; le discret, c'est le discontinu. Un parallèle : c'est comme les nombres réels et les nombres entiers ; tu peux avancer dans la suite des nombres entiers en les comptant dans l'ordre : 1,2,3... ; tu fais un "bond" de 1, tu "avances" d'une unité à chaque fois ; pour les réels, c'est continu : disons que tu démarres arbitrairement à 0, pour "avancer" et bien ce n'est pas 1 ni 0,1 ni 0,01 ni... tu vois ce que cela donne : entre deux réels, tu as une infinité de nombres réels, c'est bien du continu.
Laurent Nottale a "traduit" les équations d’Einstein en leur imposant de respecter un principe de relativité d’échelle et s’est aperçu que les effets de la fractalité spatio-temporelle ne se manifestent qu’en deçà d’une certaine taille critique ; les effets quantiques prennent alors le dessus sur le comportement classique .
La théorie de la relativité d’échelle explique ainsi la coexistence des mondes quantique et classique : il s’agit d’un même monde mais son apparence change suivant l’échelle à laquelle il est observé. L'image est agréable.
Attention, ce n'est pas infini en termes de zoom : il y aurait également une relativité d’échelle « restreinte » avec une échelle minimale qui marquerait la limite de précision des mesures, limite que l’on retrouve d'ailleurs en physique quantique : cette échelle minimale est l’échelle de Planck (car dans l’ordre de grandeur de la longueur et du temps de Planck).