• "Nous sommes de l"éther" dit un prix Nobel de physique

  • Les autres théories ou peut être la votre...
Les autres théories ou peut être la votre...
 #47464  par Rayon de soleil
 



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Sur un ton confidentiel, presque en chuchotant, le prix Nobel de physique Franck Wilczek prend la voie qui me semble être la meilleure, la seule, pour décrire la réalité telle qu'elle est vraiment. Les atomes ne seraient qu'une fluctuation du vide. L'image des poissons qui ne voient pas l'eau est déterminante. Nous sommes des poissons. Nous ne voyons pas l'eau mais seulement des vortex de ci de là, et donc nous ne comprenons pas ce qui relie ces vortex, ce fluide dont est fait l'espace.

C'est cette conférence donnée à Phoenix (?) en 2017 que Nassim Harameim décrit comme la plus importante des 100 dernières années. Ce physicien franco-iranien est vraiment attendrissant avec son accent et ses anglicismes. Quelle simplicité, quelle fluidité, le message est cordial, humain, accessible ! Prenez le temps de tout voir ! Il finit sur l'utilisation l'énergie du vide qui pourrait transformer notre civilisation et nous faire accéder ... aux étoiles !!!

Bongo, tu me dis qu'il y a autant de façons de décrire l'éther que de kilomètres sur l'équateur. Attends un instant, mec. Tu veux en venir où exactement ? Faut appeler un chat, un chat. Soit l'Univers est constitué d'éther, soit c'est de la matière ordinaire, protons, électrons et bosons, telle que la pense la physique non quantique. A un moment donné, il faut arrêter de tergiverser. Wilczek, d'après toi, il se plante ou pas ? Son modèle est possible, oui ou non ??? Tu te rappelles des railleries niaises d'Edji autour du terme d'éther ? Et qu'il met une photo d'un flacon d'éther et patin couffin... Voilà comment il a noyé le poisson. Voilà comment il a sali, détérioré un texte qui est peut-être un trésor pour la science. Voilà comment il a obtenu que Mimata le froisse et le jette à la corbeille. Tout ça parce que le mot « éther » déplaisait à ce Monsieur.

J'ai jeté un vague coup d' œil désabusé aux raccourcis rapides, aux connivences paillardes et aux railleries niaises que je pressentais, sur la page du forum de Futura Sciences. Il y en a au moins un qui remarque que l'homme en question a publié deux articles dans « American Institute of Physics ». Ceux qui pensent qu'il n'a que le niveau « bac » n'ont rien compris au fait que c'est un autodidacte qui a d'abord passé des années à étudier seul la physique, puis qui a eu des intuitions géniales. Le proton, une singularité ou un micro-trou noir, pourquoi pas, ça expliquerait bien des choses. Il faudrait qu​e je te retrouve un article qui explique pourquoi il le proton aurait encore une masse convenable, mais en gros c'est parce qu'il est immergé dans l'éther. C'est comme une bouteille d'eau immergée : elle ne pèse rien. Je ne me souviens pas plus en détails de l'explication. Je perds encore une minute à lire le dernier post avant fermeture, celui de Monsieur Rincevent, et dans son premier point je vois qu'il n'a rien compris, et qu'il ferait bien de regarder un peu la vidéo de la conférence de Wilczek. Au moins il parlerait autant en termes de vortex et d'éther qu'en termes de trous noirs.

Et toi te me lances des petites piques, avec nonchalance, estimant que la définition de l'éther est assez floue, qu'on peut interpréter ce terme de mille façons. Ho ! Si éther il peut y avoir, alors il faut se pencher immédiatement sur ce texte et rouvrir le débat !!!!

https://forum.planete-astronomie.com/vi ... php?t=5192

Pour revenir à Harameim, je trouve que cet homme simple et sincère, humain et pas prétentieux, authentique et accessible, nous ouvre les yeux sur les inter-relations entre tous les domaines de la science, qui sont habituellement cloisonnés, séparés : biologie, sciences de la conscience et neuro-sciences, astrophysique, physique... L'Univers ne « penserait » pas selon ces distinctions simplistes, ce serait un Tout unifié et cohérent. Le petit se retrouverait dans le grand, et inversement. En plus, il ouvre de merveilleuses perspectives d'avenir pour l'Humanité liées à l'extraction de l'énergie du vide, ce gisement infini qu'on pourrait « exploiter » en trouvant un moyen de puiser l'extravagante énergie contenue dans un cm3 d'espace.

Il décrit avec un ton amical et chaleureux cette image simple mais pertinente utilisée par le prix Nobel de physique Frank Wilczek. Avez-vous compris les cinq premières minutes de sa conférence ? « We are those fish » : pourquoi sommes-nous ces poissons ? Parce que comme eux qui ne perçoivent même pas l'eau tellement ils y sont immergés, nous sommes immergés dans de l'éther. Nous voyons simplement de ci de là des vortex : des tourbillons d'eau pour les poissons, des tourbillons d'éther pour nous. Ces vortex d'éther se condensent en des points primaires : les protons. Encore une fois, relis le texte posté sur « Vers une nouvelle physique » : Wilczek corrobore point par point (c'est le cas de le dire) cette description du Réel.

Harameim nous rend accessible, vulgarise cette image simple et sensible, de façon humble et indépendante des médias et revues scientifiques mainstream : de ce simple et unique fait, j'accorde une grande valeur à son interview, et je t'assure qu'elle mériterait d'être beaucoup plus diffusée, et débattue. Tu dois connaître la chanson « Les petits poissons dans l'eau... ». Eh bien cette comptine contient une vérité scientifique ! Tu pourras toujours, en jouant du bongo, brandir des bosons de Higgs (je ne vois toujours pas ce que c'est ce truc et à quoi ça sert), des spins et autres ondes gravitationnelles pour défendre le courant dominant. Il y a forcément des ponts à construire entre les deux approches. Il suffit d'avoir une bonne volonté et une honnêteté intellectuelles pour faire les raccords et trouver les correspondances. Mais cela dépasse mes compétences, mes limites sont là.
Dernière modification par Rayon de soleil le mardi 5 novembre 2019 à 15:55, modifié 1 fois.
 #47469  par Edji
 
Rayon de soleil a écrit :Tu te rappelles des railleries niaises d'Edji autour du terme d'éther ? Et qu'il met une photo d'un flacon d'éther et patin couffin...
Quand les vessies seront enfin des lanternes, toi, tu trouveras la lumière.
# champ de Higgs # Tissu espace-temps
 #47470  par bongo
 
Rayon de soleil a écrit : dimanche 27 octobre 2019 à 13:01Bongo, tu me dis qu'il y a autant de façons de décrire l'éther que de kilomètres sur l'équateur. Attends un instant, mec. Tu veux en venir où exactement ?
Regarde :
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ther

Si tu considères la définition physique utilisé à la fin du XIXème siècle, comme remplissant tout l’espace et support des ondes électromagnétiques, ça a déjà été exclu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ther_(physique)
Rayon de soleil a écrit : dimanche 27 octobre 2019 à 13:01Soit l'Univers est constitué d'éther, soit c'est de la matière ordinaire, protons, électrons et bosons, telle que la pense la physique non quantique.
La physique quantique montre que pour décrire l’univers, il faut des particules de matière : proton neutron électron, et des particules d’interactions (les bosons de jauge).
Rayon de soleil a écrit : dimanche 27 octobre 2019 à 13:01Wilczek, d'après toi, il se plante ou pas ?
C’est quoi son modèle ? c’est quoi sa définition d’éther ?
Rayon de soleil a écrit : dimanche 27 octobre 2019 à 13:01Pour revenir à Harameim, je trouve que cet homme simple et sincère, humain et pas prétentieux, authentique et accessible
Qui se fait payer ses conférences oui oui.
Rayon de soleil a écrit : dimanche 27 octobre 2019 à 13:01En plus, il ouvre de merveilleuses perspectives d'avenir pour l'Humanité liées à l'extraction de l'énergie du vide, ce gisement infini qu'on pourrait « exploiter » en trouvant un moyen de puiser l'extravagante énergie contenue dans un cm3 d'espace.
Moi aussi j’étais fan de Stargate SG1, avec des E2PZ : Extracteur d’énergie du point zéro. Sauf que par définition, si on enlève de l’énergie au vide, à un moment on ne peut plus lui enlever d’énergie, c’est ce que l’on appelle le point zéro (qui contient de l’énergie mais c’est l’état de plus basse énergie) donc on ne peut pas en enlever.
Rayon de soleil a écrit : dimanche 27 octobre 2019 à 13:01 Il suffit d'avoir une bonne volonté et une honnêteté intellectuelles pour faire les raccords et trouver les correspondances. Mais cela dépasse mes compétences, mes limites sont là.
Oui c’est sûr il a de la volonté… mais il n’a pas le niveau en physique pour faire de la recherche.

Si tu veux quelques vidéos pour comprendre le champ de Higgs.


Et comme tu parles bien anglais :
 #47473  par Rayon de soleil
 
L'éther dans la physique contemporaine
Au XXIe siècle, les propriétés ou caractéristiques déconcertantes attribuées par la physique contemporaine au vide (champ de Higgs, énergie du vide, énergie sombre) rappellent étrangement les propriétés mystérieuses de l'éther. Mais les physiciens soulignent bien[réf. nécessaire] qu'il ne s'agit pas de revenir aux hypothèses d'avant 1905.
Eh bien, je commence par ta référence wikipédia sur le fait que "ça a déjà été exclu", et on nage déjà dans le flou total ! Pour ne pas dire dans l'éther... :grin: Références nécessaires ... "rappellent étrangement" ... On tourne autour du pot, et possiblement ... on ne veut pas voir la réalité en face.

Je peux te citer l'expérience de Michelson je crois, qui montre que la Terre ne se déplace pas dans un milieu tel que l'éther. Le hic, c'est qu'une hypothèse n'a pas été envisagée : la possibilité que l'éther accompagne la Terre dans sont mouvement autour du Soleil, à ses côtés, comme un fidèle compagnon. Je pense que c'est possible.

Du coup "on" a abandonné l'idée d'un éther qui remplit l'espace comme tu dit. Et comme le dit Einstein, toujours sur la même page (wikipédia), ça pose un problème quand on attribue à la lumière une nature ondulatoire. Parce que ... un photon, particule bien matérielle, c'est bien pratique, ça peut voyager dans un vide intersidéral, b'hin oui, comme un petit vaisseau spatial. Mais une onde... non !

Alors la physique quantique passe par là avec sa dualité onde/particule et hop ! le tour est joué, c'est bon, le photon est un peu particule quand même, donc on est sauvés. On va pouvoir continuer à voir les étoiles la nuit. Encore heureux pour les astrams et les acquéreurs de télescopes ... et pour l'homme tout court, car ses rêves s'accrochent aux étoiles.

Euh... tu trouves pas que c'est un peu borderline, là, au niveau scientifique ? Pendant la moitié des morceaux du trajet, le photon est une particule, ça va, tout va bien. Pendant l'autre moitié des morceaux, il est onde, et là, hop ! il s'arrête, il fait une petite pause, eh oui messieurs, parce que l'onde a besoin d'un medium, d'un substratum pour se propager. :expressionless:

Je vais jeter un coup d'oeil à tes vidéos, mais as-tu regardé celle de Wilczek ? Qu'en as-tu compris ? Allez, laissons Harameim de côté si tu préfères pour l'instant, et dis-moi ce que tu retiens de la conférence du prix Nobel de physique. C'est un peu ardu et c'est en anglais. Je dois bien avouer que je n'ai pas tout compris, mais je crois avoir saisi l'essentiel. Il étudie les fluctuations du vide ... et il dit que nous sommes des petits poissons ! :)

Je sais qu'Harameim se "fait payer", et j'ai été autant admiratif qu'agacé en consultant la page de "l'Académie des Délégué" à laquelle on m'invitait à adhérer par courriel pour 29,99 $ par mois !... Qu'est-ce que tu veux... C'est l'american business. Mais aussi irritant que cela puisse être pour moi pauvre chômeur vagabondant dans les forêts, cette triste propension à attirer à soi des fonds ne prouve absolument rien sur la valeur scientifique, sur le contenu. Logique, n'est-ce pas ?

Je relis le deuxième livre de Maurice Cooke en ma possession. Il reprends l'analogie de Flatland et rappelle que le proton et l'électron, éléments de base de la matière, fonctionnent par binômes. Il y a une illustration très éclairante. On voit ce qui ressemble à un "trou de ver" spatial, tu connais. Sauf que là on est à l'échelle atomique. Cet arc est emprunté par l'éther, diffus dans l'espace. Au point de départ, on trouve l'électron, d'énergie faible. Au point d'arrivée, là où se condense l'éther, on trouve le proton. Cet arc, ce pont, se situe bien sûr dans la 4e dimension. Le neutron serait une paire proton -électron avec une distance nulle entre les deux (ce qui explique sa masse très légèrement supérieure à celle du proton si je ne m'abuse...).

Mais surtout l'action de l'éther serait visible dans les gaz rares. Car leur état gazeux, surtout pour les deux derniers, le krypton et le xénon, ne s'explique pas à température et pression normales (TPN). L'éther complèterait l'agitation naturelle des noyaux par une arrivée VIP via noeuds et anti-noeuds et leurs interactions vibratoires. Ouh là je me perds et je vais carrément vous noyer. Désolé, je balance de mémoire ce que j'ai lu aujourd'hui et je ne suis pas en mesure (surtout à cette heure-ci) de vous offrir une traduction littérale du texte.

La théorie explique le comportement étrange de l'hélium II entre 2° et 4° au-dessus du zéro absolu. De ce que je comprends, il prend une sorte d'état liquide magique et sort tout seul de son contenant en verre. (???) Et puis, je le rappelle, on a les similitudes remarquables entre gravitation, inertie et forces électro-magnétiques que se voient expliquées.

Ça commence à faire beaucoup... ;)
 #47475  par bongo
 
Rayon de soleil a écrit :On tourne autour du pot, et possiblement ... on ne veut pas voir la réalité en face.
Oui c’est pour ça : référence nécessaire, personne ne parle d’éther, on parle de matière noire et d’énergie sombre, même si d’autres hypothèses sont également envisagées.
Rayon de soleil a écrit :Je peux te citer l'expérience de Michelson je crois, qui montre que la Terre ne se déplace pas dans un milieu tel que l'éther. Le hic, c'est qu'une hypothèse n'a pas été envisagée : la possibilité que l'éther accompagne la Terre dans sont mouvement autour du Soleil, à ses côtés, comme un fidèle compagnon. Je pense que c'est possible.
Déjà envisagé (ils sont restés sur l’éther une 50aine d’années). Dans le lien fourni, ils parlent d’entraînement de l’ether.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ther_%28physique%29
http://aflb.ensmp.fr/AFLB-291/aflb291p021.pdf
Rayon de soleil a écrit :Alors la physique quantique passe par là avec sa dualité onde/particule et hop
La physique quantique est un peu plus compliquée que cela, et son interprétation pose des petits problèmes, en tout cas l’interprétation de Copenhague n’est pas hyper satisfaisante, même si la mécanique quantique n’a encore jamais été contredite par l’expérience, même avec ses prédictions les plus bizarres.
Rayon de soleil a écrit :Je vais jeter un coup d'oeil à tes vidéos, mais as-tu regardé celle de Wilczek ? Qu'en as-tu compris ?
J’ai pas vraiment le temps de passer une heure et quelques sur sa conférence.
Rayon de soleil a écrit :C'est l'american business.
Saul Perlmutter (tu connais ?) est venu à l’école de médecine à Paris, sa conférence n’était pas payante… Hara machin il est pas américain…
Rayon de soleil a écrit :Le neutron serait une paire proton -électron avec une distance nulle entre les deux (ce qui explique sa masse très légèrement supérieure à celle du proton si je ne m'abuse...).
Il faudra juste expliquer comment une particule de spin ½ peut-être composée de deux particules de spin ½… en tout cas ça c’était la conception fausse d’avant 1930… on est en quelle année déjà ? ah oui 1919… (mode sarcastique).
Rayon de soleil a écrit :Mais surtout l'action de l'éther serait visible dans les gaz rares. Car leur état gazeux, surtout pour les deux derniers, le krypton et le xénon, ne s'explique pas à température et pression normales (TPN).
Dixit qui ? Tous les gaz rares… sont à l’état de gaz à CNTP. C’est leur propension à fuir toute liaison chimique (règle de l’octet). Donc pas besoin d’éther pour expliquer tout ça.
Rayon de soleil a écrit :La théorie explique le comportement étrange de l'hélium II entre 2° et 4° au-dessus du zéro absolu. De ce que je comprends, il prend une sorte d'état liquide magique et sort tout seul de son contenant en verre. (???) Et puis, je le rappelle, on a les similitudes remarquables entre gravitation, inertie et forces électro-magnétiques que se voient expliquées.

Ça commence à faire beaucoup... ;)
Ca s’appelle l’état superfluide, expliqué par Lev Landau en 1941 par la mécanique quantique, et la statistique de Bose-Einstein.

Tous ces trucs c'est archi connu quand on fait une licence de physique.
 #47491  par Rayon de soleil
 
Shalom alékoum.

Je pense que tu n'aurais besoin que de 15 minutes pour comprendre l'essentiel de la conférence de Wilczek. Tout est concentré au début, après ils font un débat à deux parlant de dimensions supplémentaires, mais je trouve que son interviewer cherche juste le "sensationnel".

Perlmutter il dit quoi ? Toute nouvelle notion, en plus venant d'un noble homme qui ne cherche pas de gain financier de ses découvertes, est bonne à prendre...
La physique quantique est un peu plus compliquée que cela, et son interprétation pose des petits problèmes, en tout cas l’interprétation de Copenhague n’est pas hyper satisfaisante, même si la mécanique quantique n’a encore jamais été contredite par l’expérience, même avec ses prédictions les plus bizarres.
Oui oui, c'est compliqué, et oui, il y a des "petits problèmes" comme tu dis. Dans le modèle de Cooke, tout est hyper fluide. Et il pourrait bien être compatible avec la mécanique quantique, c'est juste une question de bonne volonté et d'honnêteté. J'ai l'impression que tu ne saisis pas à quel point son modèle simplifie les choses.

Tu parles du spin ½ du neutron. Voyons d'abord comment on peut expliquer les spins grâce aux arcs d'éther. Imagine que le tourbillon d'éther tourne dans un sens A, à l'entrée de l'arc. L'anneau formé par sa section (tu te souviens de l'image du trou de ver) est retourné comme une crêpe pendant son trajet dans la 4D. A l'arrivée, le tourbillon éthérique tourne dans un sens B contraire. Et voilà pourquoi on a des spins opposés, c'est-y pas merveilleux ? De plus, tu mentionnes "deux particules de spin ½", alors que l'électron et le proton sont censés avoir des spins opposés. Leur valeur absolue est 1/2, c'est ça ? D'une façon générale, les spins c'est pas très clair pour moi, alors je ne sais pas, je dirais que 1/2 ça veut dire qu'il fait deux pirouettes avant de retomber sur ses pattes, c'est ça ? Eh bien moi je pense que mon proton qui serait une sorte de négation de distance entre un moins que rien et une arrivée d'éther, pourrait très bien spinner sur la valeur 1/2 (et sur un air de rock), je trouve que ça lui va bien. Ah ah ! Argument de choc ! Mais puisque ici on a perdu tout le monde et qu'il ne reste plus que le dixième d'une personne, alors pourquoi pas des moitiés de spins... Bref ce que je veux dire en fait, c'est que c'est un peu bête de s'attarder sur un détail sous prétexte que quelque chose nous échappe, autant à moi qu'à toi. :) Et puis, pour rester sur le neutron, tu ne trouves quand même pas étrange que sa masse soit presque identique, mais pas tout à fait, à celle du proton ? l'univers est-il un Monsieur très appliqué à fabriquer des petites boules de différentes masses, au point de donner à deux des briques de bases de son Univers des masses qui diffèrent très très légèrement ? Le modèle de Cooke explique cette différence qui est de l'ordre de la masse d'un électron (tu confirmes ?) d'une façon beaucoup plus fluide et simple. Attends un instant, je vais chercher mon rasoir d'Ockham à la salle de bains. ;)
Dixit qui ? Tous les gaz rares… sont à l’état de gaz à CNTP. C’est leur propension à fuir toute liaison chimique (règle de l’octet). Donc pas besoin d’éther pour expliquer tout ça.
Cette propension, cette "règle de l'octet", elle explique quoi au juste et comment ? Elle dit juste que "c'est comme ça", elle met un joli nom, elle dit que quand il y a huit électrons, on observe cette propension à fuir les liaisons chimiques, mais c'est une observation, pas une explication. Tu verras comment, pour commencer, le modèle de Cooke explique la force de Coulomb. Comme cette règle de l'octet décrit aussi un phénomène de répulsion, je me dis que l'explication pourrait bien être similaire.
Ça s’appelle l’état superfluide, expliqué par Lev Landau en 1941 par la mécanique quantique, et la statistique de Bose-Einstein.
Bien, tout est expliqué par la mécanique quantique, qui pose quand même "des problèmes d'interprétation" et qui n'est "pas hyper-satisfaisante" (dixit Bongo). Le serpent qui se mord la queue. C'est comme dire "la gravitation est expliquée par l'équation "F=m*g" ". Est-ce que la quantique explique pourquoi un photon qui est sans masse donnerait de l'inertie à un électron ?

Bongo, je ne passe plus la serpillère chez des Ancien.nes alors j'ai du temps, et j'espère que tu mérites le temps que je te consacre pour te transmettre les éléments-clés de ce modèle alternatif, dont j'ai chez moi un exemplaire quasi-disparu, et j'espère que sa cohérence et sa limpidité finiront par te sauter aux yeux, et que tu transmettras ces informations sur d'autres forums.

Suite à l'évocation de l'expérience de Michelson, pour cet entraînement de l'éther sur lesquels ils seraient restés une cinquantaine d'années, tu me re-donnes le lien de l'article wikipédia, mais il est très long et je ne sais pas où chercher, et tu me donnes un lien vers un document de 36 pages (littéralement). Ce n'est même pas que je n'ai pas envie de le lire, c'est que je n'y comprends absolument rien. Tu ne voudrais pas me proposer un petit résumé, pour changer ? :)

Je vais tout d'abord reprendre quatre principes de base du modèle de Cooke, pour d'éventuels nouveaux visiteurs (et puis un petit résumé ne fait jamais de mal) :

A. Il existe quelque chose qui définit la position de l'espace par rapport à d'autres dimensions, et ce ne peut être qu'une substance. Car l'espace ne peut pas à la fois avoir une telle position et être "rien". Pour être courbe, plat ou de n'importe quelle autre forme, il doit bien être quelque chose.

B. Dans cet espace 3D défini par cette substance que l'on appellera "éther" par commodité, il existe des régions de basse vibrations (les noeuds, nodes) et des régions de haute vibration (les anti-noeuds, anti-nodes). Qu'est-ce qui "vibre" ? C'est l'espace lui-même. C'est comme si l'Univers était un drap (un Flatland) et qu'en un point on le secouait très vite dans un mouvement alterné (haut-bas-haut-bas...). Cela transmet des vibrations comme un pavé lancé dans la mare. Et je fais remarquer au passage que ces noeuds et ces anti-noeuds pourraient par exemple être les bosons de la physique contemporaine classique. Il faut rester dans l'état disposé à faire des corrélations, à établir des ponts entre les deux modèles, pour les harmoniser.

C. Les protons seraient des paquets d'éther. Tout comme les gouttes d'eau produites par condensation sur une bouteille sortie d'un réfrigérateur et posée dans une pièce chaude et humide, sont de la même "substance" ou "étoffe" '("stuff") que la vapeur, mais dans un état plus compacté. L'énergie vibratoire détermine si l'éther est dans l'état condensé des protons ou dans l'état expansif de l'espace libre. La limite entre les deux est à rapprocher de la notion de "chaleur latente" contenue dans les gouttes d'eau.

D. Les paires proton-électron, avec un pont d'éther tournant qui explique le champ électrique, auraient un certain nombre de configurations stables se différenciant les unes des autres par la distance nécessaire entre le proton et l'électron. Cela fonctionne pour obtenir l'image conventionnelle des orbites ou anneaux d'électrons "tournant" autour des noyaux des atomes.


Voilà maintenant toute une série de phénomènes qui se voient expliqués de façon limpide dans ce modèle alternatif :

  • Il donne au proton un spin opposé à celui de l'électron, ce qui explique parfaitement le fait connu que les particules ALPHA, qui incluent deux protons chacune, soient déviées par un champ magnétique dans des directions opposées à celle d'un faisceau (beam) d'électrons.
  • Il propose l'image d'un pont éthérique tournant connectant un électron et un proton, formant un arc en dehors de notre espace 3D, et qui serait le mécanisme par lequel est produit le champ électrique attractif entre eux. Si ce pont d'éther cherchait constamment à se contracter (avec une force inversement proportionnelle au carré de sa longueur), il forcerait les "particules" à ses deux extrémités à former ensemble l'effet que nous détectons comme un champ électrique. Il y a des raisons de s'attendre à ce que l'éther expulsé de notre espace 3D cherche à se contracter, parce qu'il y a des raisons de penser que l'espace doit être dans une condition, un état, tendu. Sinon, il ne pourrait pas porter les perturbations ondulatoires que nous voyons sous forme de lumière. Si un medium n'est pas sous tension, il ne peut pas être le support d'ondes ou de vibrations. Une corde de piano tendue ne produit pas de son si on la détache.
    Je fais remarquer ici que nous avons un indice de véracité ramarquable : car pourquoi "le carré", pourquoi doit-on mettre une distance "au carré" et l'inverser pour obtenir une force ? L'intervention d'une dimension supplémentaire explique cette étrangeté, cette incongruité. Pour passer du segment au carré, en géométrie, il faut passer de 1 à 2 dimensions. Ici aussi, nous devons passer de la 3D à la 4D pour expliquer ces forces "inversement proportionnelles au carré de la distance".
  • Il implique qu'il n'y aurait presque pas de substance éthérique amassée (mais une substance diffuse) à l'endroit d'où l'éther part (premier pied de l'arc dans la 4D : l'électron), mais une masse considérablement plus grande à l'endroit où l'éther revient (second pied : le proton). Cela s'explique (même intuitivement) par le fait qu'au point de collecte l'éther est diffus tandis qu'à l'arrivée il prend une forme compactée (pensez à une tornade).
  • Il explique au minimum DEUX des briques de construction de base de l'Univers en tant qu'états et/ou mouvements d'UNE seule et unique substance primaire.
  • Il donne une explication à ce qu'on appelle la FORCE DE COULOMB, cette barrière très forte située immédiatement autour du noyau d'un atome, et empêchant les particules extérieures d'approcher ou de se fondre avec le noyau. Pour expliquer ceci, gardez en tête le fait que si les protons dans un noyau sont constamment alimentés en substance éthérique depuis l'extérieur de notre espace 3D, alors ils doivent aussi perdre, relâcher de l'éther, par une sorte d'effet de saignement. Dans le cas contraire, ils grossiraient progressivement du fait de cet apport constant. Si ce saignement est simplement la ré-expansion de portions périphériques du proton, engendrant un flux continu d'éther à l'état normal (expansé) dans des directions radiales, alors on conçoit aisément que ce flux sortant pourrait freiner ou empêcher des particules extérieures d'approcher trop près du noyau.