Key Ella a écrit : ↑mercredi 17 février 2021 à 17:38
L'abstract cite
The present rate of tidal dissipation in the Earth‐Moon system is known to be anomalously high, in the sense that the implied age of the lunar orbit is only 1.5×109 years, though other evidence suggests an age closer to 4×109 years.
L'explication qui vient ensuite est plutôt une thèse ad hoc pour faire coller l'âge de la lune à l'usure des marées. Quand on connait le résultat où on veut arriver c'est facile d'ajuster les paramètres pour ça !
Mouais, je pense que c'est plus compliqué que ça... les forces de marée, la nature des roches, le mouvement des masses etc...
Key Ella a écrit : ↑mercredi 17 février 2021 à 17:38Comme il fallait en trouvé une raison, certains scientifiques ont inventé le concept d'énergie noire, une énergie répulsive de densité constante et donc de force croissante dans le temps. Cette énergie noire est purement spéculative et aucune observation ou expérience ne l'a prouvée.
Pas vraiment non. L'observation brute c'est la magnitude des SNIa plus élevé que ce qui est attendu par rapport au redshift, vis-à-vis du modèle CDM.
Il se trouve que dans la théorie d'Einstein, l'équation la plus générale est avec une constante cosmologique.
La raison profonde est qu'une théorie de la gravitation relie la métrique à la source de gravitation, qui est le tenseur énergie-impulsion.
Etant donné que cette quantité est conservée localement, cela se traduit par une quadridivergence nulle. C'est ce que l'on doit retrouver de l'autre côté, avec la métrique.
Donc il fallait trouver un tenseur d'ordre 2 dont la quadridivergence est nulle. Cela se fait à uns constante d'intégration près (toute constante multipliée par le tenseur métrique répond à cette exigence).
Il se trouve que Lambda CDM décrit très bien l'accélération de l'expansion (qui permet d'expliquer la magnitude des SNIa).
Key Ella a écrit : ↑mercredi 17 février 2021 à 17:38En 2019 Jacques Colin (CNRS), Roya Mohayaee, et Mohamad Rameez publient un article "Evidence for anisotropy of cosmic acceleration". Cet article remet en cause les observations de Permutter et Riess en prouvant un biais observationnel dans leurs mesures des distances des SN 1a.
Je suppose que tu parles de cet article :
https://arxiv.org/abs/1808.04597
J'ai envie de te répondre : and so what ? la science avance comme ça.
Ca ne veut pas dire qu'ils ont raison.
Quand on a des anomalies, c'est normal qu'il y ait plusieurs pistes avancées, comme par exemple dans l'histoire des sciences, on a l'anomalie de l'avance de périhélie de Mercure ou l'anomalie d'Uranus.
On invente une nouvelle planète (Vulcain, ou Neptune), et soit on trouve, soit on trouve pas, et on trouve une nouvelle théorie qui explique cela.
Plus récemment, on a par exemple l'anomalie de la courbe de rotation des galaxies, on a plusieurs pistes d'explication :
- on conserve la RG, on cherche de la matière noire
- on change la RG, on a MOND
Tout le monde publie dans des revues à comité de relecture, ça ne veut pas dire que chacun a raison, ça peut être soit l'un soit l'autre, ça peut être un peu des deux.
Le fait de pouvoir publier s'inscrit simplement dans la démarche scientifique.
Key Ella a écrit : ↑mercredi 17 février 2021 à 17:38Remarquez le titre de l'article qui n'ose pas contredire frontalement la théorie de l'accélération, théorie largement acceptée dans la communauté scientifique et qui a valu le prix Nobel à leurs auteurs.
Pourtant, c'est bien ce que Colin and als démontrent: l'accélération de l'expansion de l'univers n'existe pas. Exit donc l'invention de l'énergie noire.
A suivre pour contester l'inflation.....
Et alors ?