• Existence du Big Bang ?

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
 #49315  par bongo
 
Dick a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 21:09J’ai cherché à comprendre la théorie de la relativité, avec pour objectif de trouver une représentation graphique. Oui, je sais il y a l’espace-temps de Minkowski, mais au départ je ne la connaissais pas. J’ai rempli des milliers de pages d’équations en ne sachant pas ce que je cherchais J’ai ressorti mes cours de maths et de mécanique des fluides. J’ai acheté une dizaine de bouquins sur la relativité parce que l’on me disais que celui-ci était meilleur que celui-là et quelques bouquins de maths principalement en topologie. Alors oui, je crois que, même si ma carrière m’a éloigné des maths, je me suis principalement servi des outils mathématiques d’un ingénieur.
Tu veux me citer les livres que tu as sur la relativité ? Je pense que le meilleur livre, c'est celui qui part de notre niveau, et qui nous emmènes vers un autre livre de niveau plus compliqué. En vrai la relativité restreinte n'utilise que du bagage mathématique de 4ème.
Après on peut avoir une vision purement... 1905 avec des transformations de Lorentz et en première approche c'est largement suffisant.
On peut aussi avoir une vision plus mathématique, parce que la structure mathématique est quand même belle. J'avais commencé par la vision transformation, puis ensuite la vision plus mathématique.
Un bon livre doit surtout contenir des exercices plus ou moins corrigés. Et c'est vraiment en faisant les exercices qu'on sait si on a compris ou non.
Après j'ai tenté de vulgariser la relativité à des béotiens, et j'ai réussi à expliquer plusieurs paradoxes sans faire un seul calcul, juste avec des diagrammes de Minkowski.

Après... tu sais, il y a ingénieur, et ingénieur. De nos jours, on demande à un ingénieur d'être curieux, et d'voir du bon sens. Il utilise quotidiennement excels, powerpoint, outlook et peut-être microsoft project. et il a besoin en tout et pour toi que de la règle de 3 en mathématiques.
 #49316  par Dick
 
bongo a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 18:36
Dick a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 16:17Où se trouverait ce point ?
N'importe quel point. C'est la même réponse à la question : l'expansion se fait à partir de quel point ?
Chaque observateur peut se targuer d'être au centre de l'expansion. Mais en fait chaque observateur observe la même chose.
Je pensais à la contraction de la matière, mais il est vrai que c’est une contraction (ou une expansion) de l’espace. Si l’espace est réduit à un point, ben il n’y a plus d’espace. Cela dit, un point situé dans le néant j’ai du mal à l’admettre.
Dick a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 16:17Le second est dû à la vitesse de l’émetteur par rapport au récepteur. Je l’appelle l’effet Fizeau, du nom de ce scientifique qui l’a mis en évidence en faisant passer un rayon lumineux dans un courant d’eau. C’est un effet au second degré de la vitesse.
Tu peux me citer dans quelle étude, article il a fait ça ? Pour moi Fizeau a bien fait circuler de l'eau dans un conduit et essayé de mesurer une variation de la vitesse de la lumière (entrainement de l'éther).
Curieusement, je trouve pas d’article sur Internet concernant cette expérience, à part celui-ci
je ne vois pas quelle expérience il a pu faire pour le mettre en évidence... surtout que de l'eau ne se déplace pas assez vite pour ça.
L’expérience que j’ai indiquée. Je ne sais pas à quelle vitesse il a fait tourner le courant, en tout cas des franges d’interférence apparaissaient dès qu’il mettait en route le dispositif.
Alors nVp/c > 1 mais tu ne vas pas au bout de ton raisonnement
n²Vp²/c² > 1
qu'arrive-t-il à 1- n²Vp²/c² ? il est < 0
Après tu prends une racine carré. Il y a bien un problème ?
Je crois que oui, il faut que je retrouve la formule de Fizeau.
Désolé. Tu as l'âge de mes parents.
moi, je suis enchanté, tu es plus jeune que ma fille.
Tu as étudié quelle spécialité ? et qu'est-ce que tu as fait dans ta carrière ?
Je te dis ça parce que je travaille avec des ingénieurs, et beaucoup ont oublié comment calculé une dérivée, ou une intégrale, du bagage de lycée.
J’ai peu manipulé les maths au cours de ma carrière, mais j’ai voulu étudié la relativité en cherchant une représentation graphique, je ne connaissais pas l’espace-temps de Minkowski. Alors j’ai ressorti mes cours de maths et de mécanique des fluides, j’ai acheté quelques livres de maths surtout en topologie et une dizaine sur la relativité. J’ai rempli des milliers de pages d’équations en ne sachant pas ce que je cherchais.
 #49318  par bongo
 
Dick a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 22:56Je pensais à la contraction de la matière, mais il est vrai que c’est une contraction (ou une expansion) de l’espace. Si l’espace est réduit à un point, ben il n’y a plus d’espace. Cela dit, un point situé dans le néant j’ai du mal à l’admettre.
Il faut avouer que c'est pas du tout intuitif. Disons que tu peux te le figurer si tu imagines avancer tout droit, et revenir au même point au bout d'une certaine distance. On arrive bien à se le figurer sur terre. Au bout de 40 000 km en avançant bien tout droit, on revient au point de départ. Il faut se représenter une contraction de l'espace avec cette distance qui diminue. Il faut aussi se dire ça en 3 dimensions, quelque soit la direction où on va, on revient au point de départ, même en partant dans la direction verticale.
Dick a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 22:56Curieusement, je trouve pas d’article sur Internet concernant cette expérience, à part celui-ci
je ne vois pas quelle expérience il a pu faire pour le mettre en évidence... surtout que de l'eau ne se déplace pas assez vite pour ça.
L’expérience que j’ai indiquée. Je ne sais pas à quelle vitesse il a fait tourner le courant, en tout cas des franges d’interférence apparaissaient dès qu’il mettait en route le dispositif.
En fait si tu regardes aussi la vidéo que je t’ai indiquée, à l’époque la lumière était considérée comme de nature purement ondulatoire. Du coup se posait la question de savoir quel est son support : l’ether luminéfère. De fait, comment cette substance interagissait avec la matière ?
Etait-elle entraînée, etc… Et donc en réglant l’instrument de sorte qu’il y a des interférence, on peut ensuite imprimer un mouvement à l’eau de sorte que si l’ether est entraînée par l’eau en mouvement, alors cela peut modifier le chemin optique et donc les figures d’interférences. C’est bien le cas, mais pas vraiment au niveau attendu.
En 1851, il démontre à l'aide d'un interféromètre où les deux rayons soumis à interférence sont conduits dans des tuyaux où circule de l'eau en sens inverse que le mouvement de l’eau modifie la vitesse de la lumière en son sein : les franges d'interférence entre les deux rayons sont décalées quand on fait mouvoir l’eau.
Dick a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 22:56 Je crois que oui, il faut que je retrouve la formule de Fizeau.
Dick a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 22:56J’ai peu manipulé les maths au cours de ma carrière, mais j’ai voulu étudié la relativité en cherchant une représentation graphique, je ne connaissais pas l’espace-temps de Minkowski. Alors j’ai ressorti mes cours de maths et de mécanique des fluides, j’ai acheté quelques livres de maths surtout en topologie et une dizaine sur la relativité. J’ai rempli des milliers de pages d’équations en ne sachant pas ce que je cherchais.
C’est pas évident de se replonger dans les équations. C’est quoi les ouvrages de relativité que tu as pris ? Quel auteur ? J’en ai peut-être étudié certains et on pourrait échanger dessus.
 #49319  par Dick
 
Dick a écrit : dimanche 22 septembre 2024 à 22:56
Bongo a écrit :Alors nVp/c > 1 mais tu ne vas pas au bout de ton raisonnement
n²Vp²/c² > 1
qu'arrive-t-il à 1- n²Vp²/c² ? il est < 0
Après tu prends une racine carré. Il y a bien un problème ?
Je crois que oui, il faut que je retrouve la formule de Fizeau.
En fait, je ne crois pas qu’il y ait un problème. Je vérifierai quand même la formule.
La célérité de la lumière dans un milieu réfringent est c/n. Normalement aucun corps ne peut dépasser cette vitesse: Vp < c/n, si bien que 1- n²Vp²/c² > 0.
Si un corps dépassait cette vitesse alors 1- n²Vp²/c² < 0. Si bien que λp serait imaginaire, ce qui serait étrange. Toutefois certaines particules arrivent à dépasser cette vitesse, il en résulte un phénomène étrange, l’effet Tcherenkov. Le résultat qui donne une longueur d’onde imaginaire est étrange et l’effet observé est étrange. Ne pourrait-on pas relier les deux ?
Le modèle graphique que je propose est en parfaite adéquation avec ce résultat. Il le renforce donc. Merci Bongo pour cette remarque.
P.S. Quand n = 1 alors Kh = (1- (Vp/c)^2)^1/2 est égal à l’inverse du facteur de Lorentz γ.
Dernière modification par Dick le lundi 23 septembre 2024 à 18:00, modifié 1 fois.
 #49321  par bongo
 
Je pense que j'ai loupé un épisode, tu peux me réexpliquer ce qu'est Vp ? (vitesse perçue de quoi ?)
 #49322  par Dick
 
C’est la vitesse perçue, mesurée par un observateur, elle correspond à la vitesse v de la relativité. Tu n’as pas raté d’épisode, c’est le cœur de ma proposition que je n’ai pas dévoilée.
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