• matière noire et univers observable

  • Toutes vos questions sur l'Univers.
Toutes vos questions sur l'Univers.
 #49923  par Dick
 
l’univers observable est —comme son l’indique— ce que l’on peut percevoir de l’univers. Celui-là est la carte, celui-ci le territoire, le premier est fini, le second infini.
 #49924  par moijdikssekool
 
l'univers observable, aussi grand soit-il pour nos télescopes, est une bulle infinitésimale dans un univers infini
Sinon, j'ai proposé ma vision des choses dans un article à Astronomical journal, il a été refusé au prétexte que je contredis la relativité générale, en contredisant le théorème de Birkoff: l'univers observable, de symétrie sphérique, et son champs constant, serait équivalent à un espace plat. C'est bien sûr complètement faux, d'une le théorême concerne le comportement asymptotique de l'espace (soit la décroissance képlérienne d'un champs gravitationnel tendant vers 0), alors que dans notre cas nous sommes au coeur de la masse considérée; de deux les solutions de ce théorême sont statiques, ce qui n'est pas le cas de l'univers observable, considéré non statique (en expansion accélérée). Bref, à plusieurs titres, l'univers observable ne peut être considéré comme l'objet d'étude du théorême de Birkoff
L'espace de l'univers observable est plat en apparence (c'est connu: quand on tombe, c'est comme si on est en apesanteur, loin des masses), mais il n'est pas plat. La présence d'un champs, fût-il constant, ne fait pas de l'espace un espace plat. Seulement en apparence, et la matière noire est là pour nous le rappeler
Bref le journal botte en touche
Si on doit se raccrocher à la théorie actuelle, décrivant la densité critique 10E-26 pour un espace plat, la densité 1.1E-27 calculée lui confère, à priori, une courbure négative, (à priori, il faut être au dessus de la densité critique pour que l'univers soit trop lourd pour se supporter lui-même, il se contracterait) ce qui lui offre au moins l'impression qu'il est en expansion? Mais sinon, même si ce champs existe, le bilan des forces de toute la matière de l'univers observable est à priori nulle (si l'univers est suffisamment isotrope et uniforme à l'échelle de l'univers observable), seul l'écoulement du temps est impacté (comme un satellite restant sur son orbite). Donc, la courbure pourrait être positive ou négative, on s'en fout en fait, tout reste statique, seules sont observées les interactions locales, et donc avec l'effet bonus matière noire en sus agissant tel une loupe, l'univers observable est comme une loupe, une boule à neige avec des flocons de loupe
Est-ce à dire que nous regardons le reste de l'univers avec une loupe, mais du coup ça veut dire quoi, que les galaxies sont en fait plus loin, ou que l'on va pouvoir s'y rendre plus vite? A priori, si la décroissance képlérienne est interrompue à a0, au delà le temps de la galaxie ne s'envole plus dans la voie lactée si nous nous en éloignons, car quand on s'éloigne d'un objet, normalement, le temps s'y écoule plus vite, du fait de la distance. Au delà de a0, nous entrons dans un warp temporel à la sortie des galaxies, les compteurs des horloges (la nôtre dans le vaisseau, et celle sur Terre) vont immortaliser leur décalage (l'accélération de leur décalage est nulle) le temps du trajet. D'un autre côté, l'autre description de l'expansion, c'est de dire que les galaxies se contractent (en un sens elles s'éloignent en devenant toujours plus petite), c'est la même chose que de dire que les vides gonflent. Perso, je penche plutôt pour la première idée: entre les galaxies, le temps arrête de s'envoler, il continue son décalage mais il ne s'envole plus. Et vous, quel est votre avis, ça ferait quoi un champs constant entre les galaxies? Le comportement du phénomène reste à préciser, mais n'espérons pas pour autant que ça va signifier qu'on va pouvoir faire du tourisme intergalactique, on risque d'être déçu un sacré bout de temps!
Il reste aussi à expliquer comment se fait-ce que, dans un univers statique, l'on observe le redshift cosmologique..
Dame nature nous réserve plein de surprises, ma foi, pour ceux qui ont de la suite dans les idées, l'écriture d'articles est désormais ouverte, j'ai déjà la suite, glhf!
Dernière modification par moijdikssekool le dimanche 11 mai 2025 à 13:48, modifié 1 fois.
 #49925  par Dick
 
Si on se limite aux longueurs d’onde du dspectre visible, on ne voit qu’une partie de l’univers, mais si l’on tient compte de tout le spectre des ondes électromagnétiques alors on perçoit bien l’univers dans son entier, une image de l’univers (la carte).
Quant au redshift, il est basé sur l’effet Doppler appliqué à l’espace lui-même alors qu’il est peut-être dû à un autre effet.
 #49926  par moijdikssekool
 
Quant au redshift, il est basé sur l’effet Doppler appliqué à l’espace lui-même
l'effet Doppler est un effet que l'on mesure spectralement sur les photons émis par des objets en mouvement d'éloignement/rapprochement. Comme on mesure v=H.d, a H.R ~ c, on dit que l'univers observable gonfle à la vitesse c. En fait, même pas, on dit autre chose, d'assez incompréhensible, absolument pas clair. Le phénomène décrivant le redshift cosmologique est à repriser, voire à réinventer
Il faut déjà comprendre le paradigme qui s'annonce si l'on accepte que la matière noire est le résultat de l'action du champs gravitationnel, ça peut aider à comprendre ou deviner le phénomène responsable du redshift
 #49927  par Dick
 
moijdikssekool a écrit : dimanche 11 mai 2025 à 13:41
Quant au redshift, il est basé sur l’effet Doppler appliqué à l’espace lui-même
l'effet Doppler est un effet que l'on mesure spectralement sur les photons émis par des objets en mouvement d'éloignement/rapprochement. Comme on mesure v=H.d, a H.R ~ c, on dit que l'univers observable gonfle à la vitesse c.
Le redshift est expliqué par un effet Doppler dû à une expansion de l’espace. Il est peut-être dû à une autre cause.
Il faut déjà comprendre le paradigme qui s'annonce si l'on accepte que la matière noire est le résultat de l'action du champs gravitationnel, ça peut aider à comprendre ou deviner le phénomène responsable du redshift.
La matière noire est une hypothèse qui explique un phénomène qui ne rentre pas dans la théorie actuelle. C’est donc une hypothèse ad hoc qui pourrait la sauver si on découvre cette matière, dans le cas contraire il faudrait changer de théorie où cette hypothèse serait inutile.
 #49928  par moijdikssekool
 
il faudrait changer de théorie où cette hypothèse serait inutile.
En fait, même pas besoin de changer, à priori, puisque le seul argument qui s'opposerait à l'hypothèse qu'un champs constant ne change pas l'état de platitude de l'espace dans lequel baignent les galaxies est infondée: le théorème de Birkoff ne s'applique pas, car l'hypothèse asymptotique ne s'applique pas (à l'objet univers observable) quand on est au coeur de l'objet d'étude. Et l'hypothèse statique de la solution n'est alors plus nécessaire
Et donc nous tombons, dans un champs de pesanteur dont l'accélération est a0. Rien ne dit que a0 est constante dans le temps, si elle était, à à l'origine, égale à 1 ou 0: peu d'intérêt à prendre une valeur intermédiaire, puisque ce serait l'accélération originelle (c'est comme de dire que la vitesse de la lumière est égale à 1). Avec la théorie du Big-Bang, on suppose une densité infinie à t=0 (l'accélération était alors infinie), une densité énorme à t=tPlanck, on suppose donc que l'accélération était alors égale à 1 et diminue depuis pour être égale à la valeur actuelle de a0. Elle diminuerait actuellement sensiblement ou alors a0 a très vite atteint la valeur actuelle après une courte période (inflation primordiale)
Il y a donc aussi l'hypothèse que a0 a toujours été égale à a0, et alors on devait réécrire les unités en prenant a0=1. L'écoulement du temps cosmologique est toujours la même, ce qui serait achement pratique pour parler d'histoire de l'Univers
Ainsi que l'hypothèse accélération nulle lors de la naissance de l'univers. Soit a0 a doucement atteint la valeur actuelle, et elle continue d'augmenter sensiblement, soit elle l'a très vite atteinte (inflation primordiale) et augmente désormais extrêmement peu. On peu encore prendre a0 = 1 à t=0 mais alors l'écoulement du temps ne se fait plus à écoulement de temps constant, ce qui n'a pas beaucoup de sens, surtout si a0 est, justement, constant dans l temps (en plus de l'être dans l'espace)
La deuxième hypothèse demande à donner une explication de la valeur actuelle de a0 lors de la naissance. Sinon c'est encore une hypothèse adhoc, mais de toute faon, si on considère une inflation, le modèle reste encore bon quand on n'est pas très loin du big bang. La théorie peut devenir bancale si l'on fixe a0=1 (mesure de référence pour fixer les unités) et que les autres unités (c=1, h=1, combien il y en a?) ne sont pas compatibles
Reste donc la troisième qui devient séduisante parcequ'on partirait de 0, plus besoin d'avoir à fixer a0=1 pour fixer des unités

Pour la suite, je laisse le soin de lire entre les lignes