• matière noire et champs de l'univers observable

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Les autres théories ou peut être la votre...
 #50656  par moijdikssekool
 
moijdikssekool a écrit :suivant que tu accentues le dipôle cosmologique ou non
le temps universel, on le mesure quand on est au milieu d'une bulle cosmique, en somme il est déterminé par a0, l'accélération locale provoquée par la masse de l'univers observable (replié façon éventail en 3D), ton ciel est dépourvu de dipôle cosmologique si tu es immobile, faut s'imaginer des horloges tout autour de soi dans le ciel, faut plutôt s'imaginer un temps en 3D, son évolution est fonction de la direction où tu le regardes. Ce sont tes horloges, mais rien ne t'empêche de regarder celles des autres
Si tu es mobile, il faut faire comme dans le vaisseau en envoyant des bips vers l'endroit où tu te trouvais (ciel redshifté), on y recevrait des bips plus espacés, ton temps est alors accéléré. Si tu envoies des bips vers l'endroit où tu vas t'arrêter (ciel blueshifté), ton temps est ralenti. Quand tu te déplaces, certaines horloges de ton ciel vont plus lentement (du côté du ciel blushifté), ou plus vite (côté redshift). Maintenant, quelles horloges choisir, les tiennes ou celles que tu vas croiser (il peut y avoir un intérêt à ne retenir que le temps universel et non le temps universel modifié par ta vitesse et les masses locales) on peut imaginer que devant nous se trouvent une floppée de montres à l'arrêt, en ligne, leur écoulement propre va plus vite que la nôtre (celle qui se trouve dans la même direction). Les autres horloges, finalement, c'est à titre informatif puisque si tu ne changes pas de direction, ces horloges ne te concernent pas, après tout si tu changes de direction, la nouvelle horloge se situant devant toi n'aura pas la même vitesse que celle-ci avait, et tu peux désormais zapper ton ancienne horloge, comme lorsque tu changes de pays, tu changes l'heure et tu oublies l'ancienne
Si tu places la Terre là où tu te trouves, les photons du cosmos t'arrivent désormais blueshiftés because la gravitation, ça veut dire que ce temps est désormais ralenti. Si tu rajoutes des étoiles dans le ciel, dont le Soleil, ça crée des anisotropie dans le ciel, idem ça modifie les vitesses d'horloge dans ton ciel. Bon en fait, on ne voit pas notre ciel quand on regarde le sol, et les horloges y serait redshiftés par rapport à celles dans le ciel (les photons du ciel tombent sur la Terre ok, mais ceux qui traverseraient la Terre, la 'remontent depuis le centre'. Si tu voulais aller vers ces horloges, il faudrait traverser la Terre, tomber lors de la première moitié puis remonter la deuxième moitié)
Imagine que le Soleil disparait, ou disons, terminé le cycle jour/nuit, on se cale désormais sur quelle horloge? On pourrait retenir celle se trouvant devant nous. Si on n'a pas de vitesse propre (Terre immobile), on peut se caler sur le temps universel, modifiée par la masse terrestre (comme si on était en son centre)
Et si tu prends quelqu'un d'autre, sur une autre planète, il faut se l'imaginer avec son ciel rempli d'horloges, idem tu l'imagines d'abord dans le vide, puis en mouvement, puis sur sa planète etc... quelque part dans son ciel il voit ton horloge, tu vois la sienne, vous savez tous les deux quel 'temps universel modifié' s'est écoulé depuis la naissance de l'univers... enfin si on pouvait enregistrer le mouvement de nos horloges depuis la naissance de l'univers... et on pourrait faire des calculs relatifs entre nous deux. Un référentiel absolu n'empêche pas de faire des mesures relatives! En tout cas on a tord de ne retenir que le temps terrestre pour définir l'âge de l'univers observable, il est clair que l'univers 'devant nous' est plus vieux, et plus jeune dans la direction opposée, je me souviens avoir lu qu'il y a une anisotropie de l'univers pas comprise suivant que l'on regarde le ciel redshifté ou blueshifté, ben faut croire que ça vient de là (ça vient surtout du fait qu'on ne considère pas de temps universel), vu que ça fait des milliards d'années que l'on 'cherche à quitter notre univers observable' (comme si on cherchait à aller plus vite que son ombre) dans une certaine direction (le mouvement de la voie lactée), les décalages d'horloge se sont accumulés. Et plus vieux, ça veut aussi dire plus massif, mais c'est vrai que le modèle cosmo actuel est de toute façon bancal, on ne risquait pas de comprendre!
Aujourd'hui, on mesure le temps de façon locale, mais en fait on aurait tôt fait de considérer un temps 3D, ces 3D étant donc même constitués par d'autant de dimensions que de particules dans notre univers observable (au facteur près du nombre de dimensions par particules; on peut considérer la masse de chaque particule, sa distance, comme on le fait pour une galaxie), j'en ai cependant entendu parler (mais c'est n'importe quoi, c'est dit dans le sens qu'on peut aller en arrière, dans le passé, alors qu'on a juste des horloges qui vont plus ou plus moins vite, elles ne vont pas à rebours), de même qu'un temps imaginaire (Par Hawking, mais bon c'est pour expliquer ce qu'il y aurait avant le big-bang, encore n'importe quoi!)
Bref, les problèmes du moment sont liés à la commodité des hypothèses actuelles (univers localement plat ou temps universel non considéré, Einstein plutôt que Lorentz, voire pas d'imaginaire dans notre géométrie), on se demande à quoi pensent les théoriciens depuis plus d'un siècle!
 #50657  par externo
 
Comme je l'ai déjà dit, ce qui change quand un objet se déplace dans un sens ou dans l'autre par rapport à nous, c'est le décalage de simultanéité, il sera soit dans notre passé soit dans notre futur, mais ce n'est absolument pas le rythme de passage du temps par rapport à nous, qui, lui, ne dépend que de sa vitesse relative. Un objet qui se rapproche est décalé dans le futur et plus il approche plus ce décalage se réduit. Sur un diagramme de Minkowski avec la ligne de simultanéité ça se voit bien. La réduction du décalage veut simplement dire que son temps propre passe plus lentement et que son avance dans le futur se réduit peu à peu. Donc dans ce sens son temps propre est en effet plus lent, mais quand il s'éloigne il est dans le passé, et ce décalage dans le passé grandit de plus en plus, ce qui veut dire là aussi que son temps propre est plus lent et qu'il accumule du retard.
 #50661  par moijdikssekool
 
Un objet qui se rapproche est décalé dans le futur et plus il approche plus ce décalage se réduit
pas compris
Sur un diagramme de Minkowski avec la ligne de simultanéité ça se voit bien
Une description ne vaut pas une explication. De mon côté, je compte les bips qui nous arrivent d'un vaisseau qui s'en va et revient. Quand on dit qu'une horloge évolue différemment d'une autre, c'est en comptant les bips de l'une par rapport à l'autre. Un bip c'est par exemple quand l'aiguille tourne d'un cran, imagine qu'elle s'allume/s'éteint. Il se trouve que quand le vaisseau s'éloigne, on reçoit des bips très espacés à l'aller, et très rapprochés au retour, mais ça n'empêche pas de les compter, pendant qu'on accumule les tics de nos horloges
Rien de moins mystérieux donc, dsl si tu ne comprends pas que j'explique tout ça sans avoir à passer par des concepts théoriques plus compliqués que la comparaison entre la vitesse du vaisseau et c à l'aller et au retour. Je suis un fervent partisan du rasoir d'Ockham!
 #50662  par externo
 
Si le vaisseau va de A à B et vieillit plus par rapport à A et moins par rapport à B alors une fois posé sur B il sera plus vieux pour les gens de A et plus jeune pour les gens de B, ce qui est absurde et falsifie ta théorie. Et ça n'a rien à voir avec le modèle de Lorentz.
 #50663  par moijdikssekool
 
Qu'est-ce qu'il y a de difficile à considérer que le pilote ne quitte pas des yeux l'horloge de A, celle de B et la sienne? C'est quand même pas compliqué de comprendre que quand on veut comparer des vitesses d'horloge, il suffit de les regarder et de les comparer à la fin!
Reprenons, le vaisseau part de A, la Terre, il arrive en B, Andromène (3Ma), il va à une vitesse proche de c, de telle sorte que son trajet propre dure 3sec à l'aller, 3sec au retour
il sera plus vieux pour les gens de A
ben non, si les gens de A matent le pilote, ils verront que son âge n'a évolué que de 3sec, mais ils devront attendre 3Ma pour ça (pour attendre les photons partis d'Andromède)
plus jeune pour les gens de B
idem. Entre le moment où ils le voient partir et le moment où il arrive, il ne le voit vieillir que de 3s, par contre les 3photos arrivent en un pouillème de sec (le vaisseau va quasi aussi vite que c, dans le référentiel de B il suit donc de très près les photons qu'il envoie, ils arrivent tous, bips et vaisseau, en une rafale ultra courte)
Une fois arrivé sur B, il sera plus vieux que A, c'est normal vu que A est vu dans le passé: il est parti à 10h00, s'il regarde A avec des jumelles quand il arrive sur B, il voit s'afficher 10h00 et un pouillème de seconde, c'est normal les photons envoyés par la Terre ont carrément du mal à atteindre le vaisseau. Il va quasi à c, du coup seuls quelques photons l'atteignent, l'horloge terrestre est quasiment à l'arrêt quand il la regarde pendant le trajet A vers B
Avant de partir pour B, il regarde l'horloge sur B, il est affiché 10h00 et quand il arrive il est 10h00+3Ma+1pouillème, tandis que son horloge affiche 10h00+3s
S'il revient tout de suite sur A, en 3s, il arrive à 10h00+3Ma+2pouillèmes tandis que son horloge affiche 10h00+6sec. S'il regarde B depuis A, l'horloge affichera aussi 10h00+3Ma+2pouillèmes
Dernière modification par moijdikssekool le lundi 17 novembre 2025 à 19:22, modifié 3 fois.
 #50664  par Dick
 
moijdikssekool a écrit : lundi 17 novembre 2025 à 15:42 Une description ne vaut pas une explication. De mon côté, je compte les bips qui nous arrivent d'un vaisseau qui s'en va et revient. Quand on dit qu'une horloge évolue différemment d'une autre, c'est en comptant les :blush: bips de l'une par rapport à l'autre. Un bip c'est par exemple quand l'aiguille tourne d'un cran, imagine qu'elle s'allume/s'éteint. Il se trouve que quand le vaisseau s'éloigne, on reçoit des bips très espacés à l'aller, et très rapprochés au retour, mais ça n'empêche pas de les compter, pendant qu'on accumule les tics de nos horloges.
Il s’agit aussi d’une description, pas d’une explication!
Ce que l’on constate c’est que la longueur d’onde perçue λp par un observateur est différente de celle qui a été émise λ: λp = K λ, avec
K = Kv K’v Kp. Kv, fonction de la vitesse au premier degré, est expliqué par l’effet Doppler, K’v, fonction de la vitesse au second degré, par la la relativité einsteinienne, et Kd fonction de la distance , par la dilation de l’univers, alors que les causes ne sont pas dues aux variations des caractéristiques de l’onde émise, puisqu’elles sont intrinsèques, mais à celles de l’onde perçue.
Dernière modification par Dick le mardi 18 novembre 2025 à 13:54, modifié 5 fois.
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