• matière noire et champs de l'univers observable

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Les autres théories ou peut être la votre...
 #50344  par Dick
 
moijdikssekool a écrit : mercredi 10 septembre 2025 à 10:47 donc on ne reçoit pas de photons en provenance de l'infini.
peut-être que si.
J'ai l'impression que tu ne comprends pas bien ce que tu racontes
c’est vrai, je n’ai pas tout compris à ce modèle, mais discuter me pousse à réfléchir.
Pourquoi ne retiendrais-tu pas que l'univers observable (incluant le CMB) est de taille finie?
Si, si, l’univers observable est de taille finie, c’est une hypersphère de dimension 6 et de rayon r = R/n, n étant l’indice de réfraction du milieu de propagation et R le rayon pour n = 1, soit 13, 8 milliards d’Al environ.
Les photons que l'on reçoit ont parcouru une distance finie, avec le temps on voit de la matière que l'on ne voyait pas et qui était en dehors de l'univers observable, celui-ci grandit géographiquement dans l'univers infini.
ça, c’est le modèle actuel, mais il est erroné.
Quant à savoir si l'univers est statique, c'est une autre histoire.
Effectivement, c’est une autre histoire, mais en définitive cette histoire est très simple. Pas d’expansion car le redshift n’est pas dû à un effet Doppler de l’espace, mais à une autre cause.
 #50346  par moijdikssekool
 
peut-être que si
razoir d'Ockham: on prend d'abord ce qu'il y a de plus simple, et si ça suffit, pas besoin de complexifier. Faire venir des photons de l'infini, ça change tout
Si, si, l’univers observable est de taille finie
Va falloir faire un effort, parcequ'un univers observable de taille finie, ça veut dire qu'aucun photon ne vient de l'infini
ça, c’est le modèle actuel, mais il est erroné
non, les cosmologistes supposent l'expansion cosmique, les galaxies cherchent à s'enfuir et il n'y a pas de nouveaux photons. Pour les détails, va sur un autre forum comme futura
Pas d’expansion
il y a bien un phénomène qui explique le redshift cosmologique, on pourrait continuer à utiliser ce mot pour l'instant
car le redshift n’est pas dû à un effet Doppler de l’espace, mais à une autre cause.
inévitablement! on revient donc au message p26:
demande-toi comment on peut parler de redshift, c'est à dire un décalage sous la forme d'une compression (en gros les fréquences sont multipliées par un facteur L multiplicatif <1, [0, f] -> [0, L.f]) , qui vient donc se surajouter au redshift/blueshift du à la vitesse relative. Comment, à ton avis, décrirais-tu géométriquement cette affaire?
A cette question, ton histoire de perspective, dans laquelle le photon n'a pas sa place, n'y répond pas. Va falloir trouver autre chose, en faisant donc de la géométrie de base, avec autre chose que des arguments dignes d'une IA décérébrée!
 #50347  par Dick
 
moijdikssekool a écrit : jeudi 11 septembre 2025 à 08:26 [rasoir] d'Ockham: on prend d'abord ce qu'il y a de plus simple, et si ça suffit, pas besoin de complexifier.Faire venir des photons de l'infini, ça change tout.
Oui, ça change tout !
Un univers observable de taille finie, ça veut dire qu'aucun photon ne vient de l'infini.
C’est dû à la différence entre le monde qui existe réellement (le monde réel) et celui que l’on perçoit (le monde perceptible). La vitesse des photons dans le monde perceptible est c, la vitesse de la lumière, dans le monde réel elle est infinie, si bien qu’un photon est à la fois ici et partout, y compris l’infini, au même instant. Quand on l’observe il fait alors partie du monde perceptible, et ça change tout.
les cosmologistes supposent l'expansion cosmique
Ben, ils supposent mal !
les galaxies cherchent à s'enfuir.
seraient-elles en prison ?
il y a bien un phénomène qui explique le redshift cosmologique, on pourrait continuer à utiliser ce mot pour l'instant.
Le redshift est un phénomène observé, on garde le nom, l’expansion est une hypothèse qui n’est pas conforme aux observations, on ne garde pas le nom.
demande-toi comment on peut parler de redshift, c'est à dire un décalage sous la forme d'une compression (en gros les fréquences sont multipliées par un facteur L multiplicatif <1, [0, f] -> [0, L.f]) , qui vient donc se surajouter au redshift/blueshift du à la vitesse relative.
Le redshift consiste en une différence entre la longueur d’onde émise λ et la longueur d’onde perçue λp: λp= γd λ, γd étant un coefficient fonction de la distance.
Comment […] décrirais-tu géométriquement cette affaire? Va falloir trouver autre chose, en faisant donc de la géométrie de base!
Le monde réel est modélisé par un espace euclidien isomorphe à R6, le monde perceptible par une hypersphère de dimension 6, ils sont liés par une transformation conforme proche de la projection de Mercator. Rien que de la géométrie de base.
 #50348  par externo
 
Il y a quelque chose dans ces idées car on passe en effet de l'espace de Minkowski à l'espace "réel" par un changement du genre projection de Mercator à l'aide du gudermannien.
L'espace-temps de la relativité Cl(1,3) ou STA a 16 dimensions et les photons se déplacent à c mesurée avec l'horloge de l'observateur et avec la métrique de Minkowski. Or cet espace-temps utilise l'horloge de l'observateur comme coordonnée de temps, c'est donc l'espace-temps perceptible et non réel.
L'espace-temps réel des biquaternions de Clifford Cl(0,3) a 8 dimensions, la coordonnée de temps est directement le temps propre des objets et non le temps mesuré par l'observateur, et le trajet de la lumière n'est pas mesuré par la coordonnée de temps de l'observateur mais par la simple progression de la coordonnée spatiale du photon, sans que le temps ne soit pris en compte car il est nul.

Cl(1,3) contient 1 scalaire, 4 vecteurs, 6 bivecteurs, 4 trivecteurs et 1 pseudoscalaire
Cl(0,3) contient 1 scalaire, 3 vecteurs, 3 bivecteurs et 1 pseudoscalaire.
Cl(1,3) considère le temps comme un des 4 vecteurs tandis que dans Cl(0,3) il est associé aux bivecteurs et a donc 3 coordonnées comme l'espace, mais elles bouclent sur elles-mêmes.
 #50349  par Dick
 
Un point de l’univers a une position et une vitesse par rapport à un observateur donné. Un espace comportant ces deux paramètres modélise l’univers dans son entièreté. Il est bien plus adéquat qu’un espace-temps qui mélange deux entités incompatibles. Trois dimensions de position et trois de vitesse font six dimensions qui suffisent amplement à décrire l’univers (pas besoin d’en rajouter suivant le principe d’Ockam). :thumbsup:
Dernière modification par Dick le vendredi 12 septembre 2025 à 16:26, modifié 1 fois.
 #50350  par moijdikssekool
 
Dick a écrit :La vitesse des photons dans le monde perceptible est c, la vitesse de la lumière, dans le monde réel elle est infinie
le monde réel est le monde perceptible, mais tu peux toujours essayer de nous convaincre du contraire
si bien qu’un photon est à la fois ici et partout, y compris l’infini, au même instant
ça ne veut rien dire. Si le modèle standard cherche à nous embrouiller la tête pour cacher des problèmes, ton modèle fait encore pire. Ton histoire d'infini c'est comme les mondes parallèles, on y case ce que l'on veut, c'est bien pratique mais ça n'a aucune pertinence
seraient-elles en prison ?
les galaxies sont censées ne pas dépasser une limite, la plus lointaine étant caractérisée par la distance à laquelle se trouvent nos plus vieux photons
Cette limite serait-elle, d'après toi, à l'infini?
Rien que de la géométrie de base
mouai, ben c'est pas ça qui va nous aider à réinterpréter le redshift cosmologique, ce sont des outils classiques, ils n'ont pas permis d'avancer plus que ça. Essaye de trouver une raison plus élémentaire pour expliquer qu'une quantité (ici le redshift, mais peu importe) peut être plus faible (avec la distance, peu importe)
externo a écrit :biquaternions de Clifford
c'est de la géométrie algébrique, il y a aussi l'algèbre géométrique qui a l'air encore plus puissante
Trois dimensions de position et trois de vitesse
ça c'est pour décrire. Mais il y a des données qui ne sont ni une position, ni une vitesse (les champs, le spin etc...), il va donc falloir faire mieux
bongo a approuvé ça
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