moijdikssekool a écrit :si l'on dit, donc, que c'est l'accélération locale, fonction de la masse et de la distance aux masses, qui donne le rythme local au temps
Il y a un point à éclaircir: de ce que j'ai compris, on écrit le terme temporel g
00 de la métrique sous la forme 1-V où V est un potentiel. Dans le cas de la matière noire, le potentiel gravitationnel de l'univers observable ne semble pas rejoindre celui d'une galaxie:
v²=V, c'est le théorême du viriel pour une galaxie, ça veut dire en gros Ec=Ep, avec v=180km/s

Mais si on intègre le potentiel de l'univers observable, on trouve a
0.R/2. Si on applique v²=V, on trouve v=80.000km/s
Mais après tout, je me demande si ça veut dire quelque chose d'intégrer un potentiel, et que signifie une vitesse, ici 80.000km/s, quand on est censé flotter au centre de l'univers observable? Quelle signification donner à v²=V quand on est au centre du potentiel? Etre au potentiel V signifie-t-il que si on tombait vers le potentiel nul, on 'atterrirait' à la vitesse de 80.000km/s? Je pense que ça veut dire que (nous ne voyons pas notre propre redshift, en fait notre blueshift puisque l'univers observable gagne en énergie avec le temps, si nous voyons les autres galaxies redshiftées, c'est parceque leur blueshift est plus faible que le nôtre, étant donné qu'une galaxie distance est centrée sur un univers observable plus petit que le nôtre), elle représente notre décalage absolu avec l'espace plat, ou disons celui d'une oscillation élémentaire ayant 'pris vie' lors de la naissance de l'univers. Vous me direz qu'on voit des galaxies d'enfuir à des vitesses au delà de 80.000km/s. Seulement ici, on ne parle plus du modèle actuel, cette histoire d'éloignement des galaxies, c'est du passé, ici on dira que le redshift observé peut s'expliquer comme représentant l'état énergétique d'une galaxie distante, de son univers observable, le décalage max étant observé lorsqu'une 'oscillation élémentaire', qu'on imagine à 1E-40 ou 1E-80, est 'observé'. Peu importe que l'on se trouve à v=80.000km/s ou une vitesse proche de c (quand on se 'rapproche' d'un âge infini de l'univers), les galaxies distantes seront toujours à un potentiel plus bas (aux interactions locales près), redshiftées (au redshift près des vitesses propres dues à ces interactions), et à priori l'unité de longueur élémebtaire diminue avec le temps, relativement à nos dimensions macroscopiques composées de toujours plus de dimensions
Question à 100balles; l'oscillation élémentaire augmente-t-elle ou bien se réduit-elle? pas évident de répondre, il y a plusieurs possibilités: pour une histoire de surface sous la courbe, on peut faire hypothèses sur l'amplitude et la fréquence, le nombre d'oscillations par "unité d'oscillation", notre géométrie s'affinant toujours plus avec le temps
A notre niveau, tout ça ne veut pas dire grand chose non plus, V=0 est l'espace plat. Disons que l'univers est né localement avec un potentiel voisin de zéro, voisin de zéro mais non nul du fait que, localement, deux symétries voisines n'ont aucune raison de s'annuler, disons qu'une symétrie entre deux éléments locaux de géométrie n'annule pas les symétries internes de ces éléments, par exemple on peut voir localement une symétrie du genre u+(-u)=0, et une symétrie u.v=0 entre deux éléments. Oui, considérons qu'une symétrie élémentaire est du genre "a opérateur b = 0". Enfin, si on tient à faire sortir l'univers de rien hein. Par exemple l'opération électron+positon donne un photon, elle n'est donc pas élémentaire, l'argument des cosmologistes qu'il devrait y avoir autant de matière que d'antimatière dans l'univers ne tient pas, cette symétrie n'est pas élémentaire, va en tout cas falloir que les physiciens creusent un peu leur modèle pour que sa vulgarisation soit plus cohérente! Localement, il existe donc un potentiel du à l'orthogonalité locale, et il augmente avec le temps car les particules voient de plus en plus loin, en clair elles "s'orthogonalisent" avec toujours plus de dimensions
Et de toute façon le potentiel gravitationnel de l'univers observable augmente avec le temps, une étoile ne pourra jamais transformer son potentiel en vitesse, un peu comme si je te disais qu'une galaxie distante (que nous voyons redshiftée) nous verrait blueshiftés si elle nous regardait depuis... le passé. Finalement, dans ce modèle, le big crunsh n'est pas possible, les galaxies ne tourneront jamais leur vitesse vers nous, on aura toujours l'impression qu'elles nous fuient, alors que non, elles sont juste dans leur passé, à des états énergétiques plus faibles
Bon, et j'en reviens à la question originale: alors que l'on voit le potentiel dans le terme temporel de la métrique, j'aurais plutôt tendance à dire que l'évolution du temps dépend de l'accélération locale plutôt que du potentiel environnant. S'il y a correspondance entre l'accélération locale due à une galaxie, et celle de l'univers observable (plié façon éventail en 3D), pour, donc, expliquer la matière noire, les potentiels n'ont cependant rien à voir entre eux: 180 et 80.000 ne correspondent effectivement pas si l'on voulait appliquer v²=V dans les deux cas à un potentiel commun. Sans doute faut-il alors réécrire la métrique, faudrait demander à un physicien, mais la culbute ne semble pas insurmontable, après tout on a encore le droit de considérer que des potentiels puissent être 'orthogonaux', qu'ils puissent s'ajouter (au sens pythagoricien ou linéairement, à voir), sans nécessiter qu'ils soient égaux donc (par exemple un potentiel électromagnétique dans un potentiel gravitationnel), et considérer que le temps évolue en fonction de l'accélération locale, fonction elle aussi de la masse et de la distance. Après tout, on écrit aussi a0=v²/R, et V=a0.R/2, on retrouve V=v²/2 (le th. du viriel, c'est v²=V, mais en vrai Ec=Ep, c'est v²/2=V), à R constant, l'écoulement du temps dépend tout autant du potentiel que de l'accélération. L'amalgame entre potentiel et accélération était donc facile, on a retenu le potentiel pour d'autres raisons (on aime bien parler de potentiel en physique), mais dame nature est farceuse...
Les explications s'allongent, c'en est presque douteux, mais là on parle, on fait l'interprétation d'équations qui se veulent proches de la description élémentaire alors que nos dimensions sont macroscopiques, on cherche la possible contradiction devant apparaître de ce fait, nécessitant qu'on doive creuser d'avantage. Pour l'instant, l'ensemble semble cohérent, pas besoin encore de considérer d'avantage le nombre de particules dans l'univers observable, mais si on veut déterminer les constantes de la physique, par exemple, il faut se pencher sur le modèle des particules, et mettre de côté un temps le modèle cosmologique pour y revenir par la suite. Nous sommes l'interpolation incarnée d'un phénomène qui lie l'infiniment petit et l'infiniment grand, nous arriverons bien à faire les ponts! En attendant, papotons!