Non, les dimensions cachées (6 dimensions) dans le cas d'une démonstration ou extrapolation d'une théorie supersymétrique (10 dimensions) de la Théorie des Cordes ne seraient pas des espaces au sens spatial en 3 dimensions mais des objets mathématiques, des replis compactifiés, les objets ou espaces de Calabi-Yau émergeant dans la théorie mais non démontré expérimentalement.
Ca, ça ne me convainct pas sur les 6 dimensions supplémentaires. En fait il s'agit plus de faire parler la théorie dans un processus de réduction dimentionnelle pour obtenir une théorie à 4 dimensions, 3 spatiales et 1 de temps, à mon avis, de la faire aboutir coûte que coûte, ce qui s'apparente davantage à de la métaphysique ou spéculation que de la physique à proprement parler. Etonnant pour des scientifiques.
Je me suis fait ma propre idée au travers d'articles sur quelques points. J'ai survolé, évidemment, c'est tellement titanesque la Théorie des Super-Cordes tendant à l'unification que même Zeus en perdrait la boule.
Les dimensions supplémentaires ne sont pas des données de départ mais émergent en cours de théorie. C'est ce qui est dit dans l'article linternaute sur la théorie des cordes à boucles.
De là, à penser que l'on pourrait en rajouter d'autres pour maintenir une supersymétrie, ce qui ne résoudrait en rien le problème de la réduction.
Mais alors là, une interrogation ? Si ces objets mathématiques émergent (les espaces compactifiés) c'est que la théorie est faussée depuis le départ mais elle a un big avantage c'est qu'elle révèle et fait ressortir des paramètres qui existent mais qui ne sont pas forcément des dimensions supplémentaires, au sens spatial.
Et, comme il y a 2 approches de la gravité quantique à boucles, une qui propose d'ajouter des dimensions supplémentaires (les espaces de Calabi-Yau) et de considérer la matière différemment (bizarre de se poser encore cette question sur la matière à l'Echelle de Planck pour des scientifiques, la matière étant une fluctuation quantique, une énergie ??? :Y-18:), et,
l'autre, probablement l'approche de Laurent Nottale et avec certitude celle de Lee Smolin de considérer une géométrie à l'Echelle de Planck,
je me demande si ces dimensions supplémentaires (espace Calabi-Yau) ne sont pas tout simplement la résultante d'une absence de prise en considération d'une géométrie de l'espace à l'Echelle de Planck ?
Période inflationniste ou expansion "naturelle" de l'espace-temps ???
Par ailleurs, il faudrait voir comment est quantifié le temps dans la théorie. Le temps est il pris en compte avec une valeur linéaire (la propriété du temps ou quintessence globale du temps) ou tient on compte de différentes propriétés du temps dans la théorie des champs unifiés du Temps, des temps, dans des espaces-temps ?
Je vais aller faire un tour du côté de Lee Smolin, Alain Connes et Laurent Nottale.
A suivre ...
Une autre réflexion ou questionnement :
Le Temps (et temps, des champs de temps unifiés : passé, présent, futur) même s'il est une "notion" à part fait partie intrinsèquement de l'Univers et d'une géométrie en 3 D. Ce qui me surprend, c'est autant nous pouvons faire parler l'outil mathématique, autant nous sommes limités par une géométrie en 3 D.
Donc, pourquoi imaginer des dimensions supplémentaires ??? puisque concrètement, elles ne sont pas validées ???
Ca c'est une vraie question : sommes nous limités par la géométrie "volontairement" ? Nous sommes capables d'inventer d'autres réalités, oui mais limités par la géométrie de l'espace. Y'a matière à méditation sur cette limitation.
Est ce qu'il ne faudrait pas plutôt chercher des dimensions supplémentaires (qui ne soient pas des dimensions spatiales comme par exemple, le Temps) dans une géométrie 3 D et que nous nous engageons, avec l'outil mathématique dans des extrapolations loufoques ? D'ailleurs les 7 dimensions de la TDC ne sont pas des dimensions spatiales mais une prédiction mathématique.
Pourquoi alors donc, toujours différentier le Temps en 3 D + 1 D, ce qui laisse supposer qu'il y a un Temps "en dehors" puisque le Temps a créé l'espace. Pour qu'il y ait historique ou Histoire de l'Univers, il a bien fallu à moment donné un déclencheur, le Big-Bang et poum, le tic tac se met en route. Et puis, autre constatation, au moment du poum, de l'horloge atomique, il n'y avait aucun observateur, donc le temps est quantique et le temps ne devient "observable", si tenté que le temps puisse s'observer, une notion très abstraite, qu'à partir du moment où il créé l'espace (espace-temps) et commence à incrémenter son histoire.
La "dimension" du Temps est en partie impropre car, si dans la Relativité Générale d'Albert Einstein il y a un commencement au temps, au 1er moment, sa conclusion ne tient pas compte du Temps quantifié dans la physique quantique.
Et, s'il y a un temps au sens spatial (espace-temps), il y a un Temps quantique.
Faut entendre la "dimension" du Temps comme une valeur de phases de temps.
Pour que l'espace existe, il a bien fallu que le Temps précède l'espace (la quintessence du Temps est la résultante de l'expansion de l'espace-temps + "l'essence" du Temps, donnant naissance à des champs unifiés du temps passé ou des temps passés , du temps présent ou des temps présents, du temps futur ou des temps futurs ). Une valse en 3 temps et une valse à 1000 temps, l'Histoire de l'Univers, des strates de temps, des compilations de temps qui font que l'on ne peut plus être actif ou acteur dans un temps passé car le temps serait en quelque sorte "verrouillé". Donc, je l'ai lu à maintes reprises et suis d'accord sur cette hypothèse : le paradoxe du Grand'Père n'existerait pas.
(Imaginez un peu le foutoir si on avait la possibilité de retourner vivre dans un temps passé, c'est impossible car on ne serait pas encore né). Par contre réactiver le passé, faire des incursions incognito, se servir du passé comme modèle, ça j'y crois à don'f mais c'est de l'ordre de la spéculation).
Le Temps projette sa conscience. La conscience était inscrite dans le Temps, une conscience universelle quantique et individuelle.
Que serait le Temps sans la conscience, un espèce de truc qui n'aurait eu aucune consistance ni signification. C'est démentiel de sous estimer, carrément de nier, dans les théories, la conscience du Temps.
Je ne suis qu'une marionnette au service du Temps et si le temps m'est compté dans cette dimension constituée de matière, le Temps, lui, prend tout son temps car, je le soupçonne, dans sa temporalité d'être intemporel.
Je vais certainement me faire lyncher mais je formulerais 3 D, dont le Temps, une valeur de Temps (la quintessence des champs unifiés des temps).
Brian Greene, dans son Univers Elégant, déclare que la théorie des super-cordes est loin d'être satisfaisante et que les mathématiciens sont perdus dans des données abstraites les faisant rajouter des dimensions supplémentaires. Je suis assez d'accord avec lui. Il faudrait revenir à un peu de simplicité et ne pas vouloir forcément étendre des dimensions en quelque sorte vers l'extérieur, pourquoi d'ailleurs ces dimensions supplémentaires ne seraient t'elles repliées, dans la modélisation que j'ai proposé de linternaute, que vers l'extérieur et pas à l'intérieur de la 3D avec une approche de l'univers hologramme (je vais réfléchir sur les espaces hyperboliques à courbure négative et positive). Il semblerait que ce soit peut être une piste.
Dans les versions récentes de la Théorie des Cordes, il y aurait 7 dimensions non observées mais prédites par l'outil mathématique. Ces dimensions seraient si petites (quantiques), lovées, qu'elles sont impossibles à observer (Institut Perimeter spécialisé sur les théories physiques dont Lee Smolin est le fer de lance).
Le problème qui se présente pour l'Unification entre Relativité Générale et les théories quantiques est effectivement un problème d'interprétation dans le formalisme d'une théorie, celle là ou une autre, qui peut fausser l'équivalence des résultats, entre le rapprochement des données physiques quantiques et de la physique classique. C'est comme si on voulait unifier des choux et des navets.
Les théoriciens doivent donc construire un outil intermédiaire.
Je prends un exemple : dans la gravitation quantique à boucles le temps ne s'appréhende pas de la même façon que lorsqu'il s'écoule avec notre mesure du temps (notre réveil) et notre approche de la théorie peut être doublement faussé par notre position d'observateur c'est-à-dire que lorsque nous appréhendons un concept, nous l'appréhendons en tant qu'observateur qui observe qu'il observe. Nous nous projettons mais nous sommes aussi en introspection.
Nous pouvons donc fausser à de maintes reprises le résultat final parce qu'en fait, dans notre observation, nous négligeons qu'une part de nous même à une quantité quantique et que cette quantité quantique fait partie d'un Tout.
Donc, les théoriciens sont bien conscients de cette difficulté et tentent de réinventer une théorie quantique à boucles leur permettant de faire partie intégrante du système observé. Ils doivent réécrire en quelque sorte la théorie de l'observateur mais un observateur qui n'observe pas. Un exercice de funanbule, pas facile. Essayez de faire abstraction de ce que vous voyez pour vous immerger tel un atome. Prochain sketch de Dany Boom :Y-:29
Lee Smolin affirme que le Temps a existé avant le Big Bang. Merci Lee Smolin. Qui a existé en premier : le big bang ou le trou noir ?