Ce fil est la suite de celui sur la La Structure Ondulatoire de la Matière
Il y a 3 points de vue.
1-La vitesse de la lumière est isotrope seulement dans le référentiel de l'éther. (Lorentz)
2-La vitesse de la lumière est isotrope dans tous les référentiels. (Einstein au sens fort) Ce cas sera réfuté dans cet épisode.
3-Cette question n'a pas de sens. L'isotropie de la vitesse de la lumière est une convention et le reste n'est pas du ressort de la physique. [Ce point de vue positiviste n'est pas lui-même de la physique. Il n'a donc en soi aucun intérêt.]
On pose souvent la situation comme ça :
Dans notre référentiel la lumière se déplace à la vitesse c.
Soit un autre référentiel se déplaçant à par exemple c - 1 par rapport à nous.
On pense naturellement que depuis ce référentiel la mesure de la vitesse de la lumière devrait être 1.
Il se trouve contre toute évidence que c'est c, et la seule explication c'est de postuler que le temps doit ralentir avec la vitesse de sorte que depuis le référentiel en mouvement la vitesse de la lumière paraisse toujours être c.
Ainsi on peut accepter le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière comme une loi fondamentale.
Sauf que ce raisonnement est totalement erroné.
On peut prévoir par la physique classique que la mesure de la vitesse de la lumière est invariante dans les référentiels galiléens. Voici comment.
On peut montrer par calcul que, si l'on considère qu'il n'y a pas contraction des longueurs, par rapport à un référentiel où la lumière se déplace à c la durée d'un trajet d'aller-retour de la lumière dans le sens du déplacement de la matière sera multiplié par gamma^² le carré du facteur de Lorentz,.
Or, ceci implique obligatoirement une grave perturbation des processus physico-chimiques, ralentis de gamma^² dans le sens du mouvement et de gamma dans le sens orthogonal. On ne serait plus en mesure de penser à de grandes vitesses, les processus biologiques seraient fortement perturbés...
L'hypothèse de la contraction des longueurs permet d'uniformiser le ralentissement du temps au facteur gamma. Mais alors, il est évident que le ralentissement des phénomènes physiques du corps humain implique qu'il est impossible de se rendre compte que la lumière va moins vite relativement à nous. La vitesse de la lumière sera toujours mesurée à c.
Donc, en simplement supposant la contraction des longueurs, la physique classique prévoit la relativité.
Et même en ne rien supposant, la dilatation du temps, sous une forme différente, est prévue par la physique classique. Ce fait ne peut être écarté.
C'est ce que Lafrenière veut dire ici :
"Contrairement à ce qu'on a toujours prétendu, la transformation de Galilée implique un ralentissement des horloges car elle ne prévoit aucune contraction. Ce ralentissement surviendrait pour des raisons mécaniques et il ne serait pas le même selon qu'il se produirait sur l'axe du déplacement ou sur un angle transversal. Très clairement, la transformation de Galilée est erronée. C'est une chose que même Descartes aurait pu remarquer, puisqu'il a découvert l'existence de l'éther et la nature ondulatoire de la lumière. C'est pourquoi son système de coordonnées à trois dimensions doit être au repos dans l'éther s'il faut évaluer le parcours de la lumière."
https://web.archive.org/web/20120223191 ... helson.htm
L'explication de Minkowski, en plus d'être bizarre, est superflue et même ne permet pas de comprendre les mécanismes en jeu. Ce n'est pas de la physique, mais une modélisation mathématique qui donne des résultats corrects.
La dilatation du temps s'explique sans le recours à la géométrie de Minkowski alors que cette géométrie détourne l'attention des mécanismes en jeu.
Si ceci n'est pas la preuve que l'explication de Minkowski est mauvaise cela semble prouver celle de Lorentz est bonne, car les horloges sont obligées de ralentir lorsqu'on se rapproche de la vitesse de la lumière, et cela n'est pas une hypothèse ad hoc mais une réalité physique.
Conclusion :
La lumière met plus de temps pour faire un aller-retour le long d'un segment en mouvement qu'au repos.
Les phénomènes physiques évoluent au rythme d'échanges d'énergies s'effectuant à la vitesse de la lumière. Si cette vitesse ralentit, les phénomènes se produisent moins rapidement et donc leur durée augmente.
Malgré le fait que la vitesse de la lumière vers l'avant et vers l'arrière ne soit pas la même, la synchronisation des phénomènes est assurée par un décalage dans le temps : les phénomènes de l'arrière étant en avance sur ceux de l'avant. Ce décalage se met naturellement en place pendant l'accélération.
On rajoute la contraction de la matière dans le sens du mouvement pour que le ralentissement des phénomènes soit homogène dans toutes les directions et ait pour valeur le facteur gamma. Cette contraction a son explication physique très bien documentée.
Et tout cela fait que la vie continue comme si de rien n'était, mais plus lentement.
La relativité semble ne pouvoir s'expliquer que par la physique classique à la façon de Lorentz.
Pour référence :
http://www.
forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=1ce8fce7ee440830d5ac0f6dcae73570&id=13713
https://www.reddit.com/r/AskPhysics/com ... reseen_by/
https://physics.stackexchange.com/quest ... -mechanics
https://physics.stackexchange.com/quest ... na-also-be
https://physics.stackexchange.com/quest ... 808#525808
-------------------------------------
D'après l'interprétation de Lorentz, le principe d'équivalence pourrait impliquer qu'il existe un vent d'éther dans un champ gravitationnel à l'origine des distorsions relativistes. En raisonnant on peut comprendre que ce vent d'éther correspond à la chute accélérée de l'éther vers la masse attractive. La vitesse de l'éther est localement celle de la vitesse de libération. D'où la contraction des longueurs et la dilatation du temps à une altitude donnée correspondent à la vitesse de libération à cette altitude. Ce ne sont plus les objets qui se déplacent dans un éther immobile, mais des objets immobiles qui subissent un éther en mouvement. Le résultat est le même. Les objets plus ou moins immobiles dans un champ de gravitation sont dans un environnement où la lumière n'est pas isotrope et subissent donc un "vent d'éther" qui les contractent et les dilatent.
Néanmoins l'hypothèse de l'éther en chute libre doit être modifiée car elle n'est pas cohérente. On verra plus loin que l'éther est immobile sauf ses oscillations et que ce qui se déplace est l'énergie qu'il véhicule.
L'énergie ondulatoire enfermée dans la matière et qui fait sa masse ne peut pas se propager symétriquement dans un mouvement de va et vient stationnaire à la vitesse de la lumière, car les ondes de l'éther qui l'alimentent sont en mouvement par rapport à elle. C'est la mécanique des ondes qui pilote la contraction des longueurs et la dilatation du temps. En RR et en RG ces phénomènes ont exactement la même origine : l'anisotropie des ondes planes de l'éther par rapport à l'objet matériel.
Pourquoi Einstein a tort et Lorentz a raison : https://arxiv.org/ftp/physics/papers/9808/9808052.pdf
Explications complémentaires.
Nous avons aujourd’hui des explications très bien documentées sur l’origine mécanique de la contraction des longueurs et la dilatation du temps, explications qui sont même publiées dans des papiers scientifiques mainstream :
https://arxiv.org/pdf/1401.4356
https://arxiv.org/abs/1401.4534
https://arxiv.org/abs/1503.02534
Cela étant passons aux explications.
Un objet qui accélère voit ses processus physiques ralentir, sa longueur se contracter et ses processus se désynchroniser pour des raisons qui ont des explications naturelles.
La désynchronisation est tout à fait comparable à celle de la réception des signaux lumineux. Si la fusée est en mouvement les signaux partant de l’avant mettront beaucoup moins de temps pour arriver à l’arrière que les signaux partant de l’arrière pour arriver à l'avant. Il y a donc une désynchronisation. Le signal 1 parti de l’avant arrivera après le signal 1 parti de l’arrière, il arrivera par exemple en même temps que le signal 3 parti de l'arrière. Lorsque la vitesse est constante cette désynchronisation est constante et on peut considérer que les mécanismes physiques se passant à l’arrière de la fusée ont de l’avance sur ceux se passant à l’avant.
La vitesse de la lumière ne peut être mesurée correctement dans ce contexte que dans un aller-retour. Les effets conjugués de la contraction, dilatation et de la désynchronisation font que l’on mesure toujours c comme vitesse pour la lumière quelle que soit la vitesse de la fusée. Il n’y a aucun mystère, c’est simplement la conséquence des transformations subies par la matière à haute vitesse. En fait la durée d’un aller-retour de la lumière sera multipliée par le facteur gamma de dilatation du temps, mais comme les horloges tournent moins vite de ce même facteur gamma, la mesure de la vitesse de la lumière reste toujours égale à c. Tout cela est logique. Par contre, si on pouvait mesurer la vitesse de la lumière dans un sens ou dans l’autre à l'aide d'une seule horloge elle serait différente. La lumière qui vient de l’avant met moins de temps pour atteindre l’arrière que celle qui part de l’arrière. Dans un sens la vitesse mesurée serait supérieure à c et dans l’autre inférieure à c.
La théorie d'Einstein revient à postuler les conséquences et non les causes, c'est à dire que la vitesse de la lumière dans les deux sens est c. D'après cette théorie tous les référentiels galiléens sont équivalents. La lumière se déplace donc de la même manière relativement à chacun d'eux. Or ce n'est pas ce que l'on constate quand on passe d'un référentiel à l'autre : la lumière ne semble pas aller à la même vitesse relativement aux autres référentiels. On doit expliquer cela par la relativité de la simultanéité. Il existerait une sorte de juxtaposition des présents. C’est à dire que la fusée serait désynchronisée pour un observateur au repos mais synchronisée pour un occupant de la fusée.
Une vue stricte de la théorie est de dire que la simultanéité est physique et que la synchronisation par rapport à la lumière est réelle, que la lumière ne met pas plus de temps pour aller de l’arrière vers l’avant que de l’avant vers l’arrière, donc que le mouvement de la fusée par rapport à la lumière n’existe pas, que tous les objets sont de leur point de vue au repos dans l'éther. Einstein a voulu l'équivalence physique des référentiels galiléens, quant à la vitesse de la lumière et à la simultanéité il semblerait que ce seraient des conventions... aujourd'hui une partie des scientifiques pense qu'il s'agit de réalités et une autre de conventions. Mais une chose est claire : L'équivalence des référentiels galiléens implique que la vitesse de la lumière est physiquement la même dans tous ces référentiels, et par conséquent que la relativité de la simultanéité est forcément physique aussi, car si ce n'est pas la vitesse de la lumière qui varie d'un référentiel à l'autre il faut que ce soit la simultanéité. Dans l'équation permettant de passer d'un référentiel à l'autre, afin de trouver le résultat correct, si ce n'est pas la vitesse qui change il faut que ce soit le temps...
https://arxiv.org/pdf/1207.1430.pdf
Il y a 3 points de vue.
1-La vitesse de la lumière est isotrope seulement dans le référentiel de l'éther. (Lorentz)
2-La vitesse de la lumière est isotrope dans tous les référentiels. (Einstein au sens fort) Ce cas sera réfuté dans cet épisode.
3-Cette question n'a pas de sens. L'isotropie de la vitesse de la lumière est une convention et le reste n'est pas du ressort de la physique. [Ce point de vue positiviste n'est pas lui-même de la physique. Il n'a donc en soi aucun intérêt.]
On pose souvent la situation comme ça :
Dans notre référentiel la lumière se déplace à la vitesse c.
Soit un autre référentiel se déplaçant à par exemple c - 1 par rapport à nous.
On pense naturellement que depuis ce référentiel la mesure de la vitesse de la lumière devrait être 1.
Il se trouve contre toute évidence que c'est c, et la seule explication c'est de postuler que le temps doit ralentir avec la vitesse de sorte que depuis le référentiel en mouvement la vitesse de la lumière paraisse toujours être c.
Ainsi on peut accepter le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière comme une loi fondamentale.
Sauf que ce raisonnement est totalement erroné.
On peut prévoir par la physique classique que la mesure de la vitesse de la lumière est invariante dans les référentiels galiléens. Voici comment.
On peut montrer par calcul que, si l'on considère qu'il n'y a pas contraction des longueurs, par rapport à un référentiel où la lumière se déplace à c la durée d'un trajet d'aller-retour de la lumière dans le sens du déplacement de la matière sera multiplié par gamma^² le carré du facteur de Lorentz,.
Or, ceci implique obligatoirement une grave perturbation des processus physico-chimiques, ralentis de gamma^² dans le sens du mouvement et de gamma dans le sens orthogonal. On ne serait plus en mesure de penser à de grandes vitesses, les processus biologiques seraient fortement perturbés...
L'hypothèse de la contraction des longueurs permet d'uniformiser le ralentissement du temps au facteur gamma. Mais alors, il est évident que le ralentissement des phénomènes physiques du corps humain implique qu'il est impossible de se rendre compte que la lumière va moins vite relativement à nous. La vitesse de la lumière sera toujours mesurée à c.
Donc, en simplement supposant la contraction des longueurs, la physique classique prévoit la relativité.
Et même en ne rien supposant, la dilatation du temps, sous une forme différente, est prévue par la physique classique. Ce fait ne peut être écarté.
C'est ce que Lafrenière veut dire ici :
"Contrairement à ce qu'on a toujours prétendu, la transformation de Galilée implique un ralentissement des horloges car elle ne prévoit aucune contraction. Ce ralentissement surviendrait pour des raisons mécaniques et il ne serait pas le même selon qu'il se produirait sur l'axe du déplacement ou sur un angle transversal. Très clairement, la transformation de Galilée est erronée. C'est une chose que même Descartes aurait pu remarquer, puisqu'il a découvert l'existence de l'éther et la nature ondulatoire de la lumière. C'est pourquoi son système de coordonnées à trois dimensions doit être au repos dans l'éther s'il faut évaluer le parcours de la lumière."
https://web.archive.org/web/20120223191 ... helson.htm
L'explication de Minkowski, en plus d'être bizarre, est superflue et même ne permet pas de comprendre les mécanismes en jeu. Ce n'est pas de la physique, mais une modélisation mathématique qui donne des résultats corrects.
La dilatation du temps s'explique sans le recours à la géométrie de Minkowski alors que cette géométrie détourne l'attention des mécanismes en jeu.
Si ceci n'est pas la preuve que l'explication de Minkowski est mauvaise cela semble prouver celle de Lorentz est bonne, car les horloges sont obligées de ralentir lorsqu'on se rapproche de la vitesse de la lumière, et cela n'est pas une hypothèse ad hoc mais une réalité physique.
Conclusion :
La lumière met plus de temps pour faire un aller-retour le long d'un segment en mouvement qu'au repos.
Les phénomènes physiques évoluent au rythme d'échanges d'énergies s'effectuant à la vitesse de la lumière. Si cette vitesse ralentit, les phénomènes se produisent moins rapidement et donc leur durée augmente.
Malgré le fait que la vitesse de la lumière vers l'avant et vers l'arrière ne soit pas la même, la synchronisation des phénomènes est assurée par un décalage dans le temps : les phénomènes de l'arrière étant en avance sur ceux de l'avant. Ce décalage se met naturellement en place pendant l'accélération.
On rajoute la contraction de la matière dans le sens du mouvement pour que le ralentissement des phénomènes soit homogène dans toutes les directions et ait pour valeur le facteur gamma. Cette contraction a son explication physique très bien documentée.
Et tout cela fait que la vie continue comme si de rien n'était, mais plus lentement.
La relativité semble ne pouvoir s'expliquer que par la physique classique à la façon de Lorentz.
Pour référence :
http://www.
forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=1ce8fce7ee440830d5ac0f6dcae73570&id=13713
https://www.reddit.com/r/AskPhysics/com ... reseen_by/
https://physics.stackexchange.com/quest ... -mechanics
https://physics.stackexchange.com/quest ... na-also-be
https://physics.stackexchange.com/quest ... 808#525808
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D'après l'interprétation de Lorentz, le principe d'équivalence pourrait impliquer qu'il existe un vent d'éther dans un champ gravitationnel à l'origine des distorsions relativistes. En raisonnant on peut comprendre que ce vent d'éther correspond à la chute accélérée de l'éther vers la masse attractive. La vitesse de l'éther est localement celle de la vitesse de libération. D'où la contraction des longueurs et la dilatation du temps à une altitude donnée correspondent à la vitesse de libération à cette altitude. Ce ne sont plus les objets qui se déplacent dans un éther immobile, mais des objets immobiles qui subissent un éther en mouvement. Le résultat est le même. Les objets plus ou moins immobiles dans un champ de gravitation sont dans un environnement où la lumière n'est pas isotrope et subissent donc un "vent d'éther" qui les contractent et les dilatent.
Néanmoins l'hypothèse de l'éther en chute libre doit être modifiée car elle n'est pas cohérente. On verra plus loin que l'éther est immobile sauf ses oscillations et que ce qui se déplace est l'énergie qu'il véhicule.
L'énergie ondulatoire enfermée dans la matière et qui fait sa masse ne peut pas se propager symétriquement dans un mouvement de va et vient stationnaire à la vitesse de la lumière, car les ondes de l'éther qui l'alimentent sont en mouvement par rapport à elle. C'est la mécanique des ondes qui pilote la contraction des longueurs et la dilatation du temps. En RR et en RG ces phénomènes ont exactement la même origine : l'anisotropie des ondes planes de l'éther par rapport à l'objet matériel.
Pourquoi Einstein a tort et Lorentz a raison : https://arxiv.org/ftp/physics/papers/9808/9808052.pdf
Explications complémentaires.
Nous avons aujourd’hui des explications très bien documentées sur l’origine mécanique de la contraction des longueurs et la dilatation du temps, explications qui sont même publiées dans des papiers scientifiques mainstream :
https://arxiv.org/pdf/1401.4356
https://arxiv.org/abs/1401.4534
https://arxiv.org/abs/1503.02534
Cela étant passons aux explications.
Un objet qui accélère voit ses processus physiques ralentir, sa longueur se contracter et ses processus se désynchroniser pour des raisons qui ont des explications naturelles.
La désynchronisation est tout à fait comparable à celle de la réception des signaux lumineux. Si la fusée est en mouvement les signaux partant de l’avant mettront beaucoup moins de temps pour arriver à l’arrière que les signaux partant de l’arrière pour arriver à l'avant. Il y a donc une désynchronisation. Le signal 1 parti de l’avant arrivera après le signal 1 parti de l’arrière, il arrivera par exemple en même temps que le signal 3 parti de l'arrière. Lorsque la vitesse est constante cette désynchronisation est constante et on peut considérer que les mécanismes physiques se passant à l’arrière de la fusée ont de l’avance sur ceux se passant à l’avant.
La vitesse de la lumière ne peut être mesurée correctement dans ce contexte que dans un aller-retour. Les effets conjugués de la contraction, dilatation et de la désynchronisation font que l’on mesure toujours c comme vitesse pour la lumière quelle que soit la vitesse de la fusée. Il n’y a aucun mystère, c’est simplement la conséquence des transformations subies par la matière à haute vitesse. En fait la durée d’un aller-retour de la lumière sera multipliée par le facteur gamma de dilatation du temps, mais comme les horloges tournent moins vite de ce même facteur gamma, la mesure de la vitesse de la lumière reste toujours égale à c. Tout cela est logique. Par contre, si on pouvait mesurer la vitesse de la lumière dans un sens ou dans l’autre à l'aide d'une seule horloge elle serait différente. La lumière qui vient de l’avant met moins de temps pour atteindre l’arrière que celle qui part de l’arrière. Dans un sens la vitesse mesurée serait supérieure à c et dans l’autre inférieure à c.
La théorie d'Einstein revient à postuler les conséquences et non les causes, c'est à dire que la vitesse de la lumière dans les deux sens est c. D'après cette théorie tous les référentiels galiléens sont équivalents. La lumière se déplace donc de la même manière relativement à chacun d'eux. Or ce n'est pas ce que l'on constate quand on passe d'un référentiel à l'autre : la lumière ne semble pas aller à la même vitesse relativement aux autres référentiels. On doit expliquer cela par la relativité de la simultanéité. Il existerait une sorte de juxtaposition des présents. C’est à dire que la fusée serait désynchronisée pour un observateur au repos mais synchronisée pour un occupant de la fusée.
Une vue stricte de la théorie est de dire que la simultanéité est physique et que la synchronisation par rapport à la lumière est réelle, que la lumière ne met pas plus de temps pour aller de l’arrière vers l’avant que de l’avant vers l’arrière, donc que le mouvement de la fusée par rapport à la lumière n’existe pas, que tous les objets sont de leur point de vue au repos dans l'éther. Einstein a voulu l'équivalence physique des référentiels galiléens, quant à la vitesse de la lumière et à la simultanéité il semblerait que ce seraient des conventions... aujourd'hui une partie des scientifiques pense qu'il s'agit de réalités et une autre de conventions. Mais une chose est claire : L'équivalence des référentiels galiléens implique que la vitesse de la lumière est physiquement la même dans tous ces référentiels, et par conséquent que la relativité de la simultanéité est forcément physique aussi, car si ce n'est pas la vitesse de la lumière qui varie d'un référentiel à l'autre il faut que ce soit la simultanéité. Dans l'équation permettant de passer d'un référentiel à l'autre, afin de trouver le résultat correct, si ce n'est pas la vitesse qui change il faut que ce soit le temps...
https://arxiv.org/pdf/1207.1430.pdf
Confondre un système de coordonnées spatio-temporelles avec des phénomènes spatio-temporels réels a perturbé la physique pendant plus de 100 ans, comme illustré ci-dessus par la relation exacte récemment découverte entre la relativité galiléenne et la relativité einsteinienne. En physique conventionnelle, on prétend que la relativité restreinte ne se réduit à la relativité galiléenne que dans la limite des vitesses faibles par rapport à c. Mais les divers "effets relativistes" attribués à la relativité restreinte ne sont rien d'autre que des effets de coordonnées - ils ne sont pas réels. C'est Lorentz qui a le premier donné une explication dynamique possible des effets relativistes, à savoir qu'ils sont causés par le mouvement absolu des objets par rapport à l'éther (LR) ou, maintenant, à l'espace dynamique (nLR), qui, selon les preuves discutées ci-dessus, est un mouvement absolu par rapport à un substrat d'écume quantique dynamique et structuré : l'espace. Dans la relativité de Lorentz, les effets relativistes sont de véritables effets dynamiques et doivent être dérivés d'une théorie dynamique. Cela reste à faire, et pour l'effet de contraction des longueurs, cela impliquerait la théorie quantique de la matière.Ceci étant, nous ne croyons pas aux théories néo-lorentzienne promues dans ce papier, la contraction des longueurs se déduit simplement de la mécanique classique des ondes.
Dernière modification par externo le mercredi 5 février 2025 à 17:39, modifié 64 fois.