Il y a 3 points de vue.
1-La vitesse de la lumière est isotrope seulement dans le référentiel de l'éther. (Lorentz)
2-La vitesse de la lumière est isotrope dans tous les référentiels. (Einstein au sens fort)
3-Cette question n'a pas de sens. L'isotropie de la vitesse de la lumière n'est qu'une convention et le reste n'est pas du ressort de la physique. (Minkowski)
On sait que la métrique de Minkowski ne marche pas dans les rotations.
Explication du problème de la discontinuité :
https://www.qeios.com/read/6C4WDR
https://www.qeios.com/read/0IG1HX
Sujet traité dans ce fil de Futura :
https://forums.futura-sciences.com/phys ... clair.html
L'effet Sagnac peut être considéré comme une preuve de la validité de la théorie de l'éther.
La vraie approche est celle-ci : si je mesure dans mon référentiel une longueur de temps de T, cette longueur se décompose dans le référentiel en mouvement en T² = temps propre² + distance parcourue². Il y a conservation de la longueur T par rotation euclidienne dans l'espace-temps des quaternions. (Pour la longueur spatiale on a la relation : L² = longueur contractée² + décalage de temps²)
Mais on peut tout aussi bien décider de faire les mesures à partir du référentiel en mouvement, et cela marcherait aussi.
Les référentiels sont donc équivalents et chacun pris séparément est un espace métrique tout entier, au contraire de Minkowski, où c'est l'ensemble des référentiels qui forment un espace métrique.
Ca ne permet pas de trancher entre Lorentz et Einstein car il n'y a aucune raison à priori de privilégier un référentiel inertiel plutôt qu'un autre.
Ca prouve au moins que l'idée d'Einstein ne conduit pas nécessairement à Minkowski. Einstein pouvait très bien penser en terme d'espace-temps euclidien.
Mais l'idée d'Einstein est à première vue compatible avec la métrique de Minkowski (seule approche mathématique considérée), car dans les deux cas les référentiels inertiels sont équivalents, et l'amalgame entre les deux a été fait.
En fait, des raisonnements logiques permettent de comprendre que l'espace constitue un référentiel privilégié (voir les preuves données dans ce fil). L'éther est alors dans une configuration particulière. Trois des dimensions sont affectées à l'espace et une au temps.
Autre raisonnement qui passe par l'existence de l'espace :
Quand on change sa simultanéité, cela ne peut pas avoir d'impact sur l'espace extérieur, ce n'est pas parce que l'on change l'heure de nos horloges que la simultanéité extérieure va changer. C'est seulement les coordonnées que l'on projette sur le monde extérieur qui changent. On ne donne plus la même date aux mêmes évènements. Mais en aucun cas cela ne peut altérer le présent absolu.
Quand la fusée accélère, la lumière va mettre plus de temps à la rattraper et donc si la fusée suppose que la lumière se déplace toujours à c par rapport à elle elle va identifier l'objet qu'elle observe comme étant dans le passé et le vrai présent de l'objet elle va l'identifier comme étant dans le futur. Mais comme ce n'est qu'un jeu de coordonnées ça ne remet pas en cause la réalité absolue.
L'idée qui consiste à dire qu'il n'y a pas de réalité absolue parce que je peux effectuer des changements de coordonnées n'est pas valable. La "réalité" est synonyme de "présent". Avec la relativité il n'y a plus de réalité. Pour remettre en cause le présent il faut des raisons extrêmement puissantes, et il est évident que l'hypothèse de l'éther est une hypothèse bien plus probable que celle qui veut qu'il n'y ait pas de présent. On est entré dans la déconstruction du réel par de la pseudo-science.
Au lieu de rendre le réel intelligible, elle le rend inintelligible.
La fusée fait demi tour et accélère vers la Terre : si on suppose que la vitesse de la lumière venue de la Terre reste constante pendant l'accélération de la fusée, l'augmentation de la fréquence de la lumière impose que la Terre subit une accélération du temps gravitationnelle, mais si on suppose que c'est simplement la lumière qui arrive plus vite par rapport à la fusée donc avec une fréquence plus importante, il n'y a pas de magie, le phénomène ne vient que de l'effet Doppler classique combiné à l'augmentation de la dilatation du temps de la fusée pendant son accélération. Pendant la période de l'accélération, la variation de la vitesse de la lumière par rapport à la fusée entraîne une nouvelle synchronisation de ses horloges et avec cette nouvelle synchronisation le temps de la Terre semble accélérer.
La relativité s'explique si on tient compte du trajet naturel de la lumière dans son milieu de propagation, alors pourquoi aller chercher une explication ubuesque dans laquelle il n'y a pas de milieu de propagation et où le trajet de la lumière se contredit d'un référentiel à l'autre ?
De mon point de vue l'image que perçoit de moi la fusée est une image qui arrive de plus loin que la fusée ne le pense et qui la dupe sur les distances et le passage du temps. De son côté elle a la même impression que moi concernant ce que je vois d'elle. Les deux points de vue sont donc contradictoires. S'ils sont contradictoires c'est que cette façon de voir est fausse.
La lumière ne peut pas se propager à c à la fois dans mon environnement et dans le sien. C'est seulement par un changement de coordonnées que la mesure de la vitesse est la même dans les deux référentiels, mais la lumière possède une trajectoire dans l'espace qui est indépendante de ces systèmes de mesure. Cette trajectoire est unique et s'il est vrai que la fusée se trompe dans son analyse du trajet de la lumière elle ne peut pas avoir raison par ailleurs. De mon point de vue elle se trompe, par conséquent soit j'ai raison et elle se trompe soit j'ai tort et je me trompe mais on ne peut pas dire que je me trompe de penser qu'elle se trompe et qu'en même temps j'ai raison de penser que la lumière se déplace par rapport à moi à c. Si je me trompe quand je pense que la fusée fuit la lumière et que la lumière se déplace par rapport à elle à une vitesse inférieure à c et si en fait la lumière se déplace à c par rapport à elle alors je me trompe aussi de penser que la lumière se déplace à c par rapport à moi.
Il est exclu que les deux points de vue puissent être vrais tous les deux.
Mais les relativistes contournent le problème en niant l'existence de l'espace. Comme il n'y a que des systèmes de coordonnées, je peux emprunter celui de la fusée pour faire mes mesures et je serai d'accord avec elle. Si elle emprunte le mien à son tour, elle sera d'accord avec moi, et il n'existe pas de réalité absolue, les résultats ne sont que des mesures, ils n'existent pas... on ne peut pas lutter contre ce raisonnement car il n'a pas d'implantation dans la réalité, il est purement idéologique.
Raisonnements divers :
Les découpages ne sont pas arbitraires :
Quand la fusée accélère elle se contracte, et cette contraction n'est pas une convention, par conséquent elle change vraiment de simultanéité, ce qui fait que la simultanéité n'est pas une convention.
Quand la fusée se contracte sa simultanéité change physiquement. Si les découpages étaient déconnectés de la physique aucun objet ne pourrait changer de référentiel, ils seraient comme figés dans un seul.
Quand on change de découpage l'objet change de taille artificiellement, mais quand l'objet change de taille sans qu'on change de découpage que se passe-t-il ? C'est le découpage physique qui change.
Sans découpage physique il n'y a pas de RR possible. La théorie des découpages arbitraires est donc fausse.
L'espace existe :
Quelles sont les ondes qui n'ont pas de milieu de propagation à part les ondes électromagnétiques ? Même les ondes gravitationnelles déforment l'espace... Ici on reste tout le temps dans le même référentiel, et pourtant l'espace se déforme. C'est factuel : l'espace se déforme par les ondes gravitationnelles.
Preuve que l'espace possède son référentiel :
Si deux horloges accélèrent elles se contractent mais pas l'espace qui les sépare, c'est une preuve que l'espace ne change pas de référentiel dans ce cas, si c'est moi qui accélère elles se contractent aussi mais par contre l'espace qui les sépare se contracte aussi, c'est une preuve que l'espace ne change pas de référentiel avec moi quand j'accélère. Il se comporte exactement comme la matière, donc comme la matière il a son référentiel propre. C'est une preuve.
Comment toucher du doigt que la constance de la vitesse de la lumière est fausse :
D'abord il faut comprendre qu'à priori elle varie :
Deux horloges sont synchronisées, elles mesurent la vitesse de la lumière comme étant c dans les deux sens. Elles accélèrent par exemple à 10 km/s et elles cessent de mesurer la vitesse de la lumière à c dans les deux sens, elles la mesurent à c+10 et c-10 et on peut négliger à cette vitesse les effets relativistes.
Donc où est l'invariance de la vitesse de la lumière ? Si on ne fait aucune hypothèse particulière la vitesse de la lumière varie comme n'importe quoi.
On peut aller plus loin. Si les deux horloges sont propulsées indépendamment la vitesse aller-retour varie aussi, la durée est plus longue du facteur gamma car il n'y a pas de contraction des longueurs.
Le seul phénomène perturbateur à grande vitesse sera que le rythme des horloges diminue, ce qui empêchera que la durée de l'aller-retour mesurée augmente du facteur gamma², comme il devrait le faire.
Alors on peut choisir de changer la simultanéité des horloges mais cela ne fonctionnera pas car la durée du trajet aller-retour varie du facteur gamma et n'est pas constante.
Il est donc impossible de changer la simultanéité de façon à simuler que la vitesse de la lumière n'augmente pas.
Donc on voit bien que la lumière obéit a priori à la cinématique tout ce qu'il y a de plus classique, mais que les horloges en mouvement sont simplement ralenties.
Si on cherche à comprendre pourquoi le rythme des horloges ralentit on trouve qu'elles se contractent et semblent désynchronisées, le mécanisme à l'arrière ayant de l'avance sur l'avant. Néanmoins les deux horloges sont restées synchronisées entre elles donc l'espace intermédiaire n'y est pour rien, seule la matière est concernée par cette transformation.
Par contre, si on place les horloges dans une même fusée la contraction des longueurs de la fusée fera que la durée mesurée de l'aller-retour sera constante, mais on voit que cela est dû à la transformation physique de la fusée, qui obéit à l'effet Doppler et se contracte exactement comme les horloges le font.
Alors on peut commencer à imaginer que la distance du point de vue des horloges a augmenté et qu'on peut en changeant les unités de longueur et en changeant la simultanéité arriver à faire en sorte que la vitesse de la lumière n'ait pas changé. Mais ce ne sont là que des hypothèses incompréhensibles.
Puisque toutes ces mesures ne sont que des conventions, pourquoi les mettre en oeuvre ? Afin que l'on puisse dire que les lois de la physique sont les mêmes ? Mais justement elle sont les mêmes parce que la matière se transforme, c'est précisément ce qui fait qu'elles sont les mêmes. Si on supprime ce constat on ne sait plus pourquoi les lois de la physique sont les mêmes, on conserve le fait mais on supprime la cause.
Si on dit : la matière est faite d'ondes et se transforme en se mouvant, on fait de la physique, mais si on dit : on change les conventions de longueurs, de temps, de simultanéité quand on change de référentiel, on ne fait pas de la physique mais quelque chose de hasardeux. Cela revient à projeter dans le monde physique extérieur les changements de mesures provenant de la transformation de la matière. Mais comme ces transformations sont celles subies par des ondes stationnaires mobiles on est bien obligé en tant que scientifique d'en conclure que la matière est faite d'ondes qui se transforment.
Autres preuves qu'il existe un référentiel de l'espace :
L'univers visible est sphérique dans le révérenciel du CMB mais est elliptique dans le référentiel d'une particule relativiste.
La seule explication possible à cette dissymétrie est que du point de vue de la particule l'univers est contracté du fait de son mouvement. L'espace n'est pas neutre, il appartient à un référentiel et à un seul, le référentiel cosmologique. En dehors de celui-ci il perd sa symétrie.
Imaginons que nous accélérons jusqu'à une vitesse relativiste quelconque. A cette vitesse les galaxies loin devant sont plus vieilles que nous et celles loin derrière sont plus jeunes tandis que les galaxies latérales ont notre âge. Donc l'univers n'a plus partout le même âge, il n'y a plus de temps cosmique... on voit que ce référentiel n'est pas physique puisque l'âge de l'univers n'y est pas partout le même, ce qui semble contredit la théorie du Big-Bang.
Comment fait-on pour faire converger les galaxies de derrière et celles de devant vers le Big Bang ?
Réponse : la courbure de l'espace-temps cad la gravitation était plus importante par le passé et le temps passait plus lentement, de cette façon les galaxies convergent vers un même point.
Bilan :
Si on s'en tient aux maths il y a forcément un référentiel de la lumière parce que c'est de la cinématique naturelle. Si on imagine que la vitesse de la lumière ne varie pas et que c'est le temps qui varie on n'a plus de présent, mais alors il faut en assumer les conséquences. Soit c'est l'univers-bloc soit c'est l'éther (= le référentiel au repos). Et si on ne choisit pas, on ne peut pas dire que l'éther est une hypothèse inutile mais simplement que c'est une des deux hypothèses. Si on dit qu'elle est inutile c'est qu'on a déjà choisi laquelle est la bonne.
Lorentz a écrit en 1910 :
Pourvu qu'il y ait un éther, alors de tous les systèmes x, y, z, t, un est préférentiel du fait que les axes de coordonnées ainsi que les horloges reposent dans l'éther. Si l'on rattache à cela l'idée (que je n'abandonnerais qu'à contrecœur) que l'espace et le temps sont des choses complètement différentes, et qu'il existe un « vrai temps » (la simultanéité serait donc indépendante du lieu, en accord avec la circonstance que nous pouvons avoir l'idée de vitesses infiniment grandes), alors on voit facilement que ce temps réel doit être indiqué par des horloges au repos dans l'éther. Cependant, si le principe de relativité avait une validité générale, on ne serait pas en mesure de déterminer si le système de référence que nous venons d'utiliser est le système préférentiel. On arrive alors aux mêmes résultats que si l’on (à la suite d’Einstein et Minkowski) niait l’existence de l’éther et du temps vrai, et considérait tous les systèmes de référence comme également valables. Laquelle de ces deux façons de penser l'on suit peut sûrement être laissée à l'individu.
https://en.wikipedia.org/wiki/Hendrik_Lorentz
L'idée d'Einstein n'était pas vide de sens, on peut dire que l'objet change sa simultanéité. Le problème, c'est que sa ligne de simultanéité n'est plus alignée sur l'éther, elle pointe donc en quelque sorte vers le néant, et cet objet qui est synchronisé par rapport à lui-même ne l'est pas par rapport à l'éther, mais l'éther c'est la réalité physique, donc la simultanéité de l'objet, même si on peut la considérer "vraie" n'est vraie que pour lui et pas pour l'espace extérieur qui n'a rien à y voir. Quand l'objet accélère il change sa simultanéité mais l'espace extérieur ne change pas la sienne sinon c'est de la magie, donc cette simultanéité pointe vers le passé et le futur, qui sont le néant, dans la réalité physique l'objet est simplement désynchronisé.
Einstein dit que tous les référentiels sont équivalents donc que les temps locaux qu'ils indiquent se valent. Donc les temps de tous les référentiels entrent en conflits, ils se contredisent, pour cette raison il n'y a plus de présent car le présent est unique. Comme toutes les lignes de simultanéités sont également valables leur somme est également valable et elles forment un bloc à quatre dimensions.
Pour Lorentz, le temps local des systèmes inertiels est une ligne de simultanéité qui pointe dans le futur qui n'existe pas encore et dans le passé qui n'existe plus, contrairement au temps de l'éther qui pointe vers le présent dans les deux directions, mais pour Einstein et Minkowski, tous les temps locaux sont équivalents, donc il n'y a plus de présent et le temps se réduit à un système de coordonnées de type spatial, tous les temps d'EInstein/Minkowski existent en même temps de la même manière que tous les lieux existent en même temps.
La covariance s'obtient dans un espace à 3 dimensions parce que les 3 dimensions sont de même nature vectorielle. Si on y ajoute le temps et qu'on le traite comme un vecteur ce n'est plus du temps qu'on a c'est de l'espace, car la nature de l'espace est d'être vectorielle.
Le vrai temps évolue en séquence continue et ne se laisse pas mettre en covariance avec l'espace, il est associé à une seule tranche d'espace physique et est une valeur scalaire qui représente la mesure de la densité. La variation de cette densité est le vieillissement, l'univers est obligé de modifier sa densité sous peine de ne plus vieillir.
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https://forums.futura-sciences.com/astr ... ophysique/
La simultanéité est physique, c'est factuel et c'est la base de la relativité.
Donc quand le jumeau fait demi tour il change physiquement de simultanéité.
Soit l'univers tout entier vieillit autour de lui, c'est de la magie et c'est la théorie d'Einstein.
Soit le changement de simultanéité est local et ne concerne que l'objet qui accélère, auquel cas ses étalons de mesure ne sont plus en état de mesurer correctement ce qui se passe en dehors de lui. C'est Lorentz même si cela demande de considérer le temps local comme un changement physique et pas un simple calcul mathématique.
La première solution est de la magie, il ne reste que la seconde.
Le train accélère : il se contracte parce que sa simultanéité change.
Depuis le train, c'est le quai et tout l'univers qui se contractent et qui accélèrent, donc la simultanéité de tout l'univers change. Il y a symétrie parfaite mais à condition de reconnaître que la simultanéité de l'espace n'est pas affectée par l'accélération du train.
Oui, l'espace se contracte parce que sa simultanéité se décale par rapport à l'objet qui accélère, donc l'espace possède bien sa simultanéité, la contraction de l'univers et le décalage de ses horloges en est la preuve.
Si on place des horloges le long de l'univers un objet qui accélère va les mesurer se décaler avec l'éloignement donc comment nier que l'espace change sa simultanéité par rapport à un objet qui accélère, comment nier qu'il possède un état de mouvement ?
Supposons que tous les objets de l'univers accélèrent en même temps.
Les horloges posées de place en place tandis qu'elles accélèrent vont se désynchroniser de leur point de vue et l'univers va s'allonger, les horloges vont s'éloigner et ça revient au même que de dire qu'elles ne s'éloignent pas et ne se désynchronisent pas. Donc on voit que l'espace conserve sa simultanéité propre différente de celle de tous les objet de l'univers ayant accélérés.
Preuve par effet Doppler
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 44#p639144
Quand on explique le paradoxe des jumeaux en utilisant l'effet Doppler
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_ ... et_Doppler
on affirme que le jumeau qui fait demi tour reçoit instantanément les signaux de la Terre en accéléré. Mais si c'est la Terre qui se déplace l'effet Doppler ne devrait être effectif qu'après un certain délai, le temps que les signaux dopplérisés franchissent l'intervalle. Cette explication passe donc par l'hypothèse que c'est le jumeau voyageur qui se déplace et non la Terre et c'est pour cela que ça fonctionne. Cette fois-ci le doute n'est plus possible, l'explication du paradoxe des jumeaux par effet Doppler passe forcément par le mouvement physique de la fusée lors de la phase d'accélération et la variation de la vitesse de la lumière par rapport à elle. C'est en fait une preuve par l'éther.
Preuve par la longueur des lignes d'univers
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_ ... _d'univers
Celui qui a la plus longue ligne d'univers est plus jeune.
Dans le référentiel de la Terre c'est le jumeau voyageur qui a la plus longue ligne d'univers mais dans le référentiel du jumeau c'est la Terre.
D'après la métrique de Minkowski celui qui est plus jeune à la plus longue ligne d'univers donc c'est le jumeau voyageur qui a la plus longue ligne d'univers : donc c'est lui qui s'est déplacé le plus des deux, donc c'est lui qui a effectué le plus grand mouvement et ce qu'il voit de son propre point de vue est faux, cad qu'il affecte faussement son propre mouvement à la Terre.
La métrique de Minkowski elle-même affirme que du moment où il revient plus jeune le jumeau voyageur était en mouvement absolu.
Preuve que le postulat d'Einstein est faux:
Le postulat d'Einstein dit que :
Les lois de la physique ont la même forme dans tous les référentiels inertiels.
C'est faux puisque quand on passe d'un référentiel inertiel à l'autre il faut procéder à l'opération manuelle de la resynchronisation des horloges pour que les lois semblent prendre la même forme.
Preuve que la contraction des longueurs est mécanique
Soit une fusée avec deux horloges et deux jumeaux aux deux extrémités.
On peut mesurer cette fusée avec un mètre-étalon. Elle se trouve dans l'espace 3D avec le mètre.
Si elle accélère elle se contracte. L'horloge de devant et le jumeau de devant seront légèrement plus âgés parce qu'ils se sont déplacés moins vite que ceux de l'arrière, mais ce phénomène ne m'intéresse pas. Je le note seulement au passage.
La fusée au départ est postulée s'étendre dans l'espace du référentiel de départ. C'est comme la vitesse de la lumière, ce n'est peut-être pas le vrai espace, mais c'est celui qui est donné par la convention de synchronisation, et de toute façon on sait qu'elle est dans l'espace.
Donc la fusée se contracte et les horloges et les jumeaux, hormis la différence déjà notée, ont le même âge et marquent la même heure après cette contraction.
Une ligne d'univers est absolue, mais qu'est-ce que c'est qu'une ligne de simultanéité ? Ca bouge. Mais ça bouge seulement parce qu'on réinitialise la procédure de synchronisation. Lors de cette procédure la fusée ne change pas physiquement de ligne de simultanéité car cette procédure est artificielle, on trace une nouvelle ligne qui rend son isotropie perdue à la lumière.
Il paraît que la contraction des longueurs vient du changement de simultanéité, ce serait le cas si les horloges restaient synchronisées au fur et à mesure de l'accélération, car alors le changement de simultanéité ne serait pas factice et l'objet tournerait physiquement dans l'espace-temps, la mesure faite dans l'ancien référentiel serait alors une mesure fausse, puisque les horloges n'y seraient plus synchronisées, et les deux jumeaux n'auraient plus le même âge dans le référentiel de départ. Mais là ce n'est pas le cas elles y sont toujours synchronisées et les jumeaux ont toujours le même âge, la contraction des longueurs ne peut donc pas venir de là, au contraire, c'est plutôt le nouveau référentiel qui n'a pas de légitimité puisqu'il procède d'un changement artificiel. L'expérience physique a révélé une contraction des longueurs sans changement de simultanéité, donc l'hypothèse d'Einstein est fausse.
En résumé la longueur des objets ne tourne pas avec le changement de la ligne de simultanéité, donc la contraction des longueurs ne vient pas de la géométrie de Minkowski. Quand on mesure le temps le long de la fusée contractée la science mainstream prétend que la contraction vient de ce qu'on ne mesure pas simultanément et que dans le référentiel de la fusée, l'heure marquée à l'avant retarde sur l'heure marquée à l'arrière, mais c'est factice, parce que si l'heure marquée à l'arrière retarde ce n'est qu'en raison d'un changement d'heure manuel, d'ailleurs les deux jumeaux ont toujours le même âge, donc il est faux de dire que la mesure n'est pas simultanée, si elle était postulée simultanée avant l'accélération elle doit toujours l'être après l'accélération. Donc dans un diagramme de Minkowski il n'existe qu'un référentiel physique, celui postulé immobile.
Ce qu'il se passe réellement :
Pendant l'accélération, la mesure de la vitesse de la lumière sur un aller-retour ne change pas. C'est le phénomène de changement de simultanéité physique qui en est responsable. La matière change sa simultanéité en se contractant. Mais tout cela n'a aucun rapport avec une procédure de synchronisation.
Les conventionnalistes croient que tout n'est que convention, pourtant la vitesse de la lumière sur un aller-retour ne change pas et ce n'est pas dû à une convention, c'est totalement physique.
La convention c'est de resynchroniser les horloges. L'objet ne se contracte pas parce qu'il resynchronise ses horloges, il se contracte pour des raisons physiques. Pour Einstein l'objet se contracte par rotation hyperbolique. En fait l'objet se contracte par rotation euclidienne.
Pourquoi la RR d'Einstein ne peut pas traiter les accélérations:
Certains disent que la RR ne peut pas traiter les accélérations. Ils ont raison.
Cette théorie d'Einstein émet des postulats quant aux mouvements uniformes et continus et ne traite pas des autres mouvements, ils sortent de son cadre.
Bien entendu, avec l'outillage mathématique on peut faire tous les calculs qu'on veut même en accélération mais la théorie d'Einstein n'a pas la capacité de prendre en charge l'accélération d'après sa définition même. Par conséquent dès qu'il y a accélération on est obligé de sortir de ce cadre et de considérer que l'accélération équivaut à un changement de vitesse. (Pour pallier à ce défaut Einstein a considéré que les mouvements accélérés étaient traités dans le cadre de la relativité générale, mais ça ne fonctionne pas. Voir plus loin.)
Tous les calculs traités dans le cadre des mouvements accélérés sont dans le cadre de la théorie de Lorentz, car celle d'Einstein ne les prend pas en charge. Ce n'est pas une théorie, juste une méthode de synchronisation des horloges réservée aux mouvement inertiels. Et même, l'espace-temps de Minkowski n'est fonctionnel que dans le cadre de la théorie de Lorentz. On démontre qu'il est discontinue dans le cadre de la RR d'Einstein dans les mouvements accélérés.
Conclusion
La théorie de la relativité restreinte d'Einstein-Minkowski est une reformulation commode de la théorie de l'éther de Lorentz dans le cadre des référentiels inertiels. Dans ce sens et dans ce sens seulement les deux ne forment qu'une seule et même théorie. Attribuer à cette extension de la théorie de Lorentz une valeur absolue et indépendante est un mythe. On peut la prolonger aux référentiels non inertiels, ce qui met en évidence que la symétrie observationnelle des référentiels inertiels n'est pas physique. Le changement de simultanéité étant factice, la théorie ainsi prolongée s'inscrit toujours dans le cadre de la théorie de Lorentz.
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... &start=550
Invalidation de la symétrie physique de la relativité d'Einstein-Minkowski
Le fait que le voyageur qui accélère éprouve instantanément l'effet Doppler est la preuve qu'il se déplace par rapport à l'espace.
Mathématiquement, l'effet Doppler perçu par le jumeau qui revient est le même que celui que voit la Terre, et il est interprété comme un vieillissement moindre de la Terre.
L'effet Doppler est cinématique, il correspond à celui venant d'un rapprochement de la Terre. Les objets extérieurs à la fusée sont bien en mouvement par rapport à la fusée et leur lumière subit donc un effet doppler cinématique. Mais dans un diagramme de Minkowski, la Terre entre en mouvement du point de vue du voyageur dès qu'il accélère. Dans cette interprétation, le bleuissement du signal émanant de la Terre doit prendre le temps d'être transmis de proche en proche à la vitesse de la lumière avant d'être perçu par le voyageur. Ce n'est pas ce qu'il se passe en pratique parce que ce n'est pas la Terre qui change d'état de mouvement. On voit ainsi que l'origine de l'effet Doppler cinématique vient de la fusée, non de la Terre : il n'y a pas de symétrie physique : pour la Terre, c'est la fusée qui change d'état de mouvement, pour la fusée, c'est elle-même qui change d'état de mouvement.
La relativité dans le cadre des référentiels accélérés n'est pas celle enseignée
Le jumeau qui accélère perçoit le Doppler instantanément au choix parce que la vitesse de la lumière devient anisotrope ou parce qu'il change de simultanéité. C'est en fait la même chose. La conséquence est que l'espace est mesuré contracté.
Mais à présent le blueshift cinématique inertiel en provenance de la Terre ne peut plus être interprété comme un vieillissement moindre de la Terre mais au contraire comme un vieillissement plus rapide lié à cette contraction des ondes. La brisure de symétrie s'étend donc sur la partie inertielle du trajet et par conséquent c'est une erreur de dire que la Terre vieillit moins que le jumeau pendant le trajet de retour, c'est une erreur d'attribuer le blueshift à un changement de mouvement de la part de la Terre, c'est forcément l'accélération du voyageur qui a provoqué ce blueshift et par conséquent c'est lui a engendré le Doppler cinématique et qui vieillit moins que la Terre. Si la relativité était correctement comprise on enseignerait que celui qui accélère à partir d'un certain référentiel vieillit moins que ce référentiel, et ce serait beaucoup plus simple. En réalité ce n'est pas forcément le cas, car celui qui vieillit moins est celui qui augmente sa vitesse par rapport au référentiel fondamental, néanmoins c'est une approche déjà beaucoup plus saine.
Donc non seulement la science académique nie l'existence du référentiel fondamental, qui est pourtant démontrable, mais en outre elle enseigne la relativité d'une manière incohérente. Elle devrait dire qu'au moment où le voyageur quitte la Terre il commence à moins vieillir du fait de son accélération par rapport à celle-ci. Ainsi le paradoxe disparaît sans qu'on ait besoin de faire apparaître le référentiel fondamental. Mais cette erreur est aussi celle d'Einstein, car prétendre qu'il n'y a pas de symétrie dans les phases inertielles va à l'encontre de ses convictions intimes.
L'espace-temps de Minkowski n'existe pas car il ne fonctionne pas
Si on suppose que le jumeau vieillit plus pendant l'aller et le retour il faut supposer que la Terre vieillit d'un coup au moment du demi tour pour compenser.
Quand le voyageur accélère vers la Terre la lumière de la Terre bleuie, soit on dit que la vitesse de la lumière accélère soit on dit que le temps sur Terre accélère (changement de simultanéité ou pseudogravité).
Quand le voyageur a fini d'accélérer la lumière de la Terre reste bleuie, donc si on considère que la vitesse de la lumière n'a pas changé on doit aussi considérer que le temps de la Terre reste accéléré.
Là où il y a un problème c'est quand on se dit que l'effet Doppler perçu peut également être considéré comme dû au mouvement de la Terre et dans ce cas c'est la Terre qui vieillit moins. Mais pour cela il faut faire une mise à zéro et oublier qu'il y a eu une accélération. Mais justement c'est impossible, car si la Terre vieillit moins elle ne peut pas être plus vieille au retour. Donc il y a le référentiel initial postulé comme immobile et le référentiel de l'objet accéléré qui ne peut pas être équivalent et qui est en mouvement. Sinon, on peut changer de référentiel postulé et dire que le référentiel de retour du voyageur est immobile mais dans ce cas le référentiel de la Terre n'est pas immobile depuis le début et il faut tout recommencer à zéro. Une fois qu'on choisit un référentiel de repos on ne peut donc plus en changer, les autres référentiels inertiels sont nécessairement en mouvement et non équivalents. Si on choisit de dire que le référentiel de retour du voyageur est au repos, le bleuissement de la lumière de la Terre lors de l'accélération (en fait un ralentissement) vient de son mouvement dévoilé (auparavant occulté) dans l'éther et contient sa dilatation du temps. On peut donc attribuer au même phénomène deux sens différents en fonction du référentiel postulé de l'éther.
Mais ce qu'il y a de certain, c'est qu'on ne peut jamais dire : à l'aller et au retour la Terre vieillit moins mais elle vieillit brusquement au demi tour car dans cette hypothèse il faut interpréter tous les signaux doppler des parties inertielles comme étant dû au déplacement de la Terre et à son vieillissement moindre et il ne reste plus aucune place pour y insérer le vieillissement brusque. Ce vieillissement doit être interprété comme la compression des ondes et s'étale donc sur presque tout le trajet du retour, il est déjà inclus dans l'effet doppler perçu. L'effet Doppler perçu ne peut pas provenir à la fois du vieillissement moindre de la Terre dans son déplacement et du changement de simultanéité (pseudogravité), il faut choisir l'un ou l'autre. Donc l'explication donnée souvent avec vieillissement brutal et symétrie durant les trajets inertiels est fausse. On peut imaginer qu'il y a vieillissement moindre de la Terre sur les deux tronçons mais ce sont des idées disjointes qu'il est impossible de réunir car elles impliquent un changement de ce qui est considéré comme le référentiel de repos et ne permet pas de rendre compte de la situation car la Terre finirait plus jeune.
En dernière analyse étant donné qu'on peut choisir n'importe quel référentiel on peut se demander s'il en existe un de vrai, mais ce problème n'a rien à voir avec la théorie d'Einstein ou celle de Lorentz, c'est à dire avec la variation ou non de la vitesse de la lumière dans un sens. On peut très bien prendre à parti Lorentz et lui dire : "Etant donné qu'on ne sait pas quel est le bon référentiel existe-t-il vraiment ?" sans postuler quoi que ce soit et sans s'occuper de la théorie d'Einstein qui de toute façon ne change rien du tout et ne sert à rien.
La logique dit qu'il en existe un, peut-être même peut-on le démontrer. En tout cas nier l'existence de ce référentiel, outre que c'est inutile, veut dire que l'on prête à l'univers des propriétés occultes d'ubiquité, ce qui n'a pas sa place en science. C'est de la métaphysique. Selon les données physiques que l'on a un tel référentiel doit forcément exister, et de plus tout cela est très logique puisque c'est la mécanique des ondes qui interdit de pouvoir localiser ce référentiel.
Donc un diagramme de Minkowski ne possède qu'un seul référentiel physique, tous les changements de référentiel sont des pseudo changements et il n'existe pas d'espace de Minkowski. Il est impossible après qu'un objet ait accéléré par rapport à un référentiel postulé de considérer cet objet comme immobile grâce à une transformation de Lorentz.
L'espace de Minkowski ne fonctionne que dans un seul référentiel postulé et n'est qu'une variation mathématique de l'espace-temps euclidien physique.
C'est juste une variation de la rotation euclidienne spatio-temporelle que Lafrenière a su trouver et exploiter sur son site. (On verra ci-après le lien entre les deux rotations.)
Lorentz est parti de l'éther pour faire sa théorie, qui débouche sur l'impossibilité de déceler son mouvement dans l'éther, Poincaré a reconnu la structure de groupe et Einstein a montré encore plus clairement que tous les référentiels étaient équivalents.
Mais tout ça c'est la même théorie, Einstein appuie simplement sur le fait que tous les référentiels semblent équivalents et il se le permet parce qu'on ne peut pas mesurer la vitesse de la lumière dans un sens. Il fait cette démarche pour des raisons idéologiques qui le poussent à penser qu'il n'existe pas de référentiel privilégié.
Minkowski a associé l'idée d'Einstein qu'il n'existait pas de référentiel privilégié à l'espace de Minkowski, sauf que ce sont deux choses différentes parce que l'espace de Minkowski n'existe pas. L'idée d'Einstein était plutôt simplement que l'espace physique 3D+1 ne possède aucun référentiel privilégié car on peut choisir n'importe lequel. Mais ce point de vue là paraît occulte et peu défendable.
Il y a l'espace-temps de l'éther, et puis il y a les petits espaces temps des objets mouvants. On passe des uns aux autres par rotation euclidienne. Pour Minkowski, c'est identique sauf qu'on passe des uns aux autres par rotation hyperbolique. Dans ce sens l'espace-temps de Minkowski fonctionne et est équivalent à l'espace-temps euclidien. Ce qui reste vrai dans les deux c'est que le référentiel de l'éther est privilégié et les autres référentiels sont locaux. L'espace-temps de Minkowski effectue simplement des projections dans le futur et le passé en vectorisant le temps quand l'espace-temps euclidien s'en tient au seul temps scalaire présent dans l'espace 3D.
Par contre l'espace-temps de Minkowski en tant qu'entité globale regroupant tous les référentiel inertiels comme étant équivalents n'existe pas et ne fonctionne pas.
Tout cela rejoint aussi les différentes études qui prétendent que l'espace-temps de Minkowski est discontinu et que la synchronisation de Selleri basée sur un seul référentiel résout le problème. C'est à dire qu'on ne peut pas joindre les référentiels pour en faire un tout unique.
Tout cela a des implications profondes car la variété à 4 dimensions de la RG n'existe pas. On peut imaginer une infinité d'espace-temps (des éthers) 3D +1 courbes, mais non un espace-temps 4D courbe unifié.
Preuve par la rotation euclidienne
Les transformations de Lorentz ont pour but de transformer un électron en mouvement en un électron au repos, c'est Poincaré qui le dit :
https://web.archive.org/web/20120305110 ... orentz.htm
Lafrenière veut le contraire, il commence donc par écrire x en fonction de x'. x' représente la coordonnée d'espace de l'objet mouvant mesurée dans son propre référentiel. Si on exprime x en fonction de x' on a donc logiquement les coordonnées mesurées dans le référentiel immobile. Si x' est l'objet mouvant il est mesurée plus petit (x) dans le référentiel immobile.
Mais si on regarde la deuxième équation on remarque que l'écriture réciproque ne marche pas. Il faut remplacer t - vx/c² par t + vx/c². C'est la seule différence entre les transformations hyperboliques et euclidiennes. En d'autre terme il faut que la vitesse de la lumière devienne variable dans le référentiel en mouvement.
D'après Lafrenière cette erreur se serait perpétuée depuis Voigt et personne ne l'aurait vue. Ce qui est clair c'est que Lorentz a utilisé des équations qui modélisent l'invariance de la vitesse de la lumière dans un sens, en désaccord avec sa propre théorie. L'appareil mathématique qu'il a utilisé était en accord avec le point de vue d'Einstein, mais c'est un appareil qui ne peut pas avoir de réalité physique. En effet, ces transformations ne sont pas réciproques, ce qui revient à dire qu'elles ne sont pas physiques.
Lafrenière les a corrigées pour les rendre réciproques et bien entendu la vitesse de la lumière n'est plus invariante dans un sens quand on change de référentiel. Ses transformations modifiées correspondes à la rotation euclidienne.
Si on utilise les transformations de Lafrenière on trouve que l'objet en mouvement ne mesure pas la vitesse de la lumière dans un sens comme c du moment où elle vaut déjà c dans le référentiel immobile. Ce qui est tout à fait normal : tant que les horloges ne sont pas resynchronisées la vitesse de la lumière n'a pas à être mesurée à c dans un sens dans le référentiel en mouvement.
Les transformations de Lorentz quant à elles intègrent la resynchronisation des horloges. Cette resynchronisation fait perdre la réciprocité de l'équation 2. Mais cette resynchronisation est un processus manuel indépendant de la réalité physique, ce qui démontre que ces transformations ne sont pas physiques.
Transformations physiques euclidiennes + resynchronisation EP des horloges = transformations de Lorentz.
Einstein aurait raison si les horloges se resynchronisaient toutes seules pendant l'accélération parce qu'alors les transformations de Lorentz seraient représentatives de la réalité physique et ne dépendraient pas d'une manipulation artificielle des horloges.
Les transformations hyperboliques sont :
x' = γ (x - βt)
t' = γ (t - βx)
Une première transformation donne :
x' = γ (x - βt)
t' = γ (t + βx)
par passage du - en + dans la seconde équation.
Dans les premières transformations une étoile dans la direction du mouvement est mesurée dans le passé de l'objet en mouvement. Du coup, le présent de cet objet correspond à une étoile future.
Dans les secondes une étoile dans la direction du mouvement est mesurée dans le futur de l'objet en mouvement. Du coup, le présent de cet objet correspond à une étoile passée.
Une deuxième transformation (inversion de t et de t') donne :
x' = γ (x - βt')
t= γ (t' + βx)
ce qui permet de retrouver la rotation euclidienne standard :
x = x'/γ + βt'
t'= t/γ - βx
La resynchronisation des horloges après un changement de référentiel correspond à l'inversion du signe - en un signe + sur la deuxième équation mais également à l'inversion des coordonnées de temps t en t' et t' en t, car quand on resynchronise les horloges pour restaurer l'isotropie de la vitesse de la lumière après une accélération, l'espace par devant possède alors des coordonnées dans le futur au lieu du présent et au lieu de subir la dilatation du temps ce nouveau système de coordonnées donne l'impression que c'est l'espace extérieur qui la subit, ce qui inverse le rôle de t et de t'.
La démonstration des transformations de Lorentz en supprimant l'hypothèse d'isotropie de la vitesse de la lumière doit donner les transformations décrivant la rotation euclidienne :
En supposant l'isotropie de la lumière on peut démontrer les transformations de Lorentz, mais sans la supposer on peut démontrer les transformations euclidiennes.
Einstein pensait que cette isotropie était physique et donc que ces transformations l'étaient aussi.
Lorentz pensait que cette isotropie était une convention et donc que ces transformations l'étaient aussi.
Mais Lorentz pensait tout de même que la matière se contractait, donc son véritable modèle physique étaient la rotation euclidienne mais il n'a pas su le voir.
Il est factuel que l'isotropie n'est pas physique puisqu'il faut la rétablir artificiellement après chaque accélération.
On lit souvent que la condition d'isotropie de la lumière n'est pas nécessaire dans le sens où on peut établir une autre convention, comme la synchronisation de Reichenbach. Ce qui compte c'est que la vitesse dans un sens soit en quelque sorte figée et la même pour tous les référentiels pour récupérer la théorie d'Einstein qui est plus basée sur l'équivalence physique des référentiels inertiels que sur une isotropie physique de la lumière.
On dit aussi que l'hypothèse d'invariance de la vitesse de la lumière sur un aller-retour est suffisante pour établir la théorie, mais cette hypothèse est suffisante pour établir la théorie... de Lorentz, pas celle d'Einstein, car s'il n'y a pas isotropie (ou convention d'anisotropie figée) les référentiels inertiels ne sont pas équivalents.
Donc la contraction des longueurs symétrique est bien un effet de perspective, elle est présente dès la rotation euclidienne physique (la longueur d'onde de la lumière venue de l'étoile change donc l'espace extérieur se contracte pendant l'accélération sans qu'il soit besoin de manipuler les horloges), mais la dilatation du temps n'est un effet de perspective symétrique qu'après resynchronisation des horloges et restauration de l'isotropie de la lumière, elle n'est donc pas physiquement symétrique, elle ne le devient que par convention. Physiquement, la dilatation du temps est absolue.
D'où vient la symétrie observationnelle ?
[img]ttps://web.archive.org/web/20120305110946im_/
http://glafreniere.com/images/lorentz03c.gif[/img]
Soit un objet de taille x, s'il est accéléré à vitesse beta il subit la rotation euclidienne, sa taille devient x' et son temps t'
Maintenant, si cet objet mouvant mesure un objet immobile x à l'aide de ses axes rotés, il va effectuer la même transformation, il va projeter les coordonnées x et t sur ses propres axes de temps et reproduire virtuellement sa propre transformation, et comme résultat, bien entendu, il va mesurer x contracté et son temps ralenti.
Bilan
Il y a 3 cas.
1-La vitesse de la lumière est isotrope seulement dans le référentiel de l'éther. (Lorentz)
2-La vitesse de la lumière est isotrope dans tous les référentiels. (Einstein) Ce cas a été réfuté plus haut.
3-Cette question n'a pas de sens. L'isotropie de la vitesse de la lumière est une convention et le reste n'est pas du ressort de la physique. (Minkowski)
Dans le cas 3 on ne peut pas comparer le temps de deux objets éloignés.
En RR, cela revient à modéliser par la métrique de Minkowski. L'idée est que le temps et l'espace ne font qu'une seule entité indiscernable comme les 3 dimensions spatiales sont indiscernables. Mais c'est un modèle mathématique, pas une théorie. Il faut pouvoir tracer les choses au cours du temps sinon ce n'est pas de la physique par définition même de la physique qui est quelque chose qui se rapporte au monde réel et non à une abstraction désincarnée.
En RG, on ajoute à l'espace de Minkowski l'hypothèse du principe d'équivalence. En ce sens il s'agit d'une théorie physique, mais comme elle prend le modèle de Minkowski, c'est une théorie associée à un modèle et non à une autre théorie, c'est donc une théorie incomplète. Pour la compléter il est nécessaire d'interpréter l'espace de Minkowski selon la solution 1, ce qui permet de discerner le temps de l'espace et de constater que la seule solution physique des équations est celle de Painlevé.
La variété courbe à 4 dimensions est donc issue de l'idée que le temps et l'espace sont indiscernables et que seul l'union des deux a un sens.
Il y a donc deux dogmes :
1-Le dogme de l'invariance physique de la vitesse de la lumière, démonstrativement faux mais auquel croient pourtant la plupart des scientifiques. (Théorie d'Einstein au sens fort)
2-Le dogme de la non existence de l'espace et du temps qui est carrément du nihilisme scientifique et de l'obscurantisme. Ca revient à remplacer le monde physique par des équations. Le monde n'existe pas, ce qui existe ce sont les équations. (Théorie de Minkowski ou théorie d'Einstein au sens faible (l'invariance de la vitesse de la lumière n'est qu'une stipulation)
Après avoir prouvé que le dogme 1 est faux il faudrait prouver que le 2 l'est aussi. Le problème c'est qu'il n'est "même pas faux", il n'est qu'un modèle. On ne peut pas prouver que quelque chose de "même pas faux" est faux. Le mieux qu'on puisse dire pour le réfuter est qu'il est prouvé que la vitesse de la lumière est physiquement localement anisotrope par la nécessité de resynchroniser les horloges après chaque accélération.
On doit resynchroniser car :
a-On est dans un champ gravitationnel : la vitesse de la lumière est plus vite en haut qu'en bas. C'est faux car on ne perçoit pas le blueshift gravitationnel mais seulement le blueshift cinématique; l'espace-temps n'est pas courbe. Les objets lointains tombent sur nous avec le Doppler cinématique, il n'y a pas de Doppler gravitationnel.
b-La vitesse de la lumière devient anisotrope par ce qu'on est dans un champ gravitationnel dont le potentiel change avec notre vitesse, mais est le même entre le haut et le bas de la fusée à chaque instant et en tout point de l'univers
c-La vitesse de la lumière devient anisotrope cinématiquement.
Les b et c sont vrais et sont la même chose, c'est le principe d'équivalence bien compris, pas celui d'Einstein qui postule l'isotropie de la lumière. Quand l'accélération est terminée le potentiel gravitationnel a changé et donc le passage du temps aussi. Chaque référentiel inertiel correspond à un potentiel gravitationnel différent donc à une dilatation du temps différente.
La vitesse de la lumière étant démontrée anisotrope les dogmes 1 et 2 (ou les cas 2 et 3) sont invalidées.
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 36#p646736
https://www.scienceforums.net/topic/134 ... ce-frames/
https://forums.space.com/threads/proof- ... lse.67046/
https://akelevnm.narod.ru/aboutsto2.htm#_Toc290663576
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