J'ai fait cet estimation à partir de la courbe de densité de galaxie à différente distances. Dans mon calcul, la distance de 13.7 milliards d'années lumière se réduit à une distance Euclidienne d'environ 6 milliards d'années lumière. Donc en multipliant la densité galactique par ce petit volume j'obtiens un nombre de galaxies dans l'Univers visible beaucoup plus petit. Dans mon calcul j'ai supposé que du à l'expansion de l'Univers, à chaque instant qui sépare un photon voyageant vers l'observateur, la distance qui le sépare de l'observateur augmente du à l'expansion de l'espace. Donc le photon voyagerait environ 13.7 milliards d'années pour pour une distance equivalente de 6 milliards d'années lumière si il n'y avait pas d'expansion. J'ai fait ce calcul car j'obtenait une courbe de densité galactique platte en utilisant des distances Euclidiennes, alors que la densité galactique décroit très rapidement avec la distance si on utilise des distances calculées en "light travel time".
Le problème c'est que pour estimer des distances on se base sur des modèles dont on a aucune idée. Par contre on peut vérifier le modèle pour des distances plus courtes à un redshift de 0.6 qui sont les supernovae les plus lointaines pour lesquelles on a des mesure. En se basant sur le méthode du distance modulus (basé sur le flux d lumière mesuré en supposant que les supernovae sont des "standards candels") on arrive a en mesurer la distance. D'après le modele cosmologique lambda cdm, la distance correspondante à un redshift de 0.6 est de 5.7 milliards d'années lumières (
http://www.astro.ucla.edu/~wright/CosmoCalc.html). En utilisant le distance modulus à partir de la luminosité des supernovaes, la distance correspondante est d'environ 8 milliards d'années lumière de tête si mes calculs sont justes (je peux vérifier et il peut y avoir d'autres facteurs correctifs dans le calcul des distance modulus et on doit supposer que les magnitude ("luminosité") mesurées sont bolométriques donc des sources d'incertitudes dans les mesures). La ou il y a un problème c'est que avec ces distances pour le zCosmos galactic survey (voire l'article que j'ai mis en ligne ci-dessus), la densité galactique décroit énormément avec la distance ce qui supposerait un accroissement très élevé du nombre de galaxie au cours du temps comme si les galaxies se reproduisaient comme des lapins. Donc j'ai supposé que l'expansion de l'Univers s'ajoute à la distance qui sépare le photon de l'observateur et j'ai proposé une méthode de calcul des distances Euclidiennes.. Au dela du redshift 0.6 pour les supernovaes les plus lointaines dont on a des mesures, on a plus de moyens de vérifier les pour le calcul des distances, et on se repose que sur des modèles..
Si tu te plonges dans mes calculs des distances Euclidiennes, tu aura surement d'autres questions auquels je n'ai pas de réponses. A savoir que j'ai supposé une loie de Hubble temporelle car ca simplifiait les calculs, mais les courbes de densité galactiques ne sont plattes que si on utilise une loi de Hubble temporelle, sinon c'est tordu, et on obtiendrait un age de l'Univers très court (bcp plus court que l'age que l'on a calculé pour les étoiles les plus vieilles de la voie lactée aujoudhui connues (il y en a des centaine de milliards) - c'est un calcul plus compliqué qui nécéssite une résolution numérique - j'utilise Matlab. Pour calculer l'age de toute ces étoiles on en aurait pour une éterniné. Mais les étoiles les plus vielles répertoriées sont estimée à 20 milliards d'années pour donner un ordre de grandeur. Le truc bizzare avec une loie de Hubble temporelle, c'est que les distances Euclidiennes ne seraient pas absolue mais dépenderaient de l'observateur (relatives). On n'a aucune loie physique qui expliquerait ceci. En effet pour les distance "light travel time", en introduisant l'expansion de l'Univers, la distance qui sépare les deux extrèmes pour trois points allignés dans l'espace n'est pas égale au deux sous-segments, mais pour des distances Euclidiennes ca devrait être le cas selon le sens commun. Einstein dans sa théorie de la relativité restreinte a supposé que les référentiels sont relatifs (i.e. la vitesse maximale physique dépendent de l'observateur), mais ca conduit au paradoxe de Langevin. On pourrait supposer qu'il existe un référentiel absolu..