En ce qui concerne l'intégrale de la deuxième partie, je ne peux que dire la chose suivante: l'intégrale fonctionne bien (comme probablement une infinité d'autres fonctions), pour retrouver la gravitation classique Newtonienne. L'extrapolation qui suit ne tire sa justification que du fait qu'elle permet de retrouver ce qu'on cherchait, à savoir la dépendance en 1/r. Cette extrapolation est clairement une opération ad-hoc, sans autre justification qu'on est satisfait d'obtenir ce qu'on cherchait! Je pense sincèrement que ce genre de raisonnement permet de faire des conjectures qui donnent des idées pour la suite des recherches.
L'apparition des interférences est implicite dans le texte, qui suppose que l'environnement radial de la surface sphérique critique définie par rc est composé de rayons virtuels avec la courbure minimale, qui définissent une portion de surface sphérique à courbure (au sens de la RG Schwarzschild) constante quel que soit le rayon, et une portion de surface sphérique variable qui augmente avec r et qui est à courbure (RG) nulle. Cela définit donc implicitement des interférences; reste à définir le nombre de rayons sur la sphère, si tout cela a un sens.
Il est tout à fait exact que je suis parti de l'idée a priori que la courbure était quantifiée, au moins dans un certain domaine. La raison est la suivante: dans tous les documents que j'ai pu lire sur la matière noire, j'ai été particulièrement impressionné par le document de l'astronome Françoise Combes publié en 2014 pour sa leçon inaugurale au Collège de France. J'ai constaté qu'elle essayait vraiment sans a priori de faire le tour de la question sur la matière noire, montrant qu'il ne fallait pas écarter l'hypothèse de style MOND. Mais les détracteurs de MOND soutiennent toujours que le dogme, c'est la RG, et que la RG s'appuie, en particulier pour concrétiser la métrique de Schwarzschild, sur la gravitation Newtonienne sans aucune modification. Or, la RG est allée de succès en succès, la remettre en cause leur parait éminemment suspect, d'autant plus que l'on risque de se retrouver avec une multitude de candidats, comme pour la théorie des cordes. Pour concilier les deux points de vue : gravitation Newtonienne modifiée et RG, j'ai imaginé que c'est la RG qui avait raison, mais que la courbure pouvait ne pas être bien définie pour des valeurs extraordinairement petites. La courbure critique que j'ai calculée est égale à 4,32 10**(-47) m(-2). Est-ce qu'on peut imaginer que la nature parvient à réaliser des courbure de l'ordre de 10**(-100), voir moins, que l'on obtiendrait avec la gravitation standard ? La physique, en général, baisse les bras sur le domaine du continu à partir d'un certain domaine. Pour la gravitation, j'imagine qu'il y a deux domaines de quantification:
le premier domaine surviendrait sur la quantification de la courbure, greffée sur un espace-temps de Minkowski continu ; donc, l'invariance de Lorentz serait à ce niveau parfaitement vérifiée, seule la métrique additionnelle définie par Einstein serait quantifiée pour des valeurs très petites de la courbure. Je soupçonne que ce domaine peut faire l'objet d'expériences physiques.
le deuxième domaine est le domaine où l'espace de Minkowski n'est plus valide, à l'échelle de Planck. A ce niveau, je crois que la perspective d'expériences est bien lointaine, probablement pas au 21ème siècle.
Le problème que j'essaie de poser est donc: est-ce que MOND a raison, et est-ce qu'on peut avoir l'espoir d'en trouver une justification théorique? Pour l'instant, je n'aperçois qu'une possibilité simple (à poser), c'est que la courbure ait une certaine forme de quantification dans la RG (probablement pas une quantification classique). Je pense que des recherches sur le sujet seraient nettement moins coûteuses que les expériences qui essaient de traquer la matière noire, et qu'il serait bien dommage d'ignorer cette possibilité. Personnellement, je ne me sens pas du tout capable de travailler sur une vraie théorie !
L'apparition des interférences est implicite dans le texte, qui suppose que l'environnement radial de la surface sphérique critique définie par rc est composé de rayons virtuels avec la courbure minimale, qui définissent une portion de surface sphérique à courbure (au sens de la RG Schwarzschild) constante quel que soit le rayon, et une portion de surface sphérique variable qui augmente avec r et qui est à courbure (RG) nulle. Cela définit donc implicitement des interférences; reste à définir le nombre de rayons sur la sphère, si tout cela a un sens.
Il est tout à fait exact que je suis parti de l'idée a priori que la courbure était quantifiée, au moins dans un certain domaine. La raison est la suivante: dans tous les documents que j'ai pu lire sur la matière noire, j'ai été particulièrement impressionné par le document de l'astronome Françoise Combes publié en 2014 pour sa leçon inaugurale au Collège de France. J'ai constaté qu'elle essayait vraiment sans a priori de faire le tour de la question sur la matière noire, montrant qu'il ne fallait pas écarter l'hypothèse de style MOND. Mais les détracteurs de MOND soutiennent toujours que le dogme, c'est la RG, et que la RG s'appuie, en particulier pour concrétiser la métrique de Schwarzschild, sur la gravitation Newtonienne sans aucune modification. Or, la RG est allée de succès en succès, la remettre en cause leur parait éminemment suspect, d'autant plus que l'on risque de se retrouver avec une multitude de candidats, comme pour la théorie des cordes. Pour concilier les deux points de vue : gravitation Newtonienne modifiée et RG, j'ai imaginé que c'est la RG qui avait raison, mais que la courbure pouvait ne pas être bien définie pour des valeurs extraordinairement petites. La courbure critique que j'ai calculée est égale à 4,32 10**(-47) m(-2). Est-ce qu'on peut imaginer que la nature parvient à réaliser des courbure de l'ordre de 10**(-100), voir moins, que l'on obtiendrait avec la gravitation standard ? La physique, en général, baisse les bras sur le domaine du continu à partir d'un certain domaine. Pour la gravitation, j'imagine qu'il y a deux domaines de quantification:
le premier domaine surviendrait sur la quantification de la courbure, greffée sur un espace-temps de Minkowski continu ; donc, l'invariance de Lorentz serait à ce niveau parfaitement vérifiée, seule la métrique additionnelle définie par Einstein serait quantifiée pour des valeurs très petites de la courbure. Je soupçonne que ce domaine peut faire l'objet d'expériences physiques.
le deuxième domaine est le domaine où l'espace de Minkowski n'est plus valide, à l'échelle de Planck. A ce niveau, je crois que la perspective d'expériences est bien lointaine, probablement pas au 21ème siècle.
Le problème que j'essaie de poser est donc: est-ce que MOND a raison, et est-ce qu'on peut avoir l'espoir d'en trouver une justification théorique? Pour l'instant, je n'aperçois qu'une possibilité simple (à poser), c'est que la courbure ait une certaine forme de quantification dans la RG (probablement pas une quantification classique). Je pense que des recherches sur le sujet seraient nettement moins coûteuses que les expériences qui essaient de traquer la matière noire, et qu'il serait bien dommage d'ignorer cette possibilité. Personnellement, je ne me sens pas du tout capable de travailler sur une vraie théorie !