Ce 6e et avant dernier épisode fait suite à la cosmologie euclidienne
https://forums.futura-sciences.com/disc ... stein.html
On sait qu'Einstein est revenu sur son idée qu'il n'y avait pas d'éther.
Voici deux textes où il traite la question :
https://en.wikisource.org/wiki/Ether_an ... Relativity
https://web.archive.org/web/20101104022 ... aether.htm
C'est à dire qu'en soi le référentiel de l'univers ne serait pas plus au repos absolu qu'une fusée.
Comment cela est-il conciliable avec un éther ? est-ce conciliable avec l'espace-temps de Minkowski ?
On sait que la réciprocité relativiste vient de ce que la fusée et la terre se pensent tous les deux au repos dans l'éther.
La terre pense que la fusée est en mouvement, qu'elle subit donc la dilatation du temps mais que par un effet d'optique elle s'imagine que c'est la Terre qui la subit.
En effet, l'effet doppler relativiste est indiscernable. Il est impossible de savoir si c'est la terre qui se déplace par rapport au médium ou si c'est la fusée.
Comme on peut le découvrir sur cette page, la dilatation du temps fait qu'il est impossible de distinguer si c'est la source de lumière ou si c'est le récepteur qui se déplace :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dop ... ste_rapide
l'effet doppler final est identique, d'où la possibilité de supposer que c'est toujours "l'autre" qui se déplace.
Cependant, il y a aussi la contraction des longueurs, et, comme on va le voir, cet effet montre qui est en mouvement par rapport à quoi et donc qui subit la dilatation du temps.
L'éther relativiste d'Einstein n'est pas seulement l'espace (comme celui de Lorentz) mais l'espace-temps. La fusée dans son propre éther quadridimensionnel ou espace-temps se trouve au repos. Les effets temporels de la relativité l'empêchent de se voir comme étant en mouvement. Cet éther quadridimensionnel est l'éther relativiste.
Quand la fusée accélère, non seulement la terre et les autres planètes se contractent, mais l'intervalle qui les sépare aussi, ce qui signifie que l'éther relativiste se contracte spatialement et donc que la fusée est en mouvement par rapport à cet éther relativiste extérieur. Il n'y a aucune possibilité d'erreur, si l'éther se contracte spatialement c'est qu'il est en mouvement par rapport à nous ou qu'il n'existe pas. La fusée est donc en mouvement par rapport à l'éther relativiste extérieur.
Du point de vue de la fusée, elle est immobile, mais cela n'empêche pas que l'espace extérieur se déplace par rapport à elle, et si l'espace se déplace avec la terre cela revient au même que de dire que c'est la fusée qui se déplace par rapport à l'espace, donc le point de savoir qui se déplace et qui est immobile par rapport au milieu de propagation est résolu. La fusée a beau se trouver en quelque sorte immobile du fait des propriétés de l'éther relativiste, elle est quand même en mouvement par rapport à l'espace extérieur.
Il est facile de voir que la situation entre la fusée et la terre n'est pas symétrique. La dilatation du temps émane non pas de ce que la fusée se déplace par rapport à un référentiel absolu, mais de ce qu'elle se déplace par rapport à un environnement qui la contient. Pour elle, aller de l'arrière vers l'avant c'est remonter le temps, et son mouvement de l'arrière vers l'avant à travers l'espace extérieur a donc pour conséquence de retarder le passage de son temps relativement au passage du temps extérieur.
L'espace-temps d'Einstein est-il celui de Minkowski ? La réponse est non. Einstein a écrit :
That there are, in general relativity, no preferred spacetime coordinates uniquely associated with the metric is more characteristic of its mathematical form than its physical framework
D'après lui, la forme mathématique de la théorie n'est pas en accord avec la réalité physique. Même si on peut découper arbitrairement l'espace-temps de Minkowski, le véritable espace-temps correspondrait à un seul découpage. Du moins, en chaque point de l'espace-temps de Minkowski il n'existerait qu'un seule découpage physique. C'est l'ensemble de ces découpages physique qu'il appelle l'espace-temps physique, le reste ne constituant qu'un ensemble de coordonnées mathématiques.
La fusée, du point de vue extérieur, est en mouvement. Par le changement de simultanéité, de son point de vue, la fusée annule ce mouvement, la lumière reste isotrope, et ce sont au contraires les objets extérieurs qui se déplacent. L'éther est immobile pour la fusée.
Mais pour la fusée, l'espace extérieur est comprimé, cette compression est la preuve d'une différence d'orientation spatio-temporelle entre la fusée et son environnement. Même si l'éther paraît immobile par rapport à la fusée, la fusée décèle son propre mouvement par rapport à son environnement par cette différence.
Pour l'espace extérieur, la fusée se déplace dans la direction de son passé (décalage des horloges à l'intérieur de la fusée), ce qui ralentit le passage du temps. Cela revient au même que de dire qu'un aller retour de la lumière d'une extrémité à l'autre de la fusée prend plus de temps vu depuis l'espace extérieur.
Pour la fusée, c'est l'espace extérieur qui se déplace dans la direction de son passé, cette partie est donc symétrique, mais là où ça ne l'est plus, c'est que cela revient à dire que la fusée se déplace dans le futur de l'espace extérieur. Cela vient de ce que la fusée se déplace dans l'espace mais que la réciproque n'est pas vraie.
La fusée de son côté, utilisant son propre axe du temps pour mesurer le passage du temps sur la Terre, commet une erreur de mesure par perspective, car ses axes d'espace et de temps ne sont pas adaptés pour mesurer l'espace-temps extérieur.
Une observation : quand la fusée accélère tout l'univers se contracte, c'est quelque chose qui est trop souvent négligé dans les analyses. C'est capital, puisque ça démontre que la fusée n'est pas dans le même référentiel que l'univers après son accélération (on ne tient pas compte de l'expansion de l'univers). D'où la non-symétrie. On peut imaginer que la fusée accélère et que l'univers se dilate, dans ce cas la fusée ralentit. Accélération ou ralentissement son indiscernables, mais ils changent l'état de mouvement de la fusée par rapport à l'univers, vides compris, pas seulement par rapport aux objets matériels qui le peuplent, c'est pour cela que malgré l'éther relativiste la symétrie entre la Terre et la fusée n'est pas réelle et que partout le référentiel local de l'univers est celui où le temps passe le plus vite possible.
Du point de vue de la fusée les ondes de l'éther sont isotropes, de même que du point de vue de l'espace extérieur. Elles sont isotropes, et pourtant elles sont contractées, ce qui signifie que la contraction ne vient pas de l'éther qui se contracte pour transmettre l'énergie. Elle vient de ce que les étalons de mesure de la fusée sont appliqués à l'espace extérieur. La longueur qui se conserve n'est pas la longueur d'espace mais la longueur d'espace-temps. Si on considère que la fusée commet une erreur de mesure alors elle est bien en mouvement par rapport à l'espace à 3 dimensions.
Si maintenant on suppose que l'éther est quadridimensionnel, la mesure de la fusée n'est pas fausse, elle est faite dans un autre point de vue. Les dimensions x² + t² de l'éther sont respectées dans tous les points de vue. L'éther semble immobile par rapport à la fusée comme par rapport au reste de l'univers. Du point de vue de la fusée l'espace extérieur est un espace-temps et elle s'y trouve immobile, alors que du point de vue de la Terre (supposée dans le référentiel de l'éther) l'espace est bien l'espace et elle s'y trouve immobile. La Terre peut donc appliquer la mécanique classique de propagation des ondes à la fusée et trouver que la fusée subit la dilatation du temps parce qu'elle est une onde stationnaire mobile mais elle a l'impression que c'est l'espace extérieur qui la subit parce qu'elle mesure cet espace avec de mauvais étalons. La fusée, de son point de vue, se trouve en effet en mouvement par rapport à l'espace extérieur à 3 dimensions et peut comprendre que ses étalons de mesure sont faussés et qu'elle doit prendre en compte le temps dans la longueur spatiale extérieure afin de trouver des mesures correctes. Pour la fusée, la Terre s'éloigne à la fois dans l'espace et dans le temps. Si son éloignement dans le temps est réaffecté à l'espace, puisque cette distance est spatiale pour la Terre et non temporelle, il est alors reconnu que la Terre est plus éloignée que ne le laisse suggérer le seul étalon de mesure spatial, et la fusée en déduit que le temps de la Terre passe plus vite que le sien. La mesure naïve sans correction introduit une erreur de perspective.
Cette phrase d'Einstein est correcte :
Cette phrase :
Réfutation de l'éther relativiste d'Einstein :
Dans un champ de gravitation l'espace se reconfigure, la dimension d'espace radiale s'échange avec le temps.
Néanmoins, la ligne d'univers de l'espace n'est pas modifiée, car à mesure que la sphère grossit, la partie de l'espace qui est en pente dans le champ gravitationnel s'élève verticalement comme l'espace éloigné.
Cela signifie que le déplacement de l'éther ne se fait pas seulement dans le temps mais aussi dans l'espace.
Un immobile se trouve donc en fait dans le référentiel de l'éther et est donc immobile par rapport à l'éther.
Par contre, le chuteur est en mouvement par rapport à l'éther, mais étant en isotropie avec les ondes quantiques il ne subit ni la dilatation du temps ni la contraction des longueurs.
A ce propos il est clair que la force des marées radiale l'empêche de se contracter.
L'idée que les objets sont disloqués par la force des marées radiales vient de l'ignorance totale de la physique sous-jacente.
L'objet est constitué d'ondes et ces ondes accélèrent en suivant la force des marées, il est donc évident que le corps en chute se déforme sans la moindre contrainte.
En RR , le corps en mouvement n'est plus dans la configuration de l'espace et donc le mouvement temporel de l'espace (qu'il est obligé de suivre) est pour lui en partie dans le temps et en partie dans l'espace, et à ce mouvement se rajoute la partie manquante de son mouvement dans le temps qui transparaît comme étant dans l'espace.
Il vieillit donc moins puisque une partie de son mouvement dans le temps sert à le propulser dans l'espace. On retrouve Epstein. Il ne peut vieillir que du mouvement dans le temps qui est commun aux deux configurations, la sienne et celle de l'espace. Ceci est une formule mais en fait ça se comprend très bien physiquement par la mécanique des ondes.
Donc ce corps possède un vrai mouvement par rapport à l'espace/éther, et il n'est pas question de dire que l'éther n'a pas d'état de mouvement.
La vraie configuration spatiale est celle ou on mesure les longueurs propres, si on mesure un objet ou de l'espace contracté c'est qu'on ne mesure pas cet objet ou cet espace avec les bons étalons.
En effet, seul l'espace est une dimension vectorielle et peut être mesuré, donc un objet mesuré contracté est simplement un objet dont on mesure une partie de la longueur spatiale avec notre dimension du temps.
Donc en RR l'objet qui subit la dilatation du temps n'est pas dans le référentiel (la configuration) de l'éther alors que en RG l'immobile s'y trouve. On peut dire aussi que l'éther est immobile par rapport à l'immobile et en mouvement par rapport au chuteur, malgré que le chuteur soit en inertie.
On ne peut comprendre et peaufiner les lois physiques que quand on connaît la réalité sous-jacente, il ne suffit pas d'avoir des équations dont on ne connaît pas le sens.
Un connaissance de ces phénomènes sous-jacent permet d'affirmer que le temps de la métrique de Minkowski n'est pas le temps mais le vieillissement et qu'il n'a pas d'existence géométrique physique, que le vrai temps est le temps scalaire et est en fait la 4e dimension euclidienne de l'espace. Il se trouve que pour un objet en mouvement son temps personnel qui correspond à sa configuration personnelle ne le fait pas vieillir à vitesse normale car il est perturbé par l'espace-temps cosmologique, qui est celui dans lequel les ondes quantique et la lumière se propagent et dont il est donc tributaire.
Finalement on peut dire que l'éther relativiste est l'éther de Lorentz auquel on ajoute la 4e dimension scalaire, mais cela n'en fait pas pour autant une substance qui n'aurait pas d'état de mouvement et qui serait au repos par rapport à tout le monde.
Einstein a écrit ça :
"Les propriétés mécaniques de l'éther étaient d'abord un mystère. Puis vint la grande découverte de H. A. Lorentz. Tous les phénomènes d'électro-magnétisme alors connus pouvaient s'expliquer sur la base de deux hypothèses : que l'éther est solidement fixé dans l'espace, c'est-à-dire incapable de se déplacer du tout, et que l'électricité est solidement logée dans les particules élémentaires mobiles. . Aujourd'hui sa découverte peut s'exprimer ainsi : — L'espace physique et l'éther ne sont que des termes différents pour la même chose ; les champs sont des conditions physiques de l'espace. Car si aucun état de mouvement particulier n'appartient à l'éther, il ne semble pas y avoir de raison de l'introduire comme une entité d'une sorte spéciale à côté de l'espace.
L'espace physique fut ainsi augmenté d'un espace à quatre dimensions qui comprenait également la dimension du temps. L'espace à quatre dimensions de la théorie de la relativité restreinte est tout aussi rigide et absolu que l'espace de Newton."
Einstein, The world as I see it, 1934.
Tout cela paraît juste. L'erreur n'est pas apparente a priori, elle est dans le fait que ce qu'il appelle la 4e dimension de l'espace est le temps de Minkowski et non celui d'Hamilton.
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Quand un objet accélère il change de simultanéité, ok. Mais pourquoi l'espace autour de lui changerait-il aussi de simultanéité plutôt que de rester dans son état initial ? Einstein a donc imaginé un espace qui serait insensible au mouvement, dont les propriété seraient telles que quelque soit notre état de mouvement nous serions au repos par rapport à lui. Mais comment imaginer une telle chose ? C'est de la science-fiction. Dans ce cadre l'espace représente l'univers-bloc.
Il y a aussi ceux qui disent que la simultanéité n'existe pas, sans se rendre compte que si la simultanéité n'existe pas les objets ne peuvent pas se contracter au fur et à mesure qu'ils accélèrent puisque cette contraction est due au changement de la simultanéité.
L'autre solution est de circonscrire l'espace a une seule ligne de simultanéité, et cet espace devient alors l'espace normal en trois dimensions auquel s'ajoute une coordonnée de temps scalaire, que l'on peut montrer être la densité de l'espace (ou plutôt l'inverse) et qui lui donne le pouvoir de se déformer (donc de changer de simultanéité) sans l'aide d'un plongement physique. Dans ce cadre l'espace est quaternionique.
Sous forme quaternionique les équations de Maxwell expliquent la thermoélectricité :
https://arxiv.org/pdf/math-ph/0307038.pdf
En outre l'espace quaternionique est aussi le vide de la physique quantique puisque l'équation de Dirac est quaternionique et découle de l'expression quaternionique de l'énergie en relativité.
https://forums.futura-sciences.com/phys ... dirac.html
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La géométrodynamique. Einstein est le premier à utiliser ce terme. Il signifie la RG.
La géométrie unifiée à la dynamique.
La géométrodynamique de l'univers-bloc est une erreur grossière.
https://en.wikipedia.org/wiki/Geometrodynamics
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9om ... odynamique
1-Aucun d'eux n'a jamais su que les transformations de Lorentz étaient les transformations physique subies par des ondes stationnaires en mouvement. Ceci a fortement handicapé l'interprétation de la théorie de l'éther de Lorentz.
2-Clifford n'a pas connu la relativité et les autres n'ont pas compris que la structure de l'espace-temps était celle de l'espace des Quaternions. Ils sont restés bloqué dans l'univers-bloc de Minkowski.
http://onlyspacetime.com/Chapter_7.pdf
https://forums.futura-sciences.com/disc ... stein.html
On sait qu'Einstein est revenu sur son idée qu'il n'y avait pas d'éther.
Voici deux textes où il traite la question :
https://en.wikisource.org/wiki/Ether_an ... Relativity
https://web.archive.org/web/20101104022 ... aether.htm
Ernst Mach, le premier après Newton à soumettre les fondements de la mécanique à une analyse approfondie, l'a bien perçu. Il a cherché à échapper à cette hypothèse de « l'éther mécanique » en réduisant l'inertie à une interaction immédiate entre la masse perçue et toutes les autres masses de l'univers. Cette vision était certes une possibilité logique mais, en tant que théorie de l'action à distance, elle ne peut plus être prise au sérieux aujourd'hui. L'éther mécanique - que Newton appelait "l'espace absolu" - doit rester pour nous une réalité physique. Bien sûr, il ne faut pas être tenté par l'expression éther en pensant que, comme les physiciens du XIXe siècle, nous avons en tête quelque chose d'analogue à la matière pondérable.
Parce qu'il n'était plus possible de parler, dans un sens absolu, d'états simultanés à différents endroits dans l'éther, l'éther est devenu, pour ainsi dire, quadridimensionnel, puisqu'il n'y avait aucun moyen objectif d'ordonner ses états uniquement par le temps. Selon la relativité restreinte également, l'éther était absolu, puisque son influence sur l'inertie et la propagation de la lumière était considérée comme étant elle-même indépendante de l'influence physique. Alors que la physique classique tenait pour acquis que la géométrie des corps était indépendante de leur état de mouvement, la théorie restreinte de la relativité affirmait que les lois de la géométrie euclidienne ne s'appliquaient qu'au positionnement des corps au repos les uns par rapport aux autres lorsque ces corps sont au repos par rapport à un repère inertiel.[1] Cela peut être facilement conclu à partir de la soi-disant contraction de Lorentz. Ainsi la géométrie, comme la dynamique, en est venue à dépendre de l'éther.
Ainsi, l'éther de la relativité générale diffère de ceux de la mécanique classique et de la relativité restreinte en ce qu'il n'est pas "absolu" mais déterminé, dans ses caractéristiques localement variables, par la matière pondérable. Cette détermination est complète si l'univers est fini et clos. Qu'il n'y ait, en relativité générale, aucune coordonnée d'espace-temps préférée associée uniquement à la métrique est plus caractéristique de sa forme mathématique que de son cadre physique.
Ce qui est fondamentalement nouveau dans l'éther de la théorie de la relativité générale par opposition à l'éther de Lorentz consiste en ce que l'état du premier est en tout lieu déterminé par des rapports avec la matière et l'état de l'éther dans les lieux voisins, qui relèvent de la loi sous la forme d'équations différentielles ; tandis que l'état de l'éther lorentzien en l'absence de champs électromagnétiques n'est conditionné par rien en dehors de lui, et est partout le même. L'éther de la théorie de la relativité générale se transmue conceptuellement en l'éther de Lorentz si l'on substitue des constantes aux fonctions de l'espace qui décrivent la première, sans tenir compte des causes qui conditionnent son état. Ainsi on peut dire aussi, je pense, que l'éther de la théorie de la relativité générale est l'aboutissement de l'éther lorentzien, par relativation.
... Mais même si ces possibilités mûrissent en une théorie réelle, nous ne pourrons pas nous passer de l'éther en physique théorique, c'est-à-dire d'un continuum doté de propriétés physiques ; car la relativité générale, aux points de vue fondamentaux desquels les physiciens s'en tiendront toujours, exclut l'action directe à distance. Mais toute théorie de l'action locale suppose des champs continus, et donc aussi l'existence d'un « éther ».Son idée serait que l'éther est un milieu de propagation dans lequel un objet serait localement toujours au repos.
C'est à dire qu'en soi le référentiel de l'univers ne serait pas plus au repos absolu qu'une fusée.
Comment cela est-il conciliable avec un éther ? est-ce conciliable avec l'espace-temps de Minkowski ?
On sait que la réciprocité relativiste vient de ce que la fusée et la terre se pensent tous les deux au repos dans l'éther.
La terre pense que la fusée est en mouvement, qu'elle subit donc la dilatation du temps mais que par un effet d'optique elle s'imagine que c'est la Terre qui la subit.
En effet, l'effet doppler relativiste est indiscernable. Il est impossible de savoir si c'est la terre qui se déplace par rapport au médium ou si c'est la fusée.
Comme on peut le découvrir sur cette page, la dilatation du temps fait qu'il est impossible de distinguer si c'est la source de lumière ou si c'est le récepteur qui se déplace :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dop ... ste_rapide
l'effet doppler final est identique, d'où la possibilité de supposer que c'est toujours "l'autre" qui se déplace.
Cependant, il y a aussi la contraction des longueurs, et, comme on va le voir, cet effet montre qui est en mouvement par rapport à quoi et donc qui subit la dilatation du temps.
L'éther relativiste d'Einstein n'est pas seulement l'espace (comme celui de Lorentz) mais l'espace-temps. La fusée dans son propre éther quadridimensionnel ou espace-temps se trouve au repos. Les effets temporels de la relativité l'empêchent de se voir comme étant en mouvement. Cet éther quadridimensionnel est l'éther relativiste.
Quand la fusée accélère, non seulement la terre et les autres planètes se contractent, mais l'intervalle qui les sépare aussi, ce qui signifie que l'éther relativiste se contracte spatialement et donc que la fusée est en mouvement par rapport à cet éther relativiste extérieur. Il n'y a aucune possibilité d'erreur, si l'éther se contracte spatialement c'est qu'il est en mouvement par rapport à nous ou qu'il n'existe pas. La fusée est donc en mouvement par rapport à l'éther relativiste extérieur.
Du point de vue de la fusée, elle est immobile, mais cela n'empêche pas que l'espace extérieur se déplace par rapport à elle, et si l'espace se déplace avec la terre cela revient au même que de dire que c'est la fusée qui se déplace par rapport à l'espace, donc le point de savoir qui se déplace et qui est immobile par rapport au milieu de propagation est résolu. La fusée a beau se trouver en quelque sorte immobile du fait des propriétés de l'éther relativiste, elle est quand même en mouvement par rapport à l'espace extérieur.
Il est facile de voir que la situation entre la fusée et la terre n'est pas symétrique. La dilatation du temps émane non pas de ce que la fusée se déplace par rapport à un référentiel absolu, mais de ce qu'elle se déplace par rapport à un environnement qui la contient. Pour elle, aller de l'arrière vers l'avant c'est remonter le temps, et son mouvement de l'arrière vers l'avant à travers l'espace extérieur a donc pour conséquence de retarder le passage de son temps relativement au passage du temps extérieur.
L'espace-temps d'Einstein est-il celui de Minkowski ? La réponse est non. Einstein a écrit :
That there are, in general relativity, no preferred spacetime coordinates uniquely associated with the metric is more characteristic of its mathematical form than its physical framework
D'après lui, la forme mathématique de la théorie n'est pas en accord avec la réalité physique. Même si on peut découper arbitrairement l'espace-temps de Minkowski, le véritable espace-temps correspondrait à un seul découpage. Du moins, en chaque point de l'espace-temps de Minkowski il n'existerait qu'un seule découpage physique. C'est l'ensemble de ces découpages physique qu'il appelle l'espace-temps physique, le reste ne constituant qu'un ensemble de coordonnées mathématiques.
La fusée, du point de vue extérieur, est en mouvement. Par le changement de simultanéité, de son point de vue, la fusée annule ce mouvement, la lumière reste isotrope, et ce sont au contraires les objets extérieurs qui se déplacent. L'éther est immobile pour la fusée.
Mais pour la fusée, l'espace extérieur est comprimé, cette compression est la preuve d'une différence d'orientation spatio-temporelle entre la fusée et son environnement. Même si l'éther paraît immobile par rapport à la fusée, la fusée décèle son propre mouvement par rapport à son environnement par cette différence.
Pour l'espace extérieur, la fusée se déplace dans la direction de son passé (décalage des horloges à l'intérieur de la fusée), ce qui ralentit le passage du temps. Cela revient au même que de dire qu'un aller retour de la lumière d'une extrémité à l'autre de la fusée prend plus de temps vu depuis l'espace extérieur.
Pour la fusée, c'est l'espace extérieur qui se déplace dans la direction de son passé, cette partie est donc symétrique, mais là où ça ne l'est plus, c'est que cela revient à dire que la fusée se déplace dans le futur de l'espace extérieur. Cela vient de ce que la fusée se déplace dans l'espace mais que la réciproque n'est pas vraie.
La fusée de son côté, utilisant son propre axe du temps pour mesurer le passage du temps sur la Terre, commet une erreur de mesure par perspective, car ses axes d'espace et de temps ne sont pas adaptés pour mesurer l'espace-temps extérieur.
Une observation : quand la fusée accélère tout l'univers se contracte, c'est quelque chose qui est trop souvent négligé dans les analyses. C'est capital, puisque ça démontre que la fusée n'est pas dans le même référentiel que l'univers après son accélération (on ne tient pas compte de l'expansion de l'univers). D'où la non-symétrie. On peut imaginer que la fusée accélère et que l'univers se dilate, dans ce cas la fusée ralentit. Accélération ou ralentissement son indiscernables, mais ils changent l'état de mouvement de la fusée par rapport à l'univers, vides compris, pas seulement par rapport aux objets matériels qui le peuplent, c'est pour cela que malgré l'éther relativiste la symétrie entre la Terre et la fusée n'est pas réelle et que partout le référentiel local de l'univers est celui où le temps passe le plus vite possible.
Du point de vue de la fusée les ondes de l'éther sont isotropes, de même que du point de vue de l'espace extérieur. Elles sont isotropes, et pourtant elles sont contractées, ce qui signifie que la contraction ne vient pas de l'éther qui se contracte pour transmettre l'énergie. Elle vient de ce que les étalons de mesure de la fusée sont appliqués à l'espace extérieur. La longueur qui se conserve n'est pas la longueur d'espace mais la longueur d'espace-temps. Si on considère que la fusée commet une erreur de mesure alors elle est bien en mouvement par rapport à l'espace à 3 dimensions.
Si maintenant on suppose que l'éther est quadridimensionnel, la mesure de la fusée n'est pas fausse, elle est faite dans un autre point de vue. Les dimensions x² + t² de l'éther sont respectées dans tous les points de vue. L'éther semble immobile par rapport à la fusée comme par rapport au reste de l'univers. Du point de vue de la fusée l'espace extérieur est un espace-temps et elle s'y trouve immobile, alors que du point de vue de la Terre (supposée dans le référentiel de l'éther) l'espace est bien l'espace et elle s'y trouve immobile. La Terre peut donc appliquer la mécanique classique de propagation des ondes à la fusée et trouver que la fusée subit la dilatation du temps parce qu'elle est une onde stationnaire mobile mais elle a l'impression que c'est l'espace extérieur qui la subit parce qu'elle mesure cet espace avec de mauvais étalons. La fusée, de son point de vue, se trouve en effet en mouvement par rapport à l'espace extérieur à 3 dimensions et peut comprendre que ses étalons de mesure sont faussés et qu'elle doit prendre en compte le temps dans la longueur spatiale extérieure afin de trouver des mesures correctes. Pour la fusée, la Terre s'éloigne à la fois dans l'espace et dans le temps. Si son éloignement dans le temps est réaffecté à l'espace, puisque cette distance est spatiale pour la Terre et non temporelle, il est alors reconnu que la Terre est plus éloignée que ne le laisse suggérer le seul étalon de mesure spatial, et la fusée en déduit que le temps de la Terre passe plus vite que le sien. La mesure naïve sans correction introduit une erreur de perspective.
Cette phrase d'Einstein est correcte :
L'éther de la théorie de la relativité générale se transmue conceptuellement en l'éther de Lorentz si l'on substitue des constantes aux fonctions de l'espace qui décrivent la première, sans tenir compte des causes qui conditionnent son état. Ainsi on peut dire aussi, je pense, que l'éther de la théorie de la relativité générale est l'aboutissement de l'éther lorentzien, par la relativisation.L'éther relativiste est l'éther de Lorentz auquel on ajoute la dimension du temps.
On peut ajouter que tout le changement dans la conception de l'éther qu'a opéré la théorie de la relativité restreinte a consisté à ôter à l'éther sa dernière qualité mécanique, à savoir son immobilité.En réalité K et K' ne sont pas forcément équivalents, par exemple si K est dans le référentiel de l'espace extérieur défini par les ondes quantiques et que K' ne l'est pas. Il faut faire attention qu'il existe une simultanéité associée à l'espace/éther et qui correspond à son orientation, que l'orientation/simultanéité de l'objet en mouvement n'est pas celle de l'espace/éther extérieur. Mais Einstein ne connaissait pas l'existence des ondes quantiques qui forment le champ électromagnétique.
La théorie de l'espace-temps et la cinématique de la théorie de la relativité restreinte ont été calquées sur la théorie de Maxwell-Lorentz du champ électromagnétique. Cette théorie satisfait donc aux conditions de la théorie de la relativité restreinte, mais vue sous l'angle de celle-ci, elle acquiert un aspect nouveau. Car si K est un système de coordonnées relativement auquel l'éther lorentzien est au repos, les équations de Maxwell-Lorentz sont valables principalement en référence à K. Mais par la théorie de la relativité restreinte, les mêmes équations sans aucun changement de sens tiennent également par rapport à tout nouveau système de coordonnées K' qui se meut en translation uniforme relativement à K. Maintenant vient la question anxieuse : — Pourquoi dois-je dans la théorie distinguer le système K de tous les systèmes K', qui sont physiquement équivalents à tous égards, en supposant que l'éther est au repos relativement au système K ? Pour le théoricien, une telle asymétrie dans la structure théorique, sans asymétrie correspondante dans le système de l'expérience, est intolérable. Si l'on suppose que l'éther est au repos relativement à K, mais en mouvement relativement à K', l'équivalence physique de K et K' me semble du point de vue logique, certes pas tout à fait incorrecte, mais néanmoins inacceptable.
Pensez aux vagues à la surface de l'eau. Ici, nous pouvons décrire deux choses complètement différentes. Ou bien nous pouvons observer comment la surface ondulante formant la limite entre l'eau et l'air se modifie au cours du temps ; ou bien — à l'aide de petits flotteurs, par exemple — nous pouvons observer comment la position des particules d'eau est modifiée au cours du temps. Si l'existence de tels flotteurs pour suivre le mouvement des particules d'un fluide était une impossibilité fondamentale en physique - si, en fait, rien d'autre n'était observable que la forme de l'espace occupé par l'eau telle qu'elle varie dans le temps, nous ne devrions avoir aucune raison de supposer que l'eau est constituée de particules mobiles. Mais on pourrait tout de même le qualifier de médium.Mettons que l'éther est à 4 dimensions soit l'éther relativiste et que l'éther à 3 dimensions soit l'éther de Lorentz. L'éther relativiste possède une configuration qui définit les 3 dimensions spatiales de l'éther de Lorentz et la dimension temporelle restante. Il n'en reste pas moins qu'un objet dans une configuration différente que l'éther est en mouvement par rapport à lui parce que son mouvement dans le temps sera différent du sien.
Nous avons quelque chose comme ça dans le champ électromagnétique. Car nous pouvons nous représenter le champ comme constitué de lignes de force. Si nous souhaitons nous interpréter ces lignes de force comme quelque chose de matériel au sens ordinaire, nous sommes tentés d'interpréter les processus dynamiques comme des mouvements de ces lignes de force, de sorte que chaque ligne de force distincte est suivie au cours du temps. Il est bien connu, cependant, que cette façon d'envisager le champ électromagnétique conduit à des contradictions.
En généralisant, nous devons dire ceci : — On peut supposer qu'il y a des objets physiques étendus auxquels l'idée de mouvement ne peut pas être appliquée. Ils ne peuvent pas être considérés comme constitués de particules qui se laissent suivre séparément dans le temps. Dans l'idiome de Minkowski, cela s'exprime comme suit : — Toutes les conformations étendues du monde à quatre dimensions ne peuvent pas être considérées comme composées de fils d'univers. La théorie de la relativité restreinte nous interdit de supposer que l'éther est constitué de particules observables dans le temps, mais l'hypothèse de l'éther en soi n'est pas en conflit avec la théorie de la relativité restreinte. Seulement il faut se garder d'attribuer un état de mouvement à l'éther.
Il est vrai que Mach a essayé d'éviter d'avoir à accepter comme réel quelque chose qui n'est pas observable en s'efforçant de substituer en mécanique une accélération moyenne par rapport à la totalité des masses de l'univers à une accélération par rapport à l'espace absolu. Mais la résistance inertielle opposée à l'accélération relative des masses éloignées suppose une action à distance ; et comme le physicien moderne ne croit pas pouvoir accepter cette action à distance, il revient encore une fois, s'il suit Mach, à l'éther, qui doit servir de milieu aux effets d'inertie. Mais cette conception de l'éther à laquelle nous conduit la pensée de Mach diffère essentiellement de l'éther tel que le concevaient Newton, Fresnel et Lorentz. L'éther de Mach non seulement conditionne le comportement des masses inertes, mais est aussi conditionné dans son état par elles.Il diffère de celui de Lorentz en ce qu'il a 4 dimensions au lieu de 3 et la configuration de ses 4 dimensions est déterminé par la gravitation, celle-ci le comprime du fait que les ondes quantiques y sont anisotropes, ce qui revient à dire qu'il y est courbe et change d'orientation.
Si nous considérons le champ gravitationnel et le champ électromagnétique du point de vue de l'hypothèse de l'éther, nous trouvons une différence remarquable entre les deux. Il ne peut y avoir d'espace ni aucune partie de l'espace sans potentiel gravitationnel ; car ceux-ci confèrent à l'espace ses qualités métriques, sans lesquelles il ne peut être imaginé du tout. L'existence du champ gravitationnel est inséparablement liée à l'existence de l'espace. D'autre part, une partie de l'espace peut très bien être imaginée sans champ électromagnétique ; ainsi, contrairement au champ gravitationnel, le champ électromagnétique ne semble être que secondairement lié à l'éther, la nature formelle du champ électromagnétique n'étant encore nullement déterminée par celle de l'éther gravitationnel.Le champ électromagnétique est partout dans le vide de l'espace, mais composé d'ondes stationnaires il ne véhicule pas d'autre énergie que les rebonds des fluctuations et n'est donc pas sensible.
Bien sûr, ce serait un grand progrès si nous pouvions réussir à comprendre le champ gravitationnel et le champ électromagnétique ensemble comme une conformation unifiée. Alors, pour la première fois, l'époque de la physique théorique fondée par Faraday et Maxwell parviendrait à une conclusion satisfaisante. Le contraste entre l'éther et la matière s'estomperait et, grâce à la théorie de la relativité générale, toute la physique deviendrait un système de pensée complet, comme la géométrie, la cinématique et la théorie de la gravitation.En 1924 :
Lorsque nous parlons ici d'éther, nous ne nous référons évidemment pas à l'éther corporel de la théorie des ondes mécaniques qui sous-tend la mécanique newtonienne, dont les points individuels ont chacun une vitesse qui leur est attribuée. Cette construction théorique a, à mon avis, été remplacée par la théorie de la relativité restreinte.L'éther relativiste est donc une conception abstraite qui ne correspond pas à l'éther physique. Tout se passe comme si les référentiels étaient équivalents mais ils ne le sont pas vraiment.
Cette phrase :
"Qu'il n'y ait, en relativité générale, aucune coordonnée d'espace-temps préférée associée uniquement à la métrique est plus caractéristique de sa forme mathématique que de son cadre physique."laisse entendre qu'Einstein pensait à juste titre que les découpages d'espace-temps avaient un sens physique, qu'on ne pouvait découper l'espace-temps qu'en respectant le temps propre des objets. Néanmoins, dans le cadre de la RG, Einstein a commis l'erreur de penser que le découpage réel était celui de la forme de Schwarzschild et de Painlevé, ce qui l'a poussé à nier qu'un corps en chute libre puisse franchir l'horizon et donc à nier l'existence des trous noirs
Réfutation de l'éther relativiste d'Einstein :
Dans un champ de gravitation l'espace se reconfigure, la dimension d'espace radiale s'échange avec le temps.
Néanmoins, la ligne d'univers de l'espace n'est pas modifiée, car à mesure que la sphère grossit, la partie de l'espace qui est en pente dans le champ gravitationnel s'élève verticalement comme l'espace éloigné.
Cela signifie que le déplacement de l'éther ne se fait pas seulement dans le temps mais aussi dans l'espace.
Un immobile se trouve donc en fait dans le référentiel de l'éther et est donc immobile par rapport à l'éther.
Par contre, le chuteur est en mouvement par rapport à l'éther, mais étant en isotropie avec les ondes quantiques il ne subit ni la dilatation du temps ni la contraction des longueurs.
A ce propos il est clair que la force des marées radiale l'empêche de se contracter.
L'idée que les objets sont disloqués par la force des marées radiales vient de l'ignorance totale de la physique sous-jacente.
L'objet est constitué d'ondes et ces ondes accélèrent en suivant la force des marées, il est donc évident que le corps en chute se déforme sans la moindre contrainte.
En RR , le corps en mouvement n'est plus dans la configuration de l'espace et donc le mouvement temporel de l'espace (qu'il est obligé de suivre) est pour lui en partie dans le temps et en partie dans l'espace, et à ce mouvement se rajoute la partie manquante de son mouvement dans le temps qui transparaît comme étant dans l'espace.
Il vieillit donc moins puisque une partie de son mouvement dans le temps sert à le propulser dans l'espace. On retrouve Epstein. Il ne peut vieillir que du mouvement dans le temps qui est commun aux deux configurations, la sienne et celle de l'espace. Ceci est une formule mais en fait ça se comprend très bien physiquement par la mécanique des ondes.
Donc ce corps possède un vrai mouvement par rapport à l'espace/éther, et il n'est pas question de dire que l'éther n'a pas d'état de mouvement.
La vraie configuration spatiale est celle ou on mesure les longueurs propres, si on mesure un objet ou de l'espace contracté c'est qu'on ne mesure pas cet objet ou cet espace avec les bons étalons.
En effet, seul l'espace est une dimension vectorielle et peut être mesuré, donc un objet mesuré contracté est simplement un objet dont on mesure une partie de la longueur spatiale avec notre dimension du temps.
Donc en RR l'objet qui subit la dilatation du temps n'est pas dans le référentiel (la configuration) de l'éther alors que en RG l'immobile s'y trouve. On peut dire aussi que l'éther est immobile par rapport à l'immobile et en mouvement par rapport au chuteur, malgré que le chuteur soit en inertie.
On ne peut comprendre et peaufiner les lois physiques que quand on connaît la réalité sous-jacente, il ne suffit pas d'avoir des équations dont on ne connaît pas le sens.
Un connaissance de ces phénomènes sous-jacent permet d'affirmer que le temps de la métrique de Minkowski n'est pas le temps mais le vieillissement et qu'il n'a pas d'existence géométrique physique, que le vrai temps est le temps scalaire et est en fait la 4e dimension euclidienne de l'espace. Il se trouve que pour un objet en mouvement son temps personnel qui correspond à sa configuration personnelle ne le fait pas vieillir à vitesse normale car il est perturbé par l'espace-temps cosmologique, qui est celui dans lequel les ondes quantique et la lumière se propagent et dont il est donc tributaire.
Finalement on peut dire que l'éther relativiste est l'éther de Lorentz auquel on ajoute la 4e dimension scalaire, mais cela n'en fait pas pour autant une substance qui n'aurait pas d'état de mouvement et qui serait au repos par rapport à tout le monde.
Einstein a écrit ça :
"Les propriétés mécaniques de l'éther étaient d'abord un mystère. Puis vint la grande découverte de H. A. Lorentz. Tous les phénomènes d'électro-magnétisme alors connus pouvaient s'expliquer sur la base de deux hypothèses : que l'éther est solidement fixé dans l'espace, c'est-à-dire incapable de se déplacer du tout, et que l'électricité est solidement logée dans les particules élémentaires mobiles. . Aujourd'hui sa découverte peut s'exprimer ainsi : — L'espace physique et l'éther ne sont que des termes différents pour la même chose ; les champs sont des conditions physiques de l'espace. Car si aucun état de mouvement particulier n'appartient à l'éther, il ne semble pas y avoir de raison de l'introduire comme une entité d'une sorte spéciale à côté de l'espace.
L'espace physique fut ainsi augmenté d'un espace à quatre dimensions qui comprenait également la dimension du temps. L'espace à quatre dimensions de la théorie de la relativité restreinte est tout aussi rigide et absolu que l'espace de Newton."
Einstein, The world as I see it, 1934.
Tout cela paraît juste. L'erreur n'est pas apparente a priori, elle est dans le fait que ce qu'il appelle la 4e dimension de l'espace est le temps de Minkowski et non celui d'Hamilton.
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Quand un objet accélère il change de simultanéité, ok. Mais pourquoi l'espace autour de lui changerait-il aussi de simultanéité plutôt que de rester dans son état initial ? Einstein a donc imaginé un espace qui serait insensible au mouvement, dont les propriété seraient telles que quelque soit notre état de mouvement nous serions au repos par rapport à lui. Mais comment imaginer une telle chose ? C'est de la science-fiction. Dans ce cadre l'espace représente l'univers-bloc.
Il y a aussi ceux qui disent que la simultanéité n'existe pas, sans se rendre compte que si la simultanéité n'existe pas les objets ne peuvent pas se contracter au fur et à mesure qu'ils accélèrent puisque cette contraction est due au changement de la simultanéité.
L'autre solution est de circonscrire l'espace a une seule ligne de simultanéité, et cet espace devient alors l'espace normal en trois dimensions auquel s'ajoute une coordonnée de temps scalaire, que l'on peut montrer être la densité de l'espace (ou plutôt l'inverse) et qui lui donne le pouvoir de se déformer (donc de changer de simultanéité) sans l'aide d'un plongement physique. Dans ce cadre l'espace est quaternionique.
Sous forme quaternionique les équations de Maxwell expliquent la thermoélectricité :
https://arxiv.org/pdf/math-ph/0307038.pdf
En outre l'espace quaternionique est aussi le vide de la physique quantique puisque l'équation de Dirac est quaternionique et découle de l'expression quaternionique de l'énergie en relativité.
https://forums.futura-sciences.com/phys ... dirac.html
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La géométrodynamique. Einstein est le premier à utiliser ce terme. Il signifie la RG.
La géométrie unifiée à la dynamique.
La géométrodynamique de l'univers-bloc est une erreur grossière.
https://en.wikipedia.org/wiki/Geometrodynamics
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9om ... odynamique
Wheeler résume ainsi son programme de géométrisation de la matière :Clifford, Lorentz, Einstein, Shrodinger, Wheeler sont des partisans de la réduction de toute la réalité matérielle ou non à l'espace ou éther ou espace-temps. C'est la bonne approche. Ils ont rencontré deux problèmes :
« (1) une faible courbure dans une région de l'espace décrit un champ gravitationnel ; (2) ailleurs, une géométrie ondulée de courbure différente décrit un champ électromagnétique ; (3) une région à forte courbure décrit une concentration de charge et de masse-énergie se déplaçant comme une particule.»1
1-Aucun d'eux n'a jamais su que les transformations de Lorentz étaient les transformations physique subies par des ondes stationnaires en mouvement. Ceci a fortement handicapé l'interprétation de la théorie de l'éther de Lorentz.
2-Clifford n'a pas connu la relativité et les autres n'ont pas compris que la structure de l'espace-temps était celle de l'espace des Quaternions. Ils sont restés bloqué dans l'univers-bloc de Minkowski.
http://onlyspacetime.com/Chapter_7.pdf
“In 1905 I was of the opinion that it was no longer allowed to speak about the aether in physics. This opinion, however, was too radical as we will see later when we discuss the general theory of relativity. It is still permissible, as before, to introduce a medium filling all space and to assume electromagnetic fields ሺand matter as wellሻ are its states.”1
“Physical space and aether are only different terms for the same thing; fields are physical states of space.”2
“According to general relativity, the concept of space detached from any physical content does not exist. The physical reality of space is represented by a field whose components are continuous functions of four independent variables – the coordinates of space and time.”3
“According to the general theory of relativity, space is endowed with physical qualities; in this sense, therefore, there exists an aether.”4
“The ether includes all objects of physics… Matter and the elementary particles from which matter is built also have to be regarded as “fields” of a particular kind or as particular “states” of space.”5
Dernière modification par externo le samedi 6 avril 2024 à 23:15, modifié 58 fois.