📕 Chapitre 28 — Interaction gravitationnelle
271 — Structure de G = (∇₀ Ψ) ⋅ Ψ̃⁻¹
L’interaction gravitationnelle s’exprime comme une géométrie locale dérivée de l’onde de matière Ψ(x) ∈ Cl₃. Cette géométrie est définie par l’action de l’Octogradient sur l’onde, mesurée relativement à sa propre orientation interne.
271.1 Définition du champ gravitationnel géométrique
Le champ gravitationnel complet est défini par l’expression :
G(x) := (∇₀ Ψ(x)) ⋅ Ψ̃(x)⁻¹
où :
• ∇₀ = (1/c) ∂ₜ₀ + eₖ ∂ₖ est l’Octogradient,
• Ψ(x) est l’onde multivectorielle,
• Ψ̃(x) est la conjugaison (reverse) de Ψ.
Cette expression encode les variations différentielles de l’onde projetées dans sa propre base multivectorielle, ce qui définit une géométrie intrinsèque dynamique.
271.2 Interprétation géométrique et décomposition multivectorielle
Le champ G(x) est un multivecteur qui se décompose en quatre composantes selon le grade :
• Composante scalaire : ⟨G⟩₀ = φ₀(x)
➤ C’est le champ de compression locale de l’éther.
➤ Il correspond au champ T(x) de Peter Jack, généré par la partie symétrique scalaire de ∇₀ Ψ.
➤ Il est la source du potentiel gravitationnel.
• Composante vectorielle : ⟨G⟩₁ = E_grav(x)
➤ C’est le champ de force gravitationnel local, qui s’identifie à −∇φ₀.
➤ Il décrit le gradient du champ scalaire dans l’espace.
• Composante bivectorielle : ⟨G⟩₂ = B_grav(x)
➤ C’est la torsion locale, responsable des effets de frame-dragging et des rotations gravitationnelles.
➤ Elle est directement liée au spin et aux couplages bivectoriels de l’onde.
• Composante trivectorielle : ⟨G⟩₃
➤ Elle encode la chiralité de la déformation géométrique.
➤ Elle peut être interprétée comme une densité de courbure intrinsèque.
271.3 Origine du champ scalaire T et lien avec l’approche de Jack
La composante scalaire ⟨G⟩₀, notée T(x), provient des termes symétriques dans l’action différentielle sur l’onde. Elle résulte principalement :
• de la divergence du vecteur v(x),
• du gradient du scalaire s(x),
• du couplage scalaire-vectoriel dans le produit i Ψ̃⁻¹[/i].
L’approche de Jack identifie ce champ T(x) comme la composante scalaire de l’anti-commutateur {∇₀, A}, ce qui correspond ici à une partie symétrique projetée sur le grade 0. Cette identification est rigoureusement équivalente à :
T(x) := ⟨(∇₀ Ψ(x)) ⋅ Ψ̃(x)⁻¹⟩₀
271.4 Interprétation physique de G(x)
Le champ G(x) représente la géométrie effective auto-induite par l’onde de matière Ψ(x). Il ne dépend d’aucun champ externe et détermine l’ensemble des effets gravitationnels, y compris :
• la courbure scalaire (masse),
• les forces vectorielles (accélération),
• la torsion bivectorielle (rotation, spin, effets de marée),
• la chiralité dynamique (polarisation).
Conclusion :
Le champ multivectoriel G(x) = (∇₀ Ψ) Ψ̃⁻¹ contient l’ensemble des composantes gravitationnelles induites par une onde de matière. Il unifie, dans une seule structure géométrique, le potentiel scalaire T(x), les forces locales, et la torsion interne. Cette définition remplace à elle seule le tenseur d’Einstein, le potentiel newtonien, et toutes les métriques classiques par une courbure auto-induite fondée sur Cl₃.
272 — Projection scalaire et lien avec φ₀
La composante scalaire du champ gravitationnel G(x) = (∇₀ Ψ) Ψ̃⁻¹ définit le potentiel géométrique fondamental associé à l’interaction gravitationnelle. Cette projection de grade 0 permet d’identifier directement le champ scalaire φ₀(x), source du champ vectoriel gravitationnel.
272.1 Définition de la projection scalaire
On définit le champ scalaire gravitationnel par :
φ₀(x) := ⟨(∇₀ Ψ(x)) Ψ̃(x)⁻¹⟩₀
Ce champ est la composante scalaire (grade 0) de la dérivation normalisée de Ψ par rapport à sa propre structure. Il représente une compression locale de l’éther induite par l’onde stationnaire. Cette compression est interprétée comme le potentiel gravitationnel.
272.2 Interprétation physique de φ₀(x)
Le champ φ₀(x) est responsable de l’attraction gravitationnelle selon la relation classique :
E_grav(x) = −∇φ₀(x)
où E_grav(x) est la composante vectorielle de G(x). Cette identification confirme que :
• φ₀(x) joue le rôle de potentiel gravitationnel,
• E_grav est la force géométrique dérivée de ce potentiel,
• la variation spatiale de φ₀(x) détermine directement l’effet gravitationnel.
272.3 Lien avec le champ T et l’énergie de structure
Le champ φ₀(x) est mathématiquement équivalent au champ T(x) de Peter Jack, identifié dans la section précédente. Il correspond à la densité locale de compression de l’onde et génère une énergie potentielle interne.
La densité d’énergie de structure associée s’écrit :
𝔈_structure(x) = (1/ħ₀²) ⋅ ‖Ψ(x)‖² ⋅ (∇φ₀(x))²
Cette énergie est finie, localisée, et proportionnelle à la variation spatiale du potentiel φ₀(x).
272.4 Rôle fondamental de la projection scalaire dans la géométrie
La composante ⟨G⟩₀ = φ₀(x) n’est pas un simple artefact de projection : elle est la source première de la géométrie effective. Tous les effets gravitationnels dérivent de cette structure :
• Le champ vectoriel E_grav = −∇φ₀ en est le gradient,
• Le champ bivectoriel B_grav résulte de sa courbure spatiale,
• La métrique effective, la structure de l’énergie, et les géodésiques en dépendent intégralement.
Conclusion :
La projection scalaire de G(x) définit un champ fondamental φ₀(x), identifié au potentiel gravitationnel. Cette structure compacte unifie les approches géométriques, énergétiques et dynamiques de la gravitation, et permet de relier directement la compression de l’éther à la courbure gravitationnelle observable.
273 — Gravitation = mémoire stationnaire centripète
La gravitation n’est pas une force agissant à distance, mais une conséquence de la mémoire géométrique locale de l’éther, encodée dans l’onde Ψ(x). Cette mémoire résulte de l’auto-interférence stationnaire de l’onde, concentrée autour d’un point source, et elle produit une attraction centripète par rétroaction géométrique.
273.1 Origine stationnaire de la structure gravitationnelle
L’onde Ψ(x) constitue une solution stationnaire de l’équation d’onde multivectorielle :
□Ψ(x) = 0
Elle forme une résonance stable autour d’un point nodal, caractérisée par une décroissance spatiale typiquement exponentielle. Cette configuration stationnaire est maintenue par des interférences constructives internes, qui créent une mémoire ondulatoire localisée dans l’éther.
273.2 Mécanisme de mémoire : onde centripète
Chaque ondelette émise par Ψ est réfléchie ou diffractée dans l’éther et revient interférer avec sa source. Ce processus forme une onde stationnaire centripète, qui agit sur la source elle-même. Cette rétroaction géométrique est responsable de la compression effective du champ, modélisée par le potentiel φ₀(x).
Cette structure de mémoire est locale, stable, et attire naturellement les autres perturbations vers la zone nodale.
273.3 Champ gravitationnel comme gradient de mémoire
Le champ de force gravitationnel E_grav(x) est défini comme le gradient du potentiel issu de cette mémoire :
E_grav(x) = −∇φ₀(x)
La mémoire ondulatoire n’est pas une entité abstraite : elle est matérialisée par l’amplitude stationnaire ‖Ψ(x)‖², et elle modifie la géométrie de l’espace environnant. Le champ E_grav traduit donc une courbure effective de l’éther induite par sa propre mémoire.
273.4 Localité et absence d’action instantanée
Contrairement à une action à distance, la gravité ici est strictement locale : l’information ne se propage que par les perturbations internes de Ψ, et la courbure est générée directement par la densité stationnaire. Aucun effet ne peut être instantané : la mémoire est une onde réelle, évoluant à vitesse c dans l’éther.
Conclusion :
La gravitation est une mémoire stationnaire centripète : elle résulte d’une onde autointerférente qui attire toute autre onde vers son centre de structure. Le champ gravitationnel est le gradient de cette mémoire, et son effet est une conséquence géométrique directe de la forme stationnaire de l’onde Ψ(x).
274 — Expression du champ vectoriel et équation de Poisson
Le champ vectoriel gravitationnel correspond à la projection de grade 1 du champ multivectoriel G(x) = (∇₀ Ψ) Ψ̃⁻¹. Il représente le gradient du potentiel scalaire φ₀(x), et régit la dynamique des trajectoires géodésiques dans l’éther.
274.1 Définition du champ vectoriel gravitationnel
On définit le champ de force gravitationnel comme :
E_grav(x) := ⟨(∇₀ Ψ) Ψ̃⁻¹⟩₁ = −∇φ₀(x)
où le signe négatif traduit l’attraction vers les zones de plus forte compression du champ scalaire φ₀. Ce champ vectoriel est donc un champ dérivé, entièrement déterminé par la structure du potentiel.
274.2 L’équation de Poisson multivectorielle
En dérivant le champ E_grav(x), on obtient :
∇ · E_grav(x) = −∇²φ₀(x)
On introduit la densité d’énergie de structure locale :
ρ_structure(x) := (1/ħ₀²) ⋅ ‖Ψ(x)‖² ⋅ (∇φ₀(x))²
Ce champ d’énergie, défini positivement, est responsable de la source effective de la gravité. On impose alors une équation de Poisson normalisée :
∇²φ₀(x) = 4πG₀ ⋅ ρ_structure(x)
où G₀ est la constante de couplage microscopique. Cette équation relie explicitement la courbure du potentiel φ₀ à l’auto-structure géométrique de l’onde.
274.3 Consistance avec l’énergie totale et G_eff(r)
En intégrant cette relation, on obtient une énergie gravitationnelle localisée :
E_structure = (1/ħ₀²) ∫ ‖Ψ(x)‖² ⋅ (∇φ₀(x))² d³x
Cette énergie est finie et permet de définir une constante de couplage effective :
G_eff(x) := G₀ ⋅ ‖Ψ(x)‖²
Le champ vectoriel gravitationnel est donc équivalent à celui généré par une source diffuse de norme ‖Ψ(x)‖², ce qui évite toute singularité et produit une régularisation naturelle du champ de gravité à courte distance.
274.4 Interprétation géométrique complète
Le champ E_grav(x) est la manifestation vectorielle de la géométrie de compression locale de l’éther. Il n’est pas une force externe, mais une variation directionnelle de la courbure induite par Ψ. La trajectoire d’un objet suit alors la direction où φ₀(x) décroît, ce qui reproduit naturellement les effets d’attraction gravitationnelle.
Conclusion :
Le champ vectoriel E_grav = −∇φ₀ émerge directement de la dérivation multivectorielle de l’onde Ψ. Il satisfait une équation de Poisson dont la source est l’énergie de structure induite par ‖Ψ(x)‖², garantissant une interprétation gravitationnelle rigoureuse, localisée et géométriquement cohérente.
275 — Émergence de la métrique effective
La métrique effective de l’espace n’est pas imposée de l’extérieur : elle émerge spontanément de la structure de l’onde Ψ(x) dans l’éther. Cette onde, en se propageant, déforme la géométrie locale par auto-interaction. L’ensemble des champs dérivés de Ψ — scalaire, vectoriel, bivectoriel — constitue une signature géométrique effective, qui agit comme une métrique sur tout déplacement d’onde.
275.1 Déformation locale induite par l’onde Ψ
Le champ gravitationnel total est donné par :
G(x) = (∇₀Ψ) ⋅ Ψ̃⁻¹
Ce champ multivectoriel contient l’ensemble des informations géométriques de l’environnement, incluant :
La composante scalaire ⟨G⟩₀ = φ₀(x) : temps propre modifié ;
La composante vectorielle ⟨G⟩₁ = E_grav(x) : contraction spatiale ;
La composante bivectorielle ⟨G⟩₂ = B_grav(x) : torsion de la simultanéité ;
Éventuellement, une composante trivectorielle liée à la chiralité.
275.2 Construction différentielle de la métrique
La métrique effective s’écrit comme une forme différentielle multivectorielle :
ds² = dt² · g_scal + dx · g_vect · dx + dB² · g_bivect
où chaque g_term(x) est une fonction issue de la norme ou des dérivées de Ψ(x). Il s’agit d’une métrique à signatures multiples, où temps et espace ne sont plus séparés, mais liés par les composants du champ.
275.3 Covariance dynamique du mouvement
Un déplacement libre d’une autre onde Φ(x) dans cette géométrie obéit à une équation variationnelle du type :
δ ∫ ⟨DΦ ⋅ DΦ̃⟩₀ = 0
avec D la dérivée covariante définie par le champ G(x). Cela signifie que les trajectoires sont des géodésiques multivectorielles dans cette géométrie effective, exactement comme dans une relativité généralisée, mais dans l’éther réel.
275.4 Absence de singularité et régularisation naturelle
La décroissance naturelle de ‖Ψ(x)‖² à courte distance élimine toute singularité au centre. Il n’y a ni point infiniment dense ni divergence du champ. La métrique effective est lissée par la structure finie de l’onde source, garantissant une cohérence physique totale.
Conclusion :
La métrique effective est une structure émergente locale portée par l’onde stationnaire Ψ(x). Elle encode toutes les informations géométriques utiles à la gravitation : temps propre, contraction des longueurs, torsion des plans, sans postulat externe. Toute dynamique se déroule à l’intérieur de cette métrique, qui résume l’interaction gravitationnelle réelle au sein de l’éther.
276 — Projection scalaire : potentiel φ₀
La composante scalaire du champ multivectoriel gravitationnel G(x) encode le potentiel gravitationnel propre ressenti localement. Cette projection scalaire représente une compression de l’éther dans la direction du temps propre, traduisant l’effet d’un puits gravitationnel.
276.1 Définition par projection de grade
Le champ total est défini par :
G(x) := (∇₀ Ψ(x)) ⋅ Ψ̃(x)⁻¹
Sa composante scalaire est donnée par :
φ₀(x) := ⟨G(x)⟩₀ = ⟨(∇₀ Ψ) ⋅ Ψ̃⁻¹⟩₀
Cette opération extrait le contenu de grade 0 (scalaire) du champ différentiel. Elle représente la variation locale du temps propre de l’onde Ψ(x).
276.2 Interprétation physique
Le potentiel φ₀(x) est associé à la déformation temporelle effective induite par l’auto-interaction de l’onde. Il mesure :
L’intensité de la compression de l’éther au point x,
Le ralentissement local du rotor temporel de Ψ,
La profondeur du puits gravitationnel en coordonnées intrinsèques.
276.3 Lien avec l’énergie de structure
Le gradient du potentiel φ₀(x) détermine la densité locale d’énergie gravitationnelle via :
𝓔_structure(x) = (‖Ψ(x)‖² / ħ₀²) · (∇φ₀(x))²
Ce terme entre directement dans la dérivation du champ géométrique, justifiant que φ₀ soit la source effective de l’interaction.
276.4 Cohérence géométrique
La nature scalaire de φ₀(x) garantit son invariance sous toute transformation passive. Il représente une déformation objective de la métrique du temps, indépendante du repère. Cette propriété en fait une quantité intrinsèque, directement observable via le rythme local des horloges.
Conclusion :
Le potentiel φ₀(x), issu de la projection scalaire du champ multivectoriel gravitationnel, constitue le cœur de la métrique gravitationnelle. Il encode la composante compressive du champ, relie directement la structure interne de Ψ à la dynamique de l’éther, et permet d’exprimer toutes les forces gravitationnelles comme gradients d’une géométrie émergente.
277 — Projection vectorielle : contraction des longueurs
La composante vectorielle du champ multivectoriel gravitationnel G(x) encode la force géométrique induite par la variation spatiale du potentiel scalaire φ₀(x). Elle se manifeste comme une contraction effective des longueurs dans l’éther, perceptible par tout système lié.
277.1 Définition par projection vectorielle
Le champ vectoriel associé à la gravitation est obtenu par projection de grade 1 :
g_vec(x) := ⟨G(x)⟩₁ = ⟨(∇₀ Ψ) ⋅ Ψ̃⁻¹⟩₁
Cette composante exprime la variation directionnelle de l’onde Ψ(x), ramenée à sa propre orientation interne. Elle correspond à la force gravitationnelle dans la structure de l’éther.
277.2 Lien direct avec le potentiel scalaire
Dans les configurations statiques, le champ vectoriel se réduit au gradient du potentiel :
g_vec(x) = ∇φ₀(x)
Cette relation exprime que la contraction spatiale est une réponse directe à la courbure scalaire du temps local. Toute variation de φ₀ induit une distorsion de la maille de l’éther dans la direction correspondante.
277.3 Interprétation géométrique
Le champ g_vec(x) ne représente pas une "force" newtonienne, mais une variation différentielle de la structure spatiale. Il agit sur les rotors spatiaux internes de l’onde et modifie la configuration d’équilibre géométrique :
Les longueurs mesurées se contractent dans la direction de g_vec,
Le volume effectif d’un système lié diminue proportionnellement à ‖∇φ₀‖.
Cette contraction locale explique la densification naturelle des zones gravitationnelles.
277.4 Rôle dynamique
Le champ g_vec agit sur toute onde Ψ_test se propageant dans l’éther. Il déforme sa phase et modifie son état de propagation. Il entre dans l’équation de géodésique comme dérivée du terme scalaire :
d²x/dτ² = -∇φ₀(x)
Cette équation formalise la courbure effective des trajectoires par gradient de compression.
Conclusion :
La projection vectorielle du champ gravitationnel multivectoriel révèle la contraction des longueurs comme signature géométrique directe de la gravitation. Elle relie le gradient du temps propre à une distorsion physique réelle de l’espace, conformément à la métrique effective émergente. L’ensemble établit une correspondance rigoureuse entre la dynamique interne de Ψ et la structure géométrique mesurable de l’éther.
278 — Projection bivectorielle : décalage de simultanéité
La composante bivectorielle du champ gravitationnel multivectoriel G(x) = (∇₀Ψ) ⋅ Ψ̃⁻¹ encode le décalage de simultanéité, c’est-à-dire la rupture de symétrie entre le temps propre et les hypersurfaces de simultanéité définies localement dans l’éther. Ce terme n’a pas d’analogue classique newtonien, mais joue un rôle central dans la description géométrique complète de la gravitation.
278.1 Définition par projection bivectorielle
La projection bivectorielle du champ G est donnée par :
g_biv(x) := ⟨G(x)⟩₂ = ⟨(∇₀Ψ) ⋅ Ψ̃⁻¹⟩₂
Cette composante mesure la rotation infinitésimale de l’onde Ψ induite par une perturbation géométrique, c’est-à-dire la torsion bivectorielle générée par l’auto-interaction du champ.
278.2 Origine physique : couplage du spin et de la courbure
Le terme bivectoriel résulte directement du couplage entre la structure de spin de l’onde Ψ et la variation différentielle de sa phase dans l’éther. Il se manifeste comme une orientation non orthogonale entre le gradient temporel et les directions spatiales :
Le temps propre ne reste plus orthogonal aux directions de l’espace mesuré,
Une rotation interne du plan dt ∧ dr se produit,
Cette rotation est perçue comme un glissement différentiel entre les horloges locales.
278.3 Quantification du décalage de simultanéité
Le terme bivectoriel g_biv(x) peut être quantifié dans la métrique effective à partir de la fonction angulaire :
sin²(α(r)) := 1 - exp(2φ₀(r)/c²)
Cet angle α(r) encode la torsion effective du plan de simultanéité, et la composante bivectorielle de la métrique prend la forme :
g_biv(r) = sin²(α(r)) ⋅ dB²
où dB est l’élément différentiel bivectoriel (ex. : dt ∧ dr ou dt ∧ dφ) selon la géométrie locale.
278.4 Rôle dans les effets gravitationnels dynamiques
La composante bivectorielle est responsable :
Du frame-dragging (effet de Lense-Thirring),
De la rotation locale des référentiels inertiels,
De la précession des gyroscopes et des spins orbitaux.
Elle agit sur la dynamique différentielle des rotors internes et modifie l’évolution locale des systèmes liés, sans nécessairement produire d’accélération mesurable : il s’agit d’une rotation structurelle, pas d’une force.
Conclusion :
La projection bivectorielle du champ G introduit une nouvelle dimension géométrique dans l’analyse de la gravitation : le décalage de simultanéité. Cette rotation différentielle du plan temps-espace constitue une déformation intrinsèque de la maille de l’éther, liée à la topologie bivectorielle de l’onde Ψ. Elle complète le tableau gravitationnel en révélant les effets dynamiques non purement scalaires ou vectoriels, et constitue un prédicteur physique direct des effets de spin gravitationnel observables.
279 — Équation géodésique obtenue par variation
Dans Cl₃, la dynamique des particules test s’obtient à partir d’un principe de moindre action appliqué à un Lagrangien défini sur la métrique effective induite par l’onde Ψ. La métrique est euclidienne, sans composante pseudo-riemannienne, et toutes les déformations sont portées par les composantes projetées du champ multivectoriel G.
279.1 Métrique effective issue de Ψ
La métrique effective est extraite par projection scalaire, vectorielle et bivectorielle du champ G = (∇₀ Ψ) ⋅ Ψ̃⁻¹. En géométrie statique sphérique, elle prend la forme :
ds² = g_S(r) ⋅ dt² + g_V(r) ⋅ dr² + g_B(r) ⋅ dB²
où les fonctions g_S, g_V, g_B proviennent respectivement des projections ⟨G⟩₀, ⟨G⟩₁, ⟨G⟩₂. On ne fait appel à aucun intervalle pseudo-lorentzien.
279.2 Lagrangien en géométrie euclidienne
Le Lagrangien est défini comme la différence entre énergie cinétique propre et potentiel gravitationnel scalaire :
L = 1/2 m ⋅ (g_V(r) ṙ² + r² φ̇²) + m φ₀(r)
où :
g_V(r) encode la contraction spatiale issue de la projection vectorielle de Ψ,
φ₀(r) = ⟨G⟩₀ est le potentiel scalaire gravitationnel local.
Ce Lagrangien respecte la signature euclidienne et la covariance scalaire interne.
279.3 Équation variationnelle d’Euler-Lagrange
Application du principe stationnaire δS = 0 :
a) Équation de conservation du moment angulaire
∂L/∂φ = 0 ⇒ d/dt (m r² φ̇) = 0 ⇒ L_ang = m r² φ̇ = cste
b) Équation radiale
d/dt (m g_V ṙ) = m (∂φ₀/∂r) + 1/2 m (∂g_V/∂r) ṙ² − m r φ̇²
Cette équation générale contient :
un terme gravitationnel exact m ∂φ₀/∂r,
un terme géométrique correctif i ṙ²[/i],
un terme de rappel radial −m r φ̇².
279.4 Forme canonique de l’équation de la trajectoire
En combinant la conservation du moment angulaire avec l’équation radiale, on obtient l’équation canonique de la trajectoire :
d²r/dt² = −∂φ₀/∂r + (L_ang²)/(m² r³) − (1/2g_V) ∂g_V/∂r ⋅ ṙ²
Cette équation n’utilise ni signature pseudo-riemannienne, ni coordonnées nulles, ni approximation de type RG. Elle dérive directement de la dynamique géométrique dans l’éther réel.
Conclusion :
La trajectoire d’une particule test dans l’éther géométriquement déformé est donnée par l’équation variationnelle appliquée à un Lagrangien de type T − V, construit à partir de la métrique effective issue du champ Ψ. La dynamique résultante est rigoureusement déterministe, conforme à l’algèbre Cl₃, et ne fait intervenir aucune hypothèse extérieure au champ multivectoriel.
280 — Équation de déviation géodésique et effet de marée
280.1 — Notion de déviation dans l’éther euclidien
On considère deux particules libres proches dans l’éther, séparées par un vecteur infinitésimal δX(t₀). La trajectoire de chaque particule est régie par l’équation géodésique obtenue à la section 279. La déviation relative δX(t₀) entre ces trajectoires obéit à une équation dynamique déterminée par le champ géométrique effectif.
280.2 — Équation différentielle de la déviation
Soit le champ géométrique G := (∇ₒΨ) ⋅ Ψ̃⁻¹. Son gradient mesure la variation du champ géométrique dans l’espace. La déviation entre deux trajectoires voisines est gouvernée par l'équation différentielle :
d²(δX)/dt₀² = (∇ₒG) ⋅ δX
Cette équation est rigoureusement définie dans Cl₃, en géométrie euclidienne. Elle exprime que la variation différentielle du champ géométrique G agit comme une torsion locale sur le vecteur δX. Il ne s’agit pas d’une équation de type Riemann, mais d’une forme effective propre à la métrique multivectorielle générée par Ψ.
280.3 — Exemple : onde gravitationnelle pure bivectorielle
On considère une onde gravitationnelle plane dans l’éther, de forme :
Ψ(x) = 1 + ε f(k ⋅ x) B
où :
– ε ≪ 1 est une amplitude infinitésimale,
– k ⋅ x = kᵢ xᵢ est la phase spatiale,
– f est une fonction réelle lisse (ex. sin(k ⋅ x) ou gaussienne),
– B est un bivecteur constant, ex. e₁ ∧ e₂.
Cette onde ne contient aucune composante scalaire et se propage à la vitesse c dans la direction k, conformément à votre formalisme. Le champ géométrique associé est :
G(x) = (∇ₒΨ) ⋅ Ψ̃⁻¹ ≈ ε f′(k ⋅ x) (k · B)
et son gradient spatial est :
∇ₒG ≈ ε f″(k ⋅ x) (k ⊗ k) · B
En insérant dans l’équation de déviation, on obtient :
d²(δX)/dt₀² = ε f″(k ⋅ x) [(k ⊗ k) · B] ⋅ δX
Ce terme est une torsion bivectorielle appliquée à δX, représentant un effet de marée.
280.4 — Solution géométrique : rotation différentielle
L’équation précédente admet une solution sous forme d’un rotor bivectoriel dépendant de la phase :
δX(t₀) = exp[ε f(k ⋅ x) B] ⋅ δX₀
Autrement dit, δX est déformé dynamiquement par une rotation infinitésimale locale dans le plan B, avec une amplitude modulée par f(k ⋅ x).
280.5 — Interprétation physique : effet de marée comme cisaillement géométrique
Cette solution montre que l’onde gravitationnelle agit sur un ensemble de particules test comme une déformation différentielle purement bivectorielle : un cercle initial devient une ellipse qui tourne localement dans l’éther. Ce cisaillement est l’analogue exact de l’effet de marée en relativité générale, mais ici, il résulte directement de la structure bivectorielle de Ψ.
Aucune signature pseudo-euclidienne n’est nécessaire : la marée est une rotation différenciée dans Cl₃, sans appel à un tenseur de courbure externe.