l’univers observable est —comme son l’indique— ce que l’on peut percevoir de l’univers. Celui-là est la carte, celui-ci le territoire, le premier est fini, le second infini.
l'univers observable, aussi grand soit-il pour nos télescopes, est une bulle infinitésimale dans un univers infini
Sinon, j'ai proposé ma vision des choses dans un article à Astronomical journal, il a été refusé au prétexte que je contredis la relativité générale, en contredisant le théorème de Birkoff: l'univers observable, de symétrie sphérique, et son champs constant, serait équivalent à un espace plat. C'est bien sûr complètement faux, d'une le théorême concerne le comportement asymptotique de l'espace (soit la décroissance képlérienne d'un champs gravitationnel tendant vers 0), alors que dans notre cas nous sommes au coeur de la masse considérée; de deux les solutions de ce théorême sont statiques, ce qui n'est pas le cas de l'univers observable, considéré non statique (en expansion accélérée). Bref, à plusieurs titres, l'univers observable ne peut être considéré comme l'objet d'étude du théorême de Birkoff
L'espace de l'univers observable est plat en apparence (c'est connu: quand on tombe, c'est comme si on est en apesanteur, loin des masses), mais il n'est pas plat. La présence d'un champs, fût-il constant, ne fait pas de l'espace un espace plat. Seulement en apparence, et la matière noire est là pour nous le rappeler
Bref le journal botte en touche
Si on doit se raccrocher à la théorie actuelle, décrivant la densité critique 10E-26 pour un espace plat, la densité 1.1E-27 calculée lui confère, à priori, une courbure négative, (à priori, il faut être au dessus de la densité critique pour que l'univers soit trop lourd pour se supporter lui-même, il se contracterait) ce qui lui offre au moins l'impression qu'il est en expansion? Mais sinon, même si ce champs existe, le bilan des forces de toute la matière de l'univers observable est à priori nulle (si l'univers est suffisamment isotrope et uniforme à l'échelle de l'univers observable), seul l'écoulement du temps est impacté (comme un satellite restant sur son orbite). Donc, la courbure pourrait être positive ou négative, on s'en fout en fait, tout reste statique, seules sont observées les interactions locales, et donc avec l'effet bonus matière noire en sus agissant tel une loupe, l'univers observable est comme une loupe, une boule à neige avec des flocons de loupe
Est-ce à dire que nous regardons le reste de l'univers avec une loupe, mais du coup ça veut dire quoi, que les galaxies sont en fait plus loin, ou que l'on va pouvoir s'y rendre plus vite? A priori, si la décroissance képlérienne est interrompue à a0, au delà le temps de la galaxie ne s'envole plus dans la voie lactée si nous nous en éloignons, car quand on s'éloigne d'un objet, normalement, le temps s'y écoule plus vite, du fait de la distance. Au delà de a0, nous entrons dans un warp temporel à la sortie des galaxies, les compteurs des horloges (la nôtre dans le vaisseau, et celle sur Terre) vont immortaliser leur décalage (l'accélération de leur décalage est nulle) le temps du trajet. D'un autre côté, l'autre description de l'expansion, c'est de dire que les galaxies se contractent (en un sens elles s'éloignent en devenant toujours plus petite), c'est la même chose que de dire que les vides gonflent. Perso, je penche plutôt pour la première idée: entre les galaxies, le temps arrête de s'envoler, il continue son décalage mais il ne s'envole plus. Et vous, quel est votre avis, ça ferait quoi un champs constant entre les galaxies? Le comportement du phénomène reste à préciser, mais n'espérons pas pour autant que ça va signifier qu'on va pouvoir faire du tourisme intergalactique, on risque d'être déçu un sacré bout de temps!
Il reste aussi à expliquer comment se fait-ce que, dans un univers statique, l'on observe le redshift cosmologique..
Dame nature nous réserve plein de surprises, ma foi, pour ceux qui ont de la suite dans les idées, l'écriture d'articles est désormais ouverte, j'ai déjà la suite, glhf!