• La force répulsive ou "énergie noire"

  • Besoin d'explication sur des notions de physique-chimie, d'astrophysique, d'électricité ou de magnétisme ?
Besoin d'explication sur des notions de physique-chimie, d'astrophysique, d'électricité ou de magnétisme ?
 #6538  par GAIA
 
Réflexions à partir de "La nostalgie des commencements" de Trinh Xuan Thuan, Astrophysicien, Pr à l'Université de Virginie (2 pages, peu de matière ... mais matière à réflexion) et la constante cosmologique. Les scientifiques tâtonnent et moi aussi.

Je m'interroge sur la notion de l"expansion" constatée par l'éloignement des galaxies dans le cosmos. S'agit t'il réellement d'une expansion momentannée ou d'une expansion infinie ou d'une erreur sur le terme ?

L'expansion constatée n'est elle pas plutôt une distortion de l'espace en des points localisés et mouvants ?

C'est assez troublant cette notion de stabilité de la force répulsive ou "énergie noire" (mais pas contradictoire) qui tisserait, telle une espèce d'hydre, une sorte de maillage pour maintenir une stabilité dans l'Univers

alors que, dans le même temps, la force répulsive participe à l'expansion infinie (???) de l'Univers ou de notre Univers. Pour l'instant, les scientifiques se posent des questions sur son expansion "infinie".

L'expansion dans notre galaxie est constaté par l'éloignement des galaxies observées, laissant derrière elles de vastes zones dans lesquelles se mue l'énergie du vide,

ce qui reviendrait à dire que la force répulsive, loin de s'atténuer, se renforce (?) tout en gérant la répartition de son contenu.

Ca appelle aussi une autre remarque : c'est que les galaxies s'éloigneront et qu'à l'intérieur de ces mêmes galaxies, les planètes s'éloigneront de leur étoile, ce qui anéantira toute forme de vie car elles recevront faiblement les rayonnements solaires et se refroidiront. Ce qui revient à dire, une phrase déjà joliement citée "Que l'Univers fermerait les lumières derrière lui".

La force répulsive, au moment du Big Bang était inactive (en sommeil) et ne s'est manifesté que 7 milliards d'années après le BB (ce qui se comprends d'ailleurs fort bien puisque la matière aux premiers balbutiements du BB était engluée et skotchée par la force attractive.

Peu après, la force attractive dans la phase créative de l'espace-temps est supplantée par la force répulsive qui repousse des paquets de matière et les distribue dans l'univers (un peu comme le principe d'un embrayage).

Alors, questions :

- est ce que l' "expansion" de notre univers est "infinie" ou s'agit il d'un "déploiement", un reliquat, une résurgence de la période inflationniste qui n'a pas encore trouvée ses limites (le principe du ballon sur lequel on plaçerait 2 croix et que l'on gonfle voit s'éloigner les 2 croix) ?

- est ce que la période inflationniste fixerait les propres limites de l' "expansion" de notre Univers ? Puisque tout est contenu dans tout.

- A quel moment a débuté
la dilatation inflationnaire (3 chevauchements de la période inflationniste, à vue de nez mais à y regarder de plus près, ballottements dans des flux et reflux, chaud très chaud, un joli feu d'artifice de quarks et anti-quarks libérant avec la reprise de l'expansion de l'Univers un surplus de matière devenue, non pas de la matière ordinaire mais une matière sombre et une matière baryonnique (issue de l'oscillation des baryons de la soupe primordiale).

Est ce que la période inflationniste est toujours active (distortion) et pourrait fixer les limites de notre univers, les limites de son expansion en créant une nouvelle inflation qui modifierait le processus de la force répulsive en force redevenue attractive (le principe du couvercle d'une boîte de sardines enroulé).

Se pourrait il que la période dite inflationniste ne provoque dans notre bulle un bug ou un GNAB qui nous incrusterait dans une roche en fusion magmatique ?

Donc, si je comprends bien, la matière sombre dans les vides de l'espace galactique c'est de l'énergie noire qui s'est refroidit et représente 80 % de la masse de l'univers et se manifestant au travers de la gravitation (mais dans le sens contraire),

et la matière baryonnique de l'énergie qui a chauffé dans la soupe primordiale des quarks et anti-quarks marinant dans le chaudron magique de la dilatation de la période dite inflationniste.

La dilatation inflationniste serait en quelque sorte une verrue hors du temps de l'espace-temps générique et dans l'espace-temps globalisé ?
 #6544  par GAIA
 
L'enroulement de la spirale, de la galaxie détectée, tournant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, pose un problème aux astronomes.

Y a t'il lieu de faire un rapprochement avec l'énergie noire ?

Ce phénomène remettrait il en scène l'anti-gravitation, à savoir que la matière sombre ou énergie noire très abondante ou densifiée dans cette région de l'espace aurait "aimanté" et provoqué un enroulement à contrario de cette galaxie ?

Les rapports de force localisés (électromagnétisme, gravitation, anti-gravitation) n'auraient toutefois pas atteint le seuil critique pour engendrer un Big Crunch et se seraient équilibrées.

Alors, question : est ce que cette force qui s'apparenterait à une force anti-gravitationnelle (car tournant dans le sens contraire de la gravitation) peut elle générer un "univers ou plutôt une région locale statique". Albert Einstein a mentalisé et modèlisé un univers statique ou une région de l'espace.

Cette géométrie de l'espace singulière a forcément des répercussions sur la courbure négative du modèle standard de la relativité générale.

Dans la période dite inflationniste, la géométrie de l'espace à courbure négative s'aplatit, expansionnelle, ce qui m'apparaît logique car pendant cette période inflationniste, la matière est davantage liquide que solide et plus proche d'un plasma.
 #6588  par MIMATA
 
L'enroulement de la spirale, de la galaxie détectée, tournant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, pose un problème aux astronomes.

Je n'ai pas de réponses à toutes ces interrogations légitimes, je veux juste préciser que la rotation des galaxies n'a pas de sens, tout dépend de la position de l'observateur. Suivant qu'on est "au-dessus" ou "en-dessous", on voit la galaxie tourner dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens opposé.
 #8880  par boson
 
en principe il y a un trous au centre de la galaxie et ca tourne dans le sens du trou noir originel.

un trous noir est lefondrement d'une etoile donc letoile ou le pulsar tourne dans une certaine direction, donc la galaxie devrait suivre le meme sens.
 #8903  par manuelarm
 
Il est difficile de répondre à cette question car nous sommes dans le cas du problèmes à plus de trois corps (problèmes à n corps), on ne connait pas de solutions exactes, en un mot les matheux n'ont pas encore trouvé la solution. Il faut utiliser le calcul numérique pour trouver une solution approchée. Donc il faut de puissant ordinateur pour voir ce que cela peut donner avec tout les paramètres et conditions initiales.