• Existence du Big Bang ?

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?

 #3265  par quantique
 
Un trou noir n'a pas une durée de vie infinie : un trou noir rayonne (découverte par Hawking d'abord sur un plan conceptuel ce qui est fort ; il a donc quand même quelques actifs concrets au delà des médias)

Ensuite, big crunch ou pas : tout dépend de la densité de l'univers versus la densité critique (matière noire ou pas sera donc une information capitable)
 #10131  par cosmos0
 
La question est bien posee, et tout a fait legitime. Je me suis penche sur le probleme, et j'ai trouve que l'age de l'Univers est base sur le calcul du look-back time entre un redshift de zero et infini. J'ai les references dans mes nottes. Ceci correspond exactement au calcul du look-back time pour l'horizon de l'Univers visible. Il existe une distance a laquelle la vitesses de recession est egale a la vitesse de la lumiere qui est l'horizon de l'Univers visible. A cet horizon justement le redshift tend vers l'infini. Hors pour des plus grande distances, la vitesse de recession est plus grande que la vitesse de la lumiere, et la lumiere ne peut jamais nous parvenir, donc cela ne fait pas de sense de mesurer un redshift. Pour conclure je dirais que de pretendre que l'age de l'Univers correspond a l'horizon de l'Univers observable est intrinsequement naif, car nul ne connait l'age de l'Univers.
 #10134  par manuelarm
 
C'est quoi la vitesse de recession ?
Tu parles de redshift infini, cela me paraît un non sens , mais je peux me tromper pourrais-tu citer les références de ces articles scientifiques.

N.B: si le décalage est infini (redshift), alors le photon aurait une fréquence nulle, d'où une énergie nulle, hors quelle chose sans énergie n'est pas mesurable.
 #10137  par cosmos0
 
La vitesse de recession est la vitesse d'eloignement du a l'expansion de l'Univers. Si la vitesse de recession depasse la vitesse de la lumiere le photon ne parvient jamais a l'observateur, c'est pour ca qu'il existe un horizon de l'Univers visible, au delas duquel la lumiere ne nous parvient jamais. Quand a l'age de l'Univer, il est calcule a partir du lookback time entre un redshift de zero et infini, ce qui donne la distance en annees lumieres jusqu a l'horizon de l'Univers observable. Voici une reference qui illustre le calcul avec un Univers De Sitter (http://www.jrank.org/space/pages/2440/l ... -time.html). On trouve d'autres references semblables en cherchant sur lookback time et age of the Universe.

Une autre reference dans le meme style ou l'age de l'Univers est obtenu a partir du look-back time entre un redshift de zero et l'infini: http://www.mpifr-bonn.mpg.de/staff/hvos ... ebap1.html. Voir A.36 et A.37.
Dernière modification par MIMATA le samedi 16 octobre 2010 à 17:54, modifié 3 fois. Raison : Fusion de 2 messages successifs
 #10577  par l'expansodynamicien
 
Ma théorie de l'EXPANSOTRANSITION (qui découle de l'expansodynamique) postule que l'univers observable n'est qu'une infime partie d'un état beaucoup plus vaste qui est l'ATOMO (en expansion) , lui-même émergent d'un état encore beaucoup plus vaste qui est l'INEXPANSO (état primordial "pré-expansif" qui produit l'atomo en expansion).

Il est donc normal que les astronomes découvrent des objets lointains de plus en plus vieux et qui rendent donc le mythe du modèle du big bang de plus en plus absurde et donc aujourd'hui quasi-obsolète (d'ailleurs les médias eux-mêmes n'osent pratiquement plus le diffuser).

Ne soyez donc pas surpris que l'on découvre des objets de plus en plus vieux (lointains), ceci sera de plus en plus flagrant avec les futurs télescopes spatiaux plus puissants.

Cordialement : Guy Patel.

Pour accéder à l'expansotransition, reportez vous à la dernière page de mon site de ma théorie de l'expansodynamique (accessible avec google en tapant "expansodynamique").

Comme les scientifiques, vous n'y comprendrez sans doute pas grand chose mais je vous ai déjà avertit à ce sujet.
 #12821  par cosmos
 
"si le décalage est infini (redshift), alors le photon aurait une fréquence nulle, d'où une énergie nulle, hors quelle chose sans énergie n'est pas mesurable."

Mon argument pour expliquer que le redshift tends vers l'infini à l'horizon de l'Univers visible (Hubble sphere) est le suivant:
L'hypothèse de base est que la vitesses de la lumière ne dépend pas du référentiel. Considérant les redshifts cela signifie que le mouvement relatif du corps qui s'éloigne ne change pas la vitesse de la lumière emmise, mais en rajoute ou soustrait de l'énergie. Ce changement d'énergie transmise change la frequence de la lumiere observée, et pas la vitesse. Quand la vitesse de recession atteind la vitesse de la lumière, toute l'énergie transmise est retirée, et la longueur d'onde tends vers l'infini selon la loie de Planck. Le fond diffus cosmologique est un bon example. Il est situé très proche de la Hubble sphere, et son redshift est d'environ 1000.
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