Ce fil est la suite de celui sur la théorie des ondes d'énergie
Preuve géométrique : post 5 de ce sujet.
Preuves empiriques : post 6 de ce sujet.
On pose souvent la situation comme ça :
Dans notre référentiel la lumière se déplace à la vitesse c.
Soit un autre référentiel se déplaçant à par exemple c - 1 par rapport à nous.
On pense naturellement que depuis ce référentiel la mesure de la vitesse de la lumière devrait être 1.
Il se trouve contre toute évidence que c'est c, et la seule explication c'est de postuler que le temps doit ralentir avec la vitesse de sorte que depuis le référentiel en mouvement la vitesse de la lumière paraisse toujours être c.
Ainsi on peut accepter le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière comme une loi fondamentale.
Sauf que ce raisonnement est totalement erroné.
On peut prévoir par la physique classique que la mesure de la vitesse de la lumière est invariante dans les référentiels galiléens. Voici comment.
On peut montrer par calcul que, si l'on considère qu'il n'y a pas contraction des longueurs, par rapport à un référentiel où la lumière se déplace à c la durée d'un trajet d'aller-retour de la lumière dans le sens du déplacement de la matière sera multiplié par gamma^² le carré du facteur de Lorentz,.
Or, ceci implique obligatoirement une grave perturbation des processus physico-chimiques, ralentis de gamma^² dans le sens du mouvement et de gamma dans le sens orthogonal. On ne serait plus en mesure de penser à de grandes vitesses, les processus biologiques seraient fortement perturbés...
L'hypothèse de la contraction des longueurs permet d'uniformiser le ralentissement du temps au facteur gamma. Mais alors, il est évident que le ralentissement des phénomènes physiques du corps humain implique qu'il est impossible de se rendre compte que la lumière va moins vite relativement à nous. La vitesse de la lumière sera toujours mesurée à c.
Donc, en simplement supposant la contraction des longueurs, la physique classique prévoit la relativité.
Et même en ne rien supposant, la dilatation du temps, sous une forme différente, est prévue par la physique classique. Ce fait ne peut être écarté.
Il existe deux interprétations, celle de Lorentz et celle d'Einstein. Toutes deux conduisent aux mêmes résultats.
Il me semble qu'à partir du moment où l'on peut prévoir la dilatation du temps et l'invariance de c par des déductions de physique classique, le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière et ses conséquences géométriques ne tiennent plus.
Il est en effet impossible d'expliquer la dilatation du temps par un effet géométrique quand elle a déjà une explication mécanique obligée et donc qu'on ne peut pas écarter. Cela ferait double emploi.
C'est ce que Lafrenière veut dire ici :
"Contrairement à ce qu'on a toujours prétendu, la transformation de Galilée implique un ralentissement des horloges car elle ne prévoit aucune contraction. Ce ralentissement surviendrait pour des raisons mécaniques et il ne serait pas le même selon qu'il se produirait sur l'axe du déplacement ou sur un angle transversal. Très clairement, la transformation de Galilée est erronée. C'est une chose que même Descartes aurait pu remarquer, puisqu'il a découvert l'existence de l'éther et la nature ondulatoire de la lumière. C'est pourquoi son système de coordonnées à trois dimensions doit être au repos dans l'éther s'il faut évaluer le parcours de la lumière."
https://web.archive.org/web/20120223191 ... helson.htm
L'explication d'Einstein, en plus d'être bizarre (métrique de Minkowski), est superflue et même ne permet pas de comprendre les mécanises en jeu. Ce n'est pas de la physique, mais une modélisation mathématique qui donne des résultats corrects.
La dilatation du temps s'explique sans le recours à la géométrie de Minkowski alors que cette géométrie détourne l'attention des vrais mécanismes en jeu.
Si ceci n'est pas la preuve que l'explication d'Einstein est mauvaise cela semble prouver celle de Lorentz est forcément bonne, car les horloges sont obligées de ralentir lorsqu'on se rapproche de la vitesse de la lumière, et cela n'est pas une hypothèse ad hoc mais une réalité physique.
Conclusion :
La lumière met plus de temps pour faire un aller-retour le long d'un segment en mouvement qu'au repos.
Les phénomènes physiques évoluent au rythme d'échanges d'énergies s'effectuant à la vitesse de la lumière. Si cette vitesse ralentit, les phénomènes se produisent moins rapidement et donc leur durée augmente.
Malgré le fait que la vitesse de la lumière vers l'avant et vers l'arrière ne soit pas la même, la synchronisation des phénomènes est assurée par un décalage dans le temps : les phénomènes de l'arrière étant en avance sur ceux de l'avant. Ce décalage se met naturellement en place pendant l'accélération.
On rajoute la contraction de la matière dans le sens du mouvement pour que le ralentissement des phénomènes soit homogène dans toutes les directions et ait pour valeur le facteur gamma. Cette contraction a son explication physique très bien documentée.
Et tout cela fait que la vie continue comme si de rien n'était, mais plus lentement.
La relativité semble ne pouvoir s'expliquer que par la physique classique à la façon de Lorentz.
Pour référence :
http://www.
forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=1ce8fce7ee440830d5ac0f6dcae73570&id=13713
https://www.reddit.com/r/AskPhysics/com ... reseen_by/
https://physics.stackexchange.com/quest ... -mechanics
https://physics.stackexchange.com/quest ... na-also-be
Preuve géométrique : post 5 de ce sujet.
Preuves empiriques : post 6 de ce sujet.
On pose souvent la situation comme ça :
Dans notre référentiel la lumière se déplace à la vitesse c.
Soit un autre référentiel se déplaçant à par exemple c - 1 par rapport à nous.
On pense naturellement que depuis ce référentiel la mesure de la vitesse de la lumière devrait être 1.
Il se trouve contre toute évidence que c'est c, et la seule explication c'est de postuler que le temps doit ralentir avec la vitesse de sorte que depuis le référentiel en mouvement la vitesse de la lumière paraisse toujours être c.
Ainsi on peut accepter le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière comme une loi fondamentale.
Sauf que ce raisonnement est totalement erroné.
On peut prévoir par la physique classique que la mesure de la vitesse de la lumière est invariante dans les référentiels galiléens. Voici comment.
On peut montrer par calcul que, si l'on considère qu'il n'y a pas contraction des longueurs, par rapport à un référentiel où la lumière se déplace à c la durée d'un trajet d'aller-retour de la lumière dans le sens du déplacement de la matière sera multiplié par gamma^² le carré du facteur de Lorentz,.
Or, ceci implique obligatoirement une grave perturbation des processus physico-chimiques, ralentis de gamma^² dans le sens du mouvement et de gamma dans le sens orthogonal. On ne serait plus en mesure de penser à de grandes vitesses, les processus biologiques seraient fortement perturbés...
L'hypothèse de la contraction des longueurs permet d'uniformiser le ralentissement du temps au facteur gamma. Mais alors, il est évident que le ralentissement des phénomènes physiques du corps humain implique qu'il est impossible de se rendre compte que la lumière va moins vite relativement à nous. La vitesse de la lumière sera toujours mesurée à c.
Donc, en simplement supposant la contraction des longueurs, la physique classique prévoit la relativité.
Et même en ne rien supposant, la dilatation du temps, sous une forme différente, est prévue par la physique classique. Ce fait ne peut être écarté.
Il existe deux interprétations, celle de Lorentz et celle d'Einstein. Toutes deux conduisent aux mêmes résultats.
Il me semble qu'à partir du moment où l'on peut prévoir la dilatation du temps et l'invariance de c par des déductions de physique classique, le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière et ses conséquences géométriques ne tiennent plus.
Il est en effet impossible d'expliquer la dilatation du temps par un effet géométrique quand elle a déjà une explication mécanique obligée et donc qu'on ne peut pas écarter. Cela ferait double emploi.
C'est ce que Lafrenière veut dire ici :
"Contrairement à ce qu'on a toujours prétendu, la transformation de Galilée implique un ralentissement des horloges car elle ne prévoit aucune contraction. Ce ralentissement surviendrait pour des raisons mécaniques et il ne serait pas le même selon qu'il se produirait sur l'axe du déplacement ou sur un angle transversal. Très clairement, la transformation de Galilée est erronée. C'est une chose que même Descartes aurait pu remarquer, puisqu'il a découvert l'existence de l'éther et la nature ondulatoire de la lumière. C'est pourquoi son système de coordonnées à trois dimensions doit être au repos dans l'éther s'il faut évaluer le parcours de la lumière."
https://web.archive.org/web/20120223191 ... helson.htm
L'explication d'Einstein, en plus d'être bizarre (métrique de Minkowski), est superflue et même ne permet pas de comprendre les mécanises en jeu. Ce n'est pas de la physique, mais une modélisation mathématique qui donne des résultats corrects.
La dilatation du temps s'explique sans le recours à la géométrie de Minkowski alors que cette géométrie détourne l'attention des vrais mécanismes en jeu.
Si ceci n'est pas la preuve que l'explication d'Einstein est mauvaise cela semble prouver celle de Lorentz est forcément bonne, car les horloges sont obligées de ralentir lorsqu'on se rapproche de la vitesse de la lumière, et cela n'est pas une hypothèse ad hoc mais une réalité physique.
Conclusion :
La lumière met plus de temps pour faire un aller-retour le long d'un segment en mouvement qu'au repos.
Les phénomènes physiques évoluent au rythme d'échanges d'énergies s'effectuant à la vitesse de la lumière. Si cette vitesse ralentit, les phénomènes se produisent moins rapidement et donc leur durée augmente.
Malgré le fait que la vitesse de la lumière vers l'avant et vers l'arrière ne soit pas la même, la synchronisation des phénomènes est assurée par un décalage dans le temps : les phénomènes de l'arrière étant en avance sur ceux de l'avant. Ce décalage se met naturellement en place pendant l'accélération.
On rajoute la contraction de la matière dans le sens du mouvement pour que le ralentissement des phénomènes soit homogène dans toutes les directions et ait pour valeur le facteur gamma. Cette contraction a son explication physique très bien documentée.
Et tout cela fait que la vie continue comme si de rien n'était, mais plus lentement.
La relativité semble ne pouvoir s'expliquer que par la physique classique à la façon de Lorentz.
Pour référence :
http://www.
forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=1ce8fce7ee440830d5ac0f6dcae73570&id=13713
https://www.reddit.com/r/AskPhysics/com ... reseen_by/
https://physics.stackexchange.com/quest ... -mechanics
https://physics.stackexchange.com/quest ... na-also-be
Dernière modification par externo le mercredi 25 janvier 2023 à 02:39, modifié 23 fois.