moijdikssekool a écrit :suivant que tu accentues le dipôle cosmologique ou nonle temps universel, on le mesure quand on est au milieu d'une bulle cosmique, en somme il est déterminé par a0, l'accélération locale provoquée par la masse de l'univers observable (replié façon éventail en 3D), ton ciel est dépourvu de dipôle cosmologique si tu es immobile, faut s'imaginer des horloges tout autour de soi dans le ciel, faut plutôt s'imaginer un temps en 3D, son évolution est fonction de la direction où tu le regardes. Ce sont tes horloges, mais rien ne t'empêche de regarder celles des autres
Si tu es mobile, il faut faire comme dans le vaisseau en envoyant des bips vers l'endroit où tu te trouvais (ciel redshifté), on y recevrait des bips plus espacés, ton temps est alors accéléré. Si tu envoies des bips vers l'endroit où tu vas t'arrêter (ciel blueshifté), ton temps est ralenti. Quand tu te déplaces, certaines horloges de ton ciel vont plus lentement (du côté du ciel blushifté), ou plus vite (côté redshift). Maintenant, quelles horloges choisir, les tiennes ou celles que tu vas croiser (il peut y avoir un intérêt à ne retenir que le temps universel et non le temps universel modifié par ta vitesse et les masses locales) on peut imaginer que devant nous se trouvent une floppée de montres à l'arrêt, en ligne, leur écoulement propre va plus vite que la nôtre (celle qui se trouve dans la même direction). Les autres horloges, finalement, c'est à titre informatif puisque si tu ne changes pas de direction, ces horloges ne te concernent pas, après tout si tu changes de direction, la nouvelle horloge se situant devant toi n'aura pas la même vitesse que celle-ci avait, et tu peux désormais zapper ton ancienne horloge, comme lorsque tu changes de pays, tu changes l'heure et tu oublies l'ancienne
Si tu places la Terre là où tu te trouves, les photons du cosmos t'arrivent désormais blueshiftés because la gravitation, ça veut dire que ce temps est désormais ralenti. Si tu rajoutes des étoiles dans le ciel, dont le Soleil, ça crée des anisotropie dans le ciel, idem ça modifie les vitesses d'horloge dans ton ciel. Bon en fait, on ne voit pas notre ciel quand on regarde le sol, et les horloges y serait redshiftés par rapport à celles dans le ciel (les photons du ciel tombent sur la Terre ok, mais ceux qui traverseraient la Terre, la 'remontent depuis le centre'. Si tu voulais aller vers ces horloges, il faudrait traverser la Terre, tomber lors de la première moitié puis remonter la deuxième moitié)
Imagine que le Soleil disparait, ou disons, terminé le cycle jour/nuit, on se cale désormais sur quelle horloge? On pourrait retenir celle se trouvant devant nous. Si on n'a pas de vitesse propre (Terre immobile), on peut se caler sur le temps universel, modifiée par la masse terrestre (comme si on était en son centre)
Et si tu prends quelqu'un d'autre, sur une autre planète, il faut se l'imaginer avec son ciel rempli d'horloges, idem tu l'imagines d'abord dans le vide, puis en mouvement, puis sur sa planète etc... quelque part dans son ciel il voit ton horloge, tu vois la sienne, vous savez tous les deux quel 'temps universel modifié' s'est écoulé depuis la naissance de l'univers... enfin si on pouvait enregistrer le mouvement de nos horloges depuis la naissance de l'univers... et on pourrait faire des calculs relatifs entre nous deux. Un référentiel absolu n'empêche pas de faire des mesures relatives! En tout cas on a tord de ne retenir que le temps terrestre pour définir l'âge de l'univers observable, il est clair que l'univers 'devant nous' est plus vieux, et plus jeune dans la direction opposée, je me souviens avoir lu qu'il y a une anisotropie de l'univers pas comprise suivant que l'on regarde le ciel redshifté ou blueshifté, ben faut croire que ça vient de là (ça vient surtout du fait qu'on ne considère pas de temps universel), vu que ça fait des milliards d'années que l'on 'cherche à quitter notre univers observable' (comme si on cherchait à aller plus vite que son ombre) dans une certaine direction (le mouvement de la voie lactée), les décalages d'horloge se sont accumulés. Et plus vieux, ça veut aussi dire plus massif, mais c'est vrai que le modèle cosmo actuel est de toute façon bancal, on ne risquait pas de comprendre!
Aujourd'hui, on mesure le temps de façon locale, mais en fait on aurait tôt fait de considérer un temps 3D, ces 3D étant donc même constitués par d'autant de dimensions que de particules dans notre univers observable (au facteur près du nombre de dimensions par particules; on peut considérer la masse de chaque particule, sa distance, comme on le fait pour une galaxie), j'en ai cependant entendu parler (mais c'est n'importe quoi, c'est dit dans le sens qu'on peut aller en arrière, dans le passé, alors qu'on a juste des horloges qui vont plus ou plus moins vite, elles ne vont pas à rebours), de même qu'un temps imaginaire (Par Hawking, mais bon c'est pour expliquer ce qu'il y aurait avant le big-bang, encore n'importe quoi!)
Bref, les problèmes du moment sont liés à la commodité des hypothèses actuelles (univers localement plat ou temps universel non considéré, Einstein plutôt que Lorentz, voire pas d'imaginaire dans notre géométrie), on se demande à quoi pensent les théoriciens depuis plus d'un siècle!