• 3-Preuve que la relativité d'Einstein/Minkowski est fausse et celle de Lorentz est vraie

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Les autres théories ou peut être la votre...
 #48835  par externo
 
Ce fil est la suite de celui sur la La Structure Ondulatoire de la Matière
Dans ce qui suit on avait d'abord assimilé le point de vue d'Einstein a celui de Minkowski, c'est à dire à l'univers-bloc. Mais il se peut que l'idée d'Einstein était qu'un objet en mouvement uniforme a son espace-temps propre mais qu'il se trompe quand il mesure les longueurs d'espace et de temps des objets en mouvement uniforme à des vitesses différentes, et que par conséquent il n'y a pas d'univers-bloc ni de métrique de Minkowski. Auquel cas, son point de vue n'a de faux qu'il ne reconnaît pas de référentiel privilégié dans lequel la lumière est isotrope (ça rend la théorie incohérente).
Pour cette raison le nom de Minkowski a été ajouté comme porteur d'une erreur supplémentaire.

Preuves géométrique et empiriques: post 5 de ce sujet.

On pose souvent la situation comme ça :

Dans notre référentiel la lumière se déplace à la vitesse c.
Soit un autre référentiel se déplaçant à par exemple c - 1 par rapport à nous.
On pense naturellement que depuis ce référentiel la mesure de la vitesse de la lumière devrait être 1.
Il se trouve contre toute évidence que c'est c, et la seule explication c'est de postuler que le temps doit ralentir avec la vitesse de sorte que depuis le référentiel en mouvement la vitesse de la lumière paraisse toujours être c.
Ainsi on peut accepter le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière comme une loi fondamentale.

Sauf que ce raisonnement est totalement erroné.

On peut prévoir par la physique classique que la mesure de la vitesse de la lumière est invariante dans les référentiels galiléens. Voici comment.

On peut montrer par calcul que, si l'on considère qu'il n'y a pas contraction des longueurs, par rapport à un référentiel où la lumière se déplace à c la durée d'un trajet d'aller-retour de la lumière dans le sens du déplacement de la matière sera multiplié par gamma^² le carré du facteur de Lorentz,.
Or, ceci implique obligatoirement une grave perturbation des processus physico-chimiques, ralentis de gamma^² dans le sens du mouvement et de gamma dans le sens orthogonal. On ne serait plus en mesure de penser à de grandes vitesses, les processus biologiques seraient fortement perturbés...
L'hypothèse de la contraction des longueurs permet d'uniformiser le ralentissement du temps au facteur gamma. Mais alors, il est évident que le ralentissement des phénomènes physiques du corps humain implique qu'il est impossible de se rendre compte que la lumière va moins vite relativement à nous. La vitesse de la lumière sera toujours mesurée à c.
Donc, en simplement supposant la contraction des longueurs, la physique classique prévoit la relativité.
Et même en ne rien supposant, la dilatation du temps, sous une forme différente, est prévue par la physique classique. Ce fait ne peut être écarté.

Il existe deux interprétations, celle de Lorentz et celle d'Einstein. Toutes deux conduisent aux mêmes résultats.

Il me semble qu'à partir du moment où l'on peut prévoir la dilatation du temps et l'invariance de c par des déductions de physique classique, le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière et ses conséquences géométriques ne tiennent plus.
Il est en effet impossible d'expliquer la dilatation du temps par un effet géométrique quand elle a déjà une explication mécanique obligée et donc qu'on ne peut pas écarter. Cela ferait double emploi.

C'est ce que Lafrenière veut dire ici :

"Contrairement à ce qu'on a toujours prétendu, la transformation de Galilée implique un ralentissement des horloges car elle ne prévoit aucune contraction. Ce ralentissement surviendrait pour des raisons mécaniques et il ne serait pas le même selon qu'il se produirait sur l'axe du déplacement ou sur un angle transversal. Très clairement, la transformation de Galilée est erronée. C'est une chose que même Descartes aurait pu remarquer, puisqu'il a découvert l'existence de l'éther et la nature ondulatoire de la lumière. C'est pourquoi son système de coordonnées à trois dimensions doit être au repos dans l'éther s'il faut évaluer le parcours de la lumière."

https://web.archive.org/web/20120223191 ... helson.htm

L'explication de Minkowski, en plus d'être bizarre, est superflue et même ne permet pas de comprendre les mécanises en jeu. Ce n'est pas de la physique, mais une modélisation mathématique qui donne des résultats corrects.

La dilatation du temps s'explique sans le recours à la géométrie de Minkowski alors que cette géométrie détourne l'attention des vrais mécanismes en jeu.

Si ceci n'est pas la preuve que l'explication de Minkowski est mauvaise cela semble prouver celle de Lorentz est forcément bonne, car les horloges sont obligées de ralentir lorsqu'on se rapproche de la vitesse de la lumière, et cela n'est pas une hypothèse ad hoc mais une réalité physique.

Conclusion :
La lumière met plus de temps pour faire un aller-retour le long d'un segment en mouvement qu'au repos.
Les phénomènes physiques évoluent au rythme d'échanges d'énergies s'effectuant à la vitesse de la lumière. Si cette vitesse ralentit, les phénomènes se produisent moins rapidement et donc leur durée augmente.
Malgré le fait que la vitesse de la lumière vers l'avant et vers l'arrière ne soit pas la même, la synchronisation des phénomènes est assurée par un décalage dans le temps : les phénomènes de l'arrière étant en avance sur ceux de l'avant. Ce décalage se met naturellement en place pendant l'accélération.
On rajoute la contraction de la matière dans le sens du mouvement pour que le ralentissement des phénomènes soit homogène dans toutes les directions et ait pour valeur le facteur gamma. Cette contraction a son explication physique très bien documentée.
Et tout cela fait que la vie continue comme si de rien n'était, mais plus lentement.

La relativité semble ne pouvoir s'expliquer que par la physique classique à la façon de Lorentz.

Pour référence :
http://www.
forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=1ce8fce7ee440830d5ac0f6dcae73570&id=13713

https://www.reddit.com/r/AskPhysics/com ... reseen_by/
https://physics.stackexchange.com/quest ... -mechanics
https://physics.stackexchange.com/quest ... na-also-be
Dernière modification par externo le vendredi 17 mars 2023 à 13:52, modifié 29 fois.
 #48845  par externo
 
[La dilatation du temps gravitationnelle se déduit de la relativité restreinte par le phénomène de contraction des longueurs. L'arrière de la fusée qui se contracte va plus vite que l'avant entraînant une plus forte dilatation du temps à l'arrière qu'à l'avant.]
Faux. Ca reste ici pour mémoire.

Le principe d'équivalence implique la dilatation du temps et la contraction des longueurs gravitationnelles : Einstein reproduit en champ gravitationnel les distorsions relativiste en jouant sur la métrique de l'espace-temps.

D'après l'interprétation de Lorentz, le principe d'équivalence pourrait impliquer qu'il existe un vent d'éther dans un champ gravitationnel à l'origine des distorsions relativistes. En raisonnant on peut comprendre que ce vent d'éther correspond à la chute accélérée de l'éther vers la masse attractive. La vitesse de l'éther est localement celle de la vitesse de libération. D'où la contraction des longueurs et la dilatation du temps à une altitude donnée correspondent à la vitesse de libération à cette altitude. Ce ne sont plus les objets qui se déplacent dans un éther immobile, mais des objets immobiles qui subissent un éther en mouvement. Le résultat est le même.
Les objets plus ou moins immobiles dans un champ de gravitation sont dans un environnement où la lumière n'est pas isotrope et subissent donc un "vent d'éther" qui les contractent et les dilatent. En fait l'énergie ondulatoire enfermée dans la matière et qui fait sa masse ne peut pas se propager symétriquement dans un mouvement de va et vient stationnaire à la vitesse de la lumière, car elle est elle-même en mouvement par rapport à son milieu de propagation. C'est la mécanique des ondes qui pilote la contraction des longueurs et la dilatation du temps. En RR et en RG ces phénomènes ont exactement la même origine : le "vent d'éther."
Pour le moment, il n'est question ici que de 3 dimensions.

Pourquoi Einstein a tort et Lorentz a raison : https://arxiv.org/ftp/physics/papers/9808/9808052.pdf
Dernière modification par externo le vendredi 17 mars 2023 à 13:52, modifié 21 fois.
 #48846  par externo
 
Explications complémentaires.
Nous avons aujourd’hui des explications très bien documentées sur l’origine mécanique de la contraction des longueurs et la dilatation du temps, explications qui sont même publiées dans des papiers scientifiques mainstream :

https://arxiv.org/pdf/1401.4356
https://arxiv.org/abs/1401.4534
https://arxiv.org/abs/1503.02534

Cela étant passons aux explications.
Un objet qui accélère voit ses processus physiques ralentir, sa longueur se contracter et ses processus se désynchroniser pour des raisons qui ont des explications naturelles.
La désynchronisation est tout à fait comparable à celle de la réception des signaux lumineux. Si la fusée est en mouvement les signaux partant de l’avant mettront beaucoup moins de temps pour arriver à l’arrière que les signaux partant de l’arrière pour arriver à l'avant. Il y a donc une désynchronisation. Le signal 1 parti de l’avant arrivera après le signal 1 parti de l’arrière, il arrivera par exemple en même temps que le signal 3 parti de l'arrière. Lorsque la vitesse est constante cette désynchronisation est constante et on peut considérer que les mécanismes physiques se passant à l’arrière de la fusée ont de l’avance sur ceux se passant à l’avant.
La vitesse de la lumière ne peut être mesurée correctement dans ce contexte que dans un aller-retour. Les effets conjugués de la contraction, dilatation et de la désynchronisation font que l’on mesure toujours c comme vitesse pour la lumière quelle que soit la vitesse de la fusée. Il n’y a aucun mystère, c’est simplement la conséquence des transformations subies par la matière à haute vitesse. En fait la durée d’un aller-retour de la lumière sera multipliée par le facteur gamma de dilatation du temps, mais comme les horloges tournent moins vite de ce même facteur gamma, la mesure de la vitesse de la lumière reste toujours égale à c. Tout cela est logique. Par contre, si on pouvait mesurer la vitesse de la lumière dans un sens ou dans l’autre à l'aide d'une seule horloge elle serait différente. La lumière qui vient de l’avant met moins de temps pour atteindre l’arrière que celle qui part de l’arrière. Dans un sens la vitesse mesurée serait supérieure à c et dans l’autre inférieure à c.
Dans ce contexte, que penser d’une théorie qui postule sans la moindre preuve que la vitesse de la lumière dans les deux sens est c ? C’est ce que fait la théorie de la relativité restreinte. Elle suppose quelque chose que tout le monde sait être impossible. A l’époque cette solution permettait de se passer d’une explication mécanique pour les phénomènes de contraction etc... mais il y a longtemps aujourd'hui que l’on a des explications.

D'après cette théorie tous les référentiels galiléens sont équivalents. La lumière se déplace donc de la même manière relativement à chacun d'eux. Or ce n'est pas ce que l'on constate quand on passe d'un référentiel à l'autre : la lumière ne semble pas aller à la même vitesse relativement aux autres référentiels. On doit expliquer cela par la relativité de la simultanéité. Il existerait une sorte de juxtaposition des présents. C’est à dire que la fusée serait désynchronisée pour un observateur au repos mais synchronisée pour un occupant de la fusée.
Une vue stricte de la théorie est de dire que la simultanéité est physique et que la synchronisation par rapport à la lumière est réelle, que la lumière ne met pas plus de temps pour aller de l’arrière vers l’avant que de l’avant vers l’arrière, donc que le mouvement de la fusée par rapport à la lumière n’existe pas. Einstein a voulu l'équivalence physique des référentiels galiléens, quant à la vitesse de la lumière et à la simultanéité il semblerait que ce seraient des conventions... aujourd'hui une partie des scientifiques pense qu'il s'agit de réalités et une autre de conventions. Mais une chose est claire : L'équivalence des référentiels galiléens implique que la vitesse de la lumière est physiquement la même dans tous ces référentiels, et par conséquent que la relativité de la simultanéité est forcément physique aussi, car si ce n'est pas la vitesse de la lumière qui varie d'un référentiel à l'autre il faut que ce soit la simultanéité. Dans l'équation permettant de passer d'un référentiel à l'autre, afin de trouver le résultat correct, si ce n'est pas la vitesse qui change il faut que ce soit le temps...
Finalement, rien ne justifie l'hypothèse de l'équivalence physique des référentiels galiléens, cette idée n’a plus aucune raison d'être suivie de nos jours par les scientifiques. C'est la matière qui change sa simultanéité, et ces référentiels sont une représentation de ce changement de simultanéité de la matière, pas de l'espace-temps.

https://arxiv.org/pdf/1207.1430.pdf
"Confusing a space and time coordinate system with actual space and time phenomena has confounded physics for more than 100 years, with this illustrated above by the recently discovered exact relationship between Galilean Relativity and Einstein Relativity. In mainstream physics it is claimed that Special Relativity reduces to Galilean Relativity only in the limit of speeds small compared to c. But the various so-called “relativistic effects” ascribed to Special Relativity are nothing more than coordinate effects - they are not real. It was Lorentz who first gave a possible dynamical account of relativistic effects, namely that they are caused by absolute motion of objects relative to the aether (LR) or, now, dynamical space (nLR), which according to the evidence discussed above, is absolute motion relative to a dynamical and structured quantum foam substratum: space. In Lorentz Relativity relativistic effects are genuine dynamical effects and must be derived from some dynamical theory. This has yet to be done, and for the length contraction effect would involve the quantum theory of matter"

[Ceci étant, nous ne croyons pas aux théories néo-lorentzienne promues dans ce papier.]
Dernière modification par externo le vendredi 17 mars 2023 à 13:52, modifié 12 fois.
 #48848  par externo
 
1-https://www.physicsforums.com/threads/p ... t.1046049/
2-https://www.physicsforums.com/threads/c ... r.1046071/
3-https://www.physicsforums.com/threads/t ... n.1046087/

Ils ont fermé le fil 3. Malgré l'évidence la plus absolue, il leur est impossible d'accepter que la contraction des longueurs est à l'origine de la différence des accélérations propres entre les extrémités de la fusée...

Objectivement, le changement de simultanéité ne peut avoir de réalité physique, c'est un décalage de coordonnées de l'avant de la fusée dans le futur pour rétablir géométriquement une simultanéité perdue.
Aucun être sensé ne peut lui attribuer une réalité physique.
Einstein décale les processus physiques désynchronisés le long d'une ligne imaginaire où ils se retrouvent synchronisés. Ce n'est pas le présent qui est relatif, mais la synchronisation des processus physiques. Son référentiel synchronisé doit donc être dénommé le pseudo-référentiel de la pseudo-métrique. En fait, tous les référentiels sont des pseudos-référentiels hormis celui de l'éther.

[Une chose qui est dite dans le fil 1 : Le décalage des fréquences a deux origines possibles pour le son : ou bien la source s'éloigne dans l'air (1), ou bien le récepteur s'éloigne dans l'air (2). En général les deux effets sont mêlés. Or, le postulat d'isotropie de la vitesse de la lumière d'Einstein interdit que le récepteur soit en mouvement par rapport à l'éther et ait une vitesse relative par rapport à la lumière différente de c (cas 2), d'où la seule origine possible du décalage vers le rouge est l'allongement de la longueur d'onde due à l'éloignement de la source (cas 1). Cela revient à dire que nous-mêmes sommes toujours immobiles par rapport à l'éther mais que les autres ne le sont jamais. D'où l'éther n'existe pas car ses propriétés sont anti-physique.]
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Un extrait de la suite du fil qui s'est faite en privé :
Externo :
The math looks good.
You calculated the ratios in both repositories, okay. So I understand better.
But both ratios originate from length contraction. In the rocket, the proper accelerations of the rear and the front differ. Why ? Because the rocket contracts in accordance with the acceleration of rigid bodies. It is true that I am influenced by my point of view which considers that the rocket is actually contracting and that there is no hyperbolic rotation. If you prefer, you can say it's because the rocket rotates and not contracts, but it's the same thing.
So I am right to say that the difference in accelerations and all its consequences on time come from length contraction (or from rotation, or from conservation of proper length in the rocket's frame)

Dale said:
... why don't you read my post about the two different meanings of reference frame and learn. Once you have learned what reference frames actually mean, then think about how those concepts can apply to the rocket, instead of arguing that they don't.

"First, reference frames are coordinate systems used to assign position and time numbers to events. That is part of the mathematical analysis. LET and BU use the exact same math for the coordinate transforms."
Externo : This definition cannot give the same reference frames in the two theories because they do not have the same notion of time, so the times numbers differ.

"Second, reference frames are a system of physical clocks and rulers used to assign position and time numbers to events. That is part of the experimental setup. This is an experimental fact independent of any theory.
Externo : This definition can give the same reference frames in both theories, but in that of Einstein the reference frames will be true 4 dimensions block universe physical geometry, whereas in that of Lorentz it will only be a mathematical artifice, for moving clocks do not indicate time but something slower.
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Dale said:
So you claim, but having actually done the math I can tell you that at no point did I use length contraction. There was not even a Lorentz transform which is the mathematical operation that produces length contraction. So I find your argument unconvincing.
Externo : You used for the math two points which did not have the same acceleration. Why didn't these two points have the same acceleration in your opinion? I asked this question in the closed thread but you didn't answer it.
Dale : "They are different points. Why should they have the same acceleration? This isn't Newtonian physics, it is relativistic physics."
:') :sos: :confounded:

Et je lui ai fait remarquer que la théorie de Lorentz était supérieure à la théorie d'Einstein car elle dissociait le temps du vieillissement, alors que celle Einstein continue de voir le temps à la vieille manière galiléenne comme étant simplement l'heure indiquée par les horloges. Du coup, ne supportant pas le prosélytisme LET, il a fermé la conversation.
Dans son dernier message il a eu comme argument que si seul le référentiel de départ était réel cela me privait du référentiel dans lequel le bon ratio des temps se trouvait et falsifiait l'expérience de la dilatation du temps gravitationnelle. La première difficulté que je vois dans le cadre de la théorie de Lorentz, c'est comment rendre compte du redshift dans le référentiel de départ ? L'explication est probablement celle-là : le redshift est double, il possède une part liée à la différence des temps propres entre l'avant et l'arrière et une part liée à l'anisotropie de la vitesse de la lumière. Ceci doit marcher, car passer du référentiel de départ au pseudo-référentiel synchronisé de la fusée revient à passer d'une lumière anisotrope à une lumière isotrope, et par conséquent à transformer le redshift de l'anisotropie en un redshift de la dilatation du temps. Ensuite, dans un champ gravitationnel le référentiel de départ correspond au référentiel de l'éther (pluie, rivière). Il apparaît néanmoins clairement que dériver la gravitation géométriquement à partir de la théorie de Lorentz et du principe d'équivalence n'est pas évident si l'on ne connaît pas déjà la relativité générale d'Einstein. Einstein, avec son changement de simultanéité, a placé d'emblée l'accélération dans la situation géométrique d'un champ gravitationnel.
(Voir viewtopic.php?p=48851#p48851)

Ce qui ressort également de tout cela, c'est que Dale, spécialiste de la théorie de l'éther de Lorentz, est persuadé que cette théorie est compatible avec la réalité des référentiels synchronisés d'Einstein qui découlent de l'isotropie de la vitesse de la lumière et de l'univers bloc, alors même qu'il sait pertinemment que l'univers bloc et l'isotropie de la vitesse de la lumière sont incompatibles avec la théorie de Lorentz. Comment est-ce possible ? (Voir ci-après.)

Pour prolonger : https://www.physicsforums.com/threads/t ... s.1046586/
L'isotropie de la vitesse de la lumière ne serait considérée que comme une convention sans conséquence physique par les spécialistes (du forum?), mais alors la théorie d'Einstein ne serait qu'une convention et non pas une théorie. Cela paraît insoutenable car alors la théorie de Lorentz resterait seule.

https://fqxi.org/community/forum/topic/1391
https://en.wikiversity.org/wiki/Extende ... relativity

Ici même, Archi 3, post #12, montre que la synchronisation d'Einstein n'est qu'une convention sans substance physique. Il dit que la simultanéité est relative seulement par construction, mais bizarrement, comme les autres, il n'en tire pas les conséquences qui s'imposent.

Voir ce fil :
https://forums.futura-sciences.com/phys ... clair.html
Il existe aujourd'hui un point de vue plus ou moins majoritaire disant que la synchronisation d'Einstein n'est qu'une convention, car elle n'est pas possible dans les référentiels tournants, il faut en choisir une autre. La seule synchronisation universelle est celle de Selleri, qui est la formalisation de la théorie de Lorentz. Néanmoins, les physiciens essaient encore par des arguties de sauver la théorie d'Einstein en disant que la convention de Selleri n'est pas en désaccord avec elle : tout reposerait sur des conventions et absolument rien ne serait réel...

Voir cet article : https://arxiv.org/pdf/gr-qc/0604118.pdf
La synchronisation de Selleri est bonne mais il n'y aurait pas de métrique globale associée. Cette confusion vient de ce qu'ils continuent de considérer que les temps locaux sont de vrais temps. Mais si la simultanéité ne dépend que d'un seul référentiel, la contraction et la dilatation deviennent mécaniques, les temps locaux n'ont plus la même légitimité que le temps qui définit la simultanéité, et ne sont pas géométriques. La métrique globale est donc
dS² =dx²+dy²+dz²+dt² = dx²+dy²+dz²+0
Ils ne comprennent pas que l'identification des temps locaux à de vrais temps géométriques ne peut se faire que dans le cadre de la relativité de la simultanéité.
Ensuite, quand on passe en espace courbe, il faut exploiter la 4e dimension pour reproduire la courbure gravitationnelle et les résultats de la RG. Avec cette approche et même en supposant que tout ne soit que conventions, on trouve une géométrie différente de celle de la RG, débarrassée de la métrique de Minkowski.

Une phrase mensongère qui revient en boucle. "La vitesse de la lumière est mesurée constante dans tous les référentiels inertiels et cela ne s'est jamais démenti". C'est le gros mensonge des Einsteiniens. Si on synchronise Einstein-Poincaré deux horloges dans un référentiel on mesurera bien sûr une vitesse de la lumière égale à c. SI les horloges accélèrent et qu'ensuite on refait une mesure, on trouvera une vitesse de la lumière différente tant qu'on aura pas resynchronisé. Cette affirmation est donc le plus gros mensonge de la théorie de la relativité.
Dernière modification par externo le vendredi 17 mars 2023 à 13:53, modifié 33 fois.
 #48850  par externo
 
Preuve géométrique.

Cette preuve est issue de la gravitation euclidienne : viewtopic.php?p=48817#p48817
Le principe d'équivalence peut-être démontré géométriquement grâce à la théorie de Lorentz.
Si l'on considère que le pseudo-référentiel simultané d'Einstein d'un ascenseur accéléré est fictif, c'est à dire que dans la réalité physique les deux extrémités de l'ascenseur sont désynchronisées et qu'il existe une simultanéité absolue, alors la rotation du changement de simultanéité d'Einstein simule une courbure gravitationnelle. L'observateur immobile est assimilé à un chuteur libre depuis l'infini et la trajectoire qu'il voit décrire à l'ascenseur est la même que celle qu'un tel chuteur verra décrire à un immobile. La subtilité est que la longueur de l'ascenseur telle que représentée dans son pseudo-référentiel (ayant effectuée une rotation) est orientée de la même façon que la longueur de ce même ascenseur immobile dans un champ de gravitation. Mais dans le cas de l'ascenseur qui accélère cette orientation est fictive et conséquence du pseudo-changement de simultanéité, alors que dans le cas de l'ascenseur immobile cette orientation est réelle et déterminée par la courbure de l'espace dans la dimension du temps.
L'ascenseur accéléré d'Einstein est équivalent à la gravitation uniquement parce qu'il est fictif et que cette fiction reproduit la courbure de l'espace en champ gravitationnel. La conséquence est étonnante, c'est qu'en fait une accélération n'est pas équivalente à une gravitation, c'est l'accélération synchronisée fictive d'Einstein qui est équivalente à une gravitation, et ce pour une raison géométrique évidente.

Preuve empirique.

Dans une fusée, après accélération, si on ne tient pas compte du décalage de temps dû à la contraction des longueurs, les horloges de devant et de derrière mesurées dans le référentiel de départ sont restées synchronisées. Mais elles ne sont pas synchronisées dans le référentiel de la fusée puisque dans ce référentiel la vitesse de la lumière est anisotrope si on utilise ces horloges pour la calculer. Il est nécessaire de changer les heures à la main pour synchroniser à la façon d'Einstein-Poincaré. Donc la procédure de synchronisation est artificielle. Si on suppose que la simultanéité dans le référentiel de départ est réelle, celle du référentiel d'arrivée ne peut pas l'être. Elle ne peuvent tout simplement pas être réelles toutes les deux. Si les deux simultanéités étaient vraiment réelles les horloges seraient restées synchronisées dans la fusée qui accélère et se seraient désynchronisées dans le référentiel de départ le tout sans manipulation humaine. On sait que ce n'est pas possible puisque alors les heures marquées par les horloges ne correspondraient pas aux longueurs de leurs lignes d'univers. Donc soit une des deux simultanéité est factice, soit toutes les deux sont factices, ce qui est le cas général.
On remarque que si les occupants de la fusée ne changent pas les heures des horloges à la main ils ne mesureront pas les objets immobiles dans le référentiel de départ comme étant contractés, mais allongés du facteur gamma en raison de la contraction de leurs étalon de longueur dans le référentiel de départ. Ceci montre que la symétrie des mesures de la relativité n'existe pas, il faut la provoquer par des changements d'heures artificiels.

La seule chose qui puisse s'opposer à une telle évidence est un dogme irrationnel issu peut-être de l'anthropocentrisme. Les Einsteiniens pensent qu'ils sont des nouveaux coperniciens mais ils sont exactement l'inverse, des anthropocentristes. Ils définissent une convention de synchronisation et une métrique associée et les imposent à l'univers comme une réalité physique!

Le paradoxe des jumeaux

Dans l'interprétation des jumeaux celui qui part vers une autre planète a lui aussi l'impression que son frère resté sur terre vieillit moins vite que lui.
Il approche de sa destination, il ralentit, il s'arrête. Et paf, il est devenu plus jeune que son frère resté sur terre.
Cette situation ne peut s'expliquer que dans le cadre de la relativité de Lorentz. C'est l'argument de Lorentz Jr sur le forum anglais.
Vous aurez beau tourner le problème comme vous voudrez, le seul moyen de donner un sens PHYSIQUE à cette situation, c'est de supposer que les étalons de mesure du jumeau voyageur ne mesurent pas correctement le temps et l'espace des objets dans le référentiel de la Terre pendant tout son voyage.
Lors de l'accélération, on synchronise un ensemble d'horloges afin qu'elles maintiennent la vitesse de la lumière égale à c dans la fusée et on garde un autre jeu d'horloges qu'on ne resynchronise jamais et qui va nous permettre de continuer à mesurer le temps qui passe sur Terre.
Le premier jeu d'horloges dira que le temps sur terre s'écoule plus lentement que dans la fusée, mais ce jeu d'horloges n'est pas adapté à mesurer le temps qui passe sur la terre.
Le second jeu d'horloges dira que le temps s'écoule sur la terre plus vite que dans la fusée, et ce jeu d'horloge, qui est resté réglé sur la simultanéité terrestre (contraction des longueurs de la fusée mise à part) indique correctement le temps qui passe sur Terre.

En fait, quand la fusée accélère, les horloges resynchronisées cessent d'être capables de mesurer le temps terrestre. Elles sont régulées de manière à mesurer que la vitesse de la lumière est égale à c, donc de manière à simuler que la fusée est immobile, ce qui a pour conséquence inéluctable de simuler que c'est la Terre qui se déplace et donc que c'est son temps qui ralentit. Quand la fusée approche de sa destination et ralentit, les horloges resynchronisées (premier jeu) peu à peu retrouvent la simultanéité terrestre et sont peu à peu en mesure de mesurer la vraie vitesse du passage du temps sur Terre et là, o surprise, on s'aperçoit que c'est la Terre qui a vieilli plus vite.

Il n'y a absolument aucun autre moyen d'expliquer que le jumeau parti soit plus jeune que son frère sédentaire.
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 25#p630621

Le paradoxe des jumeaux, suite

Regardez ce qu'il se passe dans cette vidéo au moment du demi tour. La terre vieillit brusquement, c'est que je disais.


Cela vient du changement de simultanéité. Or ce changement n'est qu'un changement de synchronisation des horloges, il ne peut pas influer sur l'âge des objets éloignés, ce n'est qu'un changement des coordonnées.
Imaginons que sur la Terre on adopte soudain la simultanéité qui a lieu dans la fusée qui s'éloigne, eh bien soudain le jumeau voyageur devient plus vieux que le jumeau terrestre. Si nous avons deux jeux d'horloges, un basé sur la simultanéité terrestre et une autre basé sur la simultanéité de la fusée, les deux nous donneront des informations contradictoires. Le premier nous dira le jumeau terrestre est plus vieux et l'autre plus jeune. On voit bien que c'est seulement la façon de mesurer qui a changé.
Lors d'une accélération, il se passe la même chose, on change la synchronisation des horloges, à la différence près que la matière qui subit l'accélération change également physiquement sa synchronisation, c'est à dire que sa perception des évènements éloignés va changer exactement de la même manière. Mais en aucun cas on ne peut en déduire que l'objet éloigné saute brusquement dans le passé ou le futur réellement.
Pour expliquer la situation Einstein a prétendu que l'accélération engendrait un champ gravitationnel. Lorsque le jumeau ralentit, il se trouve environné d'un champ gravitationnel qui ralentit son temps, ce qui explique que relativement à lui, la Terre vieillit brusquement.

Mais cette explication ne tient pas la route.
L'équivalence entre l'accélération et la gravitation n'est que locale.
En effet, le ralentissement de la fusée peut être aussi court que l'on veut, il peut se produire en quelque secondes du point de vue de la Terre, elle ne peut donc pas en quelques secondes ou minutes ou heures vieillir de plusieurs mois ou années. Son vieillissement apparent de plusieurs mois ou années du point de vue de la fusée ne peut venir que d'un changement de la mesure et non pas d'un changement réel.

De plus, comme ça a été dit ici :
https://physics.stackexchange.com/quest ... 456#750456
l'équivalence entre accélération et gravitation se limite aux référentiels qui subissent l'accélération, et non pas à tous les référentiels. Deux horloges situées à deux altitudes différentes vont battre à des rythmes différents pour elles-mêmes et pour tous les observateurs inertiels, alors que deux horloges qui accélèrent de la même façon battront à des rythmes différents pour elles-mêmes mais battront au même rythme pour des observateurs inertiels. La gravitation et l'accélération ne sont pas équivalents, dans un cas il y a courbure de l'espace mais pas dans l'autre. Ils ne sont équivalents que pour celui qui subit l'accélération et donc cette équivalence n'est qu'une illusion dont il est victime. Quand la fusée ralentit et change de direction, la Terre ne vieillit pas, elle semble seulement vieillir par changement du repère du temps et de l'espace utilisé par la fusée pour faire ses mesures.

Si on utilise une autre méthode pour expliquer le paradoxe, celle de l'effet Doppler de la lumière, on se rend compte que tant que les jumeaux s'éloignent l'effet est forcément symétrique. Que ce soit le jumeau resté sur terre qui vieillisse réellement plus ou moins ne change pas la symétrie de la situation. S'il est immobile dans l'éther, il va recevoir les signaux décalés vers le rouge en raison de l'éloignement de la fusée et il les recevra encore plus décalés en raison du ralentissement du temps endurée par la fusée. La fusée, de son côté, fuit les signaux émis par la terre, ce qui va retarder leur réception et donner les mêmes mesures que pour celles effectuées sur Terre. L'effet Doppler relativiste donne une impression de symétrie qui n'est pas réelle.
On trouve les calculs sur cette page : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Doppler
Dans le cas classique, il y a dissymétrie dans le décalage fréquentiel selon que l’émetteur ou le récepteur est en mouvement (les fréquences reçues diffèrent par les termes du second ordre pour une même fréquence d’émission). Cette dissymétrie est due à la présence du milieu dans lequel se propagent les ondes, elle est justifiée pour les ondes sonores.
On sait que l'effet Doppler classique n'est pas symétrique. Par contre, l'effet Doppler relativiste basé sur la mécanique classique est symétrique. Que la fusée vieillisse moins que la Terre ou réciproquement n'altère pas la symétrie. Le calcul s'appuie sur l'existence d'un mouvement réel par rapport à un milieu de propagation pour établir que ce mouvement réel est indiscernable du fait de la dilatation du temps subie par celui qui se déplace. Par conséquent l'effet Doppler relativiste, donc la symétrie apparente des points de vue, ne s'explique que par l'existence d'une dissymétrie réelle dans la dilatation des temps éprouvées par l'émetteur et le récepteur, dissymétrie qui compense et annule la dissymétrie de l'effet Doppler classique.

L'interprétation d'Einstein revient à saper les bases physiques sur lesquelles repose la théorie pour ne conserver que des résultats mathématiques désincarnés et les élever au rang de "réalité".

C'est quand même étrange que ce soit Einstein qui ait commis cela. Lui qui s'est opposé à l'interprétation probabiliste de la physique quantique, qui a fait des expériences de pensées pour prouver qu'elle n'était pas cohérente, il n'a pas vu que sa propre théorie souffrait du même défaut.
Alain Anspect explique ici qu'Einstein pensait qu'on ne pouvait pas se contenter des apparences et qu'il fallait trouver la raison cachée physique des choses.
Einstein ne remet en rien en cause les prévisions de la physique quantique, tout ce qu'il dit c'est : je ne suis pas d'accord avec votre façon de l'interpréter, mais les calculs et résultats des équations je les accepte.
C'est ironique parce que dans sa théorie de la relativité il a justement postulé que l'apparence était la réalité.
Ici se trouve l'explication mécanique du paradoxe EPR par Wolff : http://www.mysearch.org.uk/website1/pdf ... Effect.pdf
Dans le même genre, Milo Wolff, en tant que partisan d'Einstein, n'a pas voulu reconnaître que son électron-onde subissait les transformations de Lorentz quand on le mettait en mouvement, sans doute parce que cela revenait à admettre qu'Einstein s'était trompé dans la relativité. Il est ainsi resté réfractaire aux travaux de LaFrenière, lesquels avaient pourtant pour point de départ son électron-onde. Il reconnaît seulement que "l'éther devient le référentiel absolu du mouvement accéléré des objets." (voir lien ci-dessus), ce qui est conforme à l'idée que s'en faisait Einstein. Par contre, il affirme que "la dilatation des longueurs et du temps ne sont pas prédis par l'effet Doppler." Il a pu changer d'avis par la suite.
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 75#p630724
Dernière modification par externo le mardi 21 mars 2023 à 14:41, modifié 30 fois.
 #48861  par externo
 
Autre exemple : D'après Einstein, la contraction d'un objet en mouvement provient de ce que les points de mesure sont pris à deux instants différents par rapport à la fusée. Mais si ces deux instants ne sont différents pour la fusée que parce que les horloges de la fusée ont été resynchronisées selon Einstein-Poincaré, alors dans la réalité physique il s'agit d'un seul et même instant pour tout le monde, et la contraction mesurée n'est pas d'origine géométrique mais mécanique.
Les Einsteniens sont obligés de croire en la réalité absolue de la simultanéité d'Einstein-Poincaré sous peine d'auto-annihiler leur théorie. Le problème c'est que cette simultanéité est provoquée manuellement, ce qui est la preuve qu'elle est conventionnelle, une simultanéité réelle s'opèrerait automatiquement, comme dans le cas de la dilatation du temps, où les horloges ne sont pas ralenties manuellement... Cette simultanéité n'étant pas réelle, la contraction est physique et la théorie d'Einstein se réduit à une convention de mesures.

Fils liés, dans lesquels on montre que la désynchronisation des horloges d'un train qui accélère ne peut venir que de la variation de la vitesse de la lumière par rapport au train.
https://forums.futura-sciences.com/phys ... neite.html
https://forums.futura-sciences.com/phys ... neite.html
http://www.
forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=b1dd5d46b3e3bc0c3461734e526388fc&id=13737
https://forums.futura-sciences.com/phys ... mpeur.html
L'effet Sagnac met en évidence le même problème de façon bien plus évidente :
https://forums.futura-sciences.com/phys ... clair.html
On en déduit qu'il existe un référentiel privilégié au sens où aucune horloge ne peut battre plus vite que dans ce référentiel, c'est le référentiel cosmologique où se trouve l'observateur fondamental.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Observateur_fondamental
Si les horloges de tout le monde sont synchronisées sur ce référentiel, plus les objets vont vite plus leur temps local est lent (on ne tient pas compte de la gravitation), et sans effet symétrique. Il n'y a plus aucun paradoxe. Donc s'il y a un référentiel de l'éther, c'est forcément celui-ci. En champ de gravitation, un vent d'éther gravitationnel souffle en plus du vent d'éther cinématique, et il faut aussi en tenir compte. Cela impose que l'éther n'est pas réellement dans le référentiel fondamental, puisqu'il est entraîné par la gravitation.
Cette correction importante ne pouvait être dite dans ce fil.
La vitesse particulière des galaxies est due à la gravitation, et en fait correspond à des mouvements d'espace. Un peu comme des plaques tectoniques, les plaques des amas se déplacent avec l'espace sous l'effet de la gravitation.
Donc la vitesse de la terre par rapport au CMB est une vitesse par rapport à l'univers mais elle ne correspond pas à la vitesse de la terre dans l'éther ni à sa dilatation du temps réelle.

Fil en anglais : https://physicsdiscussionforum.org/how- ... t2485.html

DEUX PREUVES
1-Le changement de simultanéité lors de l'accélération pour seule cause physique possible la variation de la vitesse de la lumière par rapport au corps en mouvement -> Lorentz a raison.
2-La vitesse de la lumière ne peut pas rester constante dans les deux sens du champ gravitationnel. En particulier c'est impossible si la lumière est entraînée dans le rotation de Kerr.


CONCLUSION (15/01/2023)

Lorsqu'on change de vitesse, pour éviter que la vitesse de la lumière ne change relativement à nous, on modifie la simultanéité.
C'est d'ailleurs conforme avec le fait que la matière (pour des raisons ondulatoires) se désynchronise en même temps que la vitesse de la lumière devient anisotrope.
Ce changement de simultanéité permet de suivre la matière dans sa nouvelle synchronisation et de garder les lois de la physique invariantes.
Quand on prolonge la ligne de simultanéité au delà de l'objet en mouvement vers l'espace immobile et que la terre lointaine semble être dans le passé par rapport à nous, elle a juste une coordonnée temporelle dans le passé en raison de notre nouvelle façon d'étiquer le temps. C'est un changement de coordonnées. C'est comme si aujourd'hui on remettait les compteurs à 0 et au lieu d'être en 2023 on repartait de l'an1. Ca ne va pas nous faire revenir dans le passé, c'est juste une étiquette. Ce n'est pas pour autant que l'on remonterait le temps. Dans un diagramme de Minkowski, l'axe du temps ne représente pas le temps physique, mais donne seulement l'indication qu'affichent les horloges dans tel ou tel référentiels par croisement avec leur ligne de simultanéité. Ca n'a qu'un intérêt pratique. Le diagramme Euclidien que je mets en lien ci-dessous est un bon antidote, il donne la vraie géométrie physique :
https://physicsdiscussionforum.org/lore ... tml#p22182

Donc la matière en mouvement change de simultanéité parce qu'elle se désynchronise, mais ça ne concerne qu'elle, ça ne touche pas l'espace extérieur.
Il existe bien entendu une simultanéité de l'espace extérieur. La relativité n'a absolument pas remis en cause cela.
Donc tous les référentiels inertiels sont équivalents à partir du moment où on définit clairement les référentiels inertiels mouvants comme ayant une simultanéité qui n'est pas la simultanéité de l'espace extérieur.
Indépendamment de ce qui se passe dans l'objet en mouvement, c'est bien la vitesse de la lumière par rapport à l'objet qui varie quand on la détermine à l'aide de la simultanéité de l'espace extérieur.
Ne pas oublier que quand un objet accélère son changement de simultanéité correspond à l'avant de l'objet qui parcourt plus vite sa ligne d'univers que l'arrière. Cela signifie que la simultanéité absolue de l'espace extérieur ne change pas et que c'est la vitesse de la lumière qui change par rapport à l'objet.

Lorentz avait vraiment raison avec sa terminologie de "temps local"
C'est vraiment ça, ce temps est localisé sur l'objet mouvant.
Comment pourrait on l'étendre au-delà, puisqu'il n'est valable que pour cet objet ?

Une anecdote apparemment réelle :
“The following is an example of a conversation between Einstein and friend Philipp Frank that illustrates Einstein’s personal feelings towards emerging quantum theories.

“Einstein: “A new fashion has arisen in physics, which declares that certain things cannot be observed and therefore should not be ascribed reality.”
“Frank: “But the fashion you speak of was invented by you in 1905!”
“Einstein: “A good joke should not be repeated too often.”

https://www.gsjournal.net/Science-Journ ... nload/4451

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