moijdikssekool a écrit : ↑vendredi 12 septembre 2025 à 16:23
le monde réel est le monde perceptible, mais tu peux toujours essayer de nous convaincre du contraire.
Le monde réel est inaccessible, nous ne le percevons que par les sens, nous n’avons accès qu’à sa surface, cette perception limitée constitue notre réalité. La physique ne fait pas la distinction entre le monde réel et le monde perceptible, entre le réel et la réalité. Elle ne modélise que la réalité, c’est là son moindre défaut. Une théorie valable doit modéliser et la réalité et le réel.
Ton histoire d'infini c'est comme les mondes parallèles, on y case ce que l'on veut, c'est bien pratique mais ça n'a aucune pertinence.
En 1584 paraît un livre de
Giordano Bruno intitulé
De l’Infini, de l'univers et des mondes. où il envisage un univers infini. Il a été brûlé vif pour avoir défendu cette thèse. Tu peux lire aussi
Du monde clos à l'univers infini . C’est passionnant.
Alexandre Koyré s'est donné comme mission de décrire et d'analyser les conséquences majeures de la découverte scientifique de l'infini.
les galaxies sont censées ne pas dépasser une limite, la plus lointaine étant caractérisée par la distance à laquelle se trouvent nos plus vieux photons. Cette limite serait-elle, d'après toi, à l'infini?
Oui, car le monde réel est infini, et s’il est infini c’est qu’il n’a pas de limite même à l’infini. Il est isomorphe à R^3 qui est infini, que je sache. Mais peut-être as-tu une autre modélisation à proposer. Par contre le monde observable est limité à une distance r = R/n, n étant l’indice du milieu de propagation et R la distance maximum à laquelle on peut voir pour n = 1, c’est à dire dans le vide, soit 13,8 milliards d’Al.
moi a écrit :Rien que de la géométrie de base
ben c'est pas ça qui va nous aider à réinterpréter le redshift cosmologique, ce sont des outils classiques, ils n'ont pas permis d'avancer plus que ça.
S’ils sont si classiques que ça, dis-moi où je peux les trouver, ça m’intéresse beaucoup. J’ai écrit que ce n’était que de la physique de base, c’était ironique bien sûr, car des espaces à six dimensions et des
transformations conformes c’est de la géométrie de haut niveau. Cela dit ces concepts expliquent très bien le phénomène du redshift, y compris la soi-disant augmentation de l’accélération, et ce sans hypothèse ad hoc.
Essaye de trouver une raison plus élémentaire pour expliquer qu'une quantité (ici le redshift, mais peu importe) peut être plus faible (avec la distance, peu importe).
Certes "la quantité" importe peu, mais peut-être veux-tu parler d’une qualité, d’une propriété, en l’occurrence ici la longueur d’onde. Le redshift ne devient pas plus faible avec la distance, c’est le nom donné au fait que la longueur d’onde perçue par un observateur est plus grande que celle de l’onde qui a été émise. C’est un effet dû à la distance entre la source et le récepteur, comme l’effet Doppler est dû à la variation de cette distance.
moi a écrit :Trois dimensions de position et trois de vitesse
ça c'est pour décrire. Mais il y a des données qui ne sont ni une position, ni une vitesse (les champs, le spin etc...), il va donc falloir faire mieux.
L’espace de Minkowski ne fait également que décrire l’univers, mais cette modélisation n’est pas valable, celle que je propose est inattaquable.