Appréhender la seule partie observable de l'Univers n'est pas appréhender la réalité de l'Univers dans son ensemble.
Bien sûr, à partir du moment que l'univers observable s'étend dans l'univers (infini ou non), il faut considérer un gain continuel (incrémental disons), fini, de la part de l'univers (la partie de l'univers à l'extérieur de l'univers observable)
Bon, l'article parle du modèle actuel, et de toute façon ce qui est à l'infini ne peut influencer notre physique, sinon il faudrait faire intervenir des infinis dans les calculs, ce serait absurde! Dis comme ça, les physiciens seraient obligés de supposer que l'univers est fini, ce serait dommage! Moi qui croyait que le modèle actuel pouvait encore supposer que l'univers était infini, mais c'est vrai qu'il y a déjà un problème à supposer que la densité était infinie à t=0, les physiciens s'accordant à dire que la physique ne peut pas expliquer ce qui se passe en deçà de t=1E-43s, ou s'accordent-ils à dire, de fait effectivement, que la physique n'est plus bonne à cette échelle. Ils n'avaient qu'à faire l'étude des deux solutions possibles du redshift drift, on n'en serait sans doute pas là!